Quelle merveilleuse journée ! En soit, rien de contraignant, pas d'obligations, personne pour vous faire chier. Le pied quoi ! Je n'en attendais pas moins dans un territoire aussi reculé dans lequel je me trouvais. Le Pays de l'Ours n'était réputé d'aucune façon à travers tout le continent, n'avait développé aucune activité économique licite et ne brillait pas par une population abondante. Une population de village mineur quoi. Et en parlant d'activité licite, c'était même bien le contraire vu qu'il abrite le berceau du clan troisième clan Yakuzas: le clan Tengu. Éloigné de tous, ce clan vit s'installer son hégémonie sans être entravé ou empêcher d'une quelconque façon par l'une des grandes puissances. La présence de multiples bordels, la culture de la drogue.. tout ce qui empoisonne votre misérable vie se trouvait ici et il ne fallait pas chercher loin. Des êtres tout aussi méprisables que n'importe quel Yakuza des autres clans. Mieux valait pour ces cons de ne pas croiser ma route, car j'étais d'une humeur.. Sanglante ! Mais plutôt que vous raconter des bobards ou paraître en malhonnête et simple touriste de ses lieux, j'avais une mission bien particulière dont j'étais moi-même le principal commanditaire. Faire comprendre à eux aussi que leur temps était révolu. L'assassin aux mille victimes leur tomberait dans le lard et ils n'auraient pas le temps d'hurler au secours qu'ils se retrouveraient éviscérés de toute part. Une vraie partie de plaisir et une occasion en or de pouvoir me divertir après toutes ces semaines à occulter des cadavres en quête de savoir et de secret sur l'espèce shinobi. Mais mon objectif en tout ça, c'était d’appâter leur chef ridicule violoniste. J'avais des projets le concernant et quoi de mieux pour attirer un Yakuza que de lui donner un coup dans les dents ? J'étais persuadé qu'il me retrouverait et au pire des cas ce serait moi qui partirais à sa recherche. Son chakra serait infiniment plus marqué que ses semblables, ce qui permettrait à mes diaboliques compétences sensorielles de n'avoir aucun mal à le retrouver ou même à capter ses larbins qui oseraient me faire défaut ! Oui mère, rien ne m'arrête quand il s'agit de Yakuza et tu sais que je ne m'arrêterais pas avant de les avoir tous exterminer. Projet ambitieux voir impossible, mais j'accumulerai toute la puissance nécessaire pour, ne te fais pas de soucis. La patience est une vertu, un trait que j'ai hérité de toi. Je me vengerais, conterais l'exploit de l’éradication de ces vermines à travers tout le continent et te ramènerai à la vie, celle à laquelle tu aurais dû aspirer. En effet, mon travail se poursuit dans cette ville. Les bâtiments y sont nombreux, de quoi offrir un beau spectacle ! Une mise en scène dont l'Oyabun Akira Tanigawa se souviendrait. Jeunesse quand tu nous tiens ! Autant croquer la vie à pleine dent et toujours profiter de l'instant présent. Les p'tits papiers ♫

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Il arpentait les rues, profitant de la quiétude qu'offrait le petit village à une heure comme celle-ci. C'était l'heure, le moment parfait pour commencer à mettre son plan à exécution. Dissimulant une multitude de notes explosives à l'intérieur des manches de ses vestes, au fur et à mesure de son ascension vertigineuse dans la sympathique bourgade il en dissimula sur des bâtiments relativement importants aux Yakuza ou non d'ailleurs, dans les revers des toits, dans des endroits incongrus qui causeraient d'énormes dégâts matériels, qu'il avait par ailleurs pris soin de repérer la veille. Un vrai boulot de professionnel, ses talents d'observateur hors pair ayant couvert ses arrières. Mais il avait un petit pincement à chaque fois qu'il devait déposer une de ces notes "boum" sur les bâtisses à prostiputes. C'est vrai que le bordel qu'il avait fréquenté la veille était loin de lui avoir déplu. Il avait pu détendre ses muscles tout crispés par ce long voyage, se délecter de la chair fraîche de ses convives, ses doigts avaient fini par s'ôter à son contrôle, mais bon, n'entrons pas dans les détails. Enfin bref, ne venir que pour foutre la merde était en un sens trop facile. Ce séjour méritait mieux que de figurer dans l'histoire comme un jour sanglant ou le talent d'un seul et unique homme aurait fini par mettre en déroute tout une organisation. L'exercice de la dépose des notes explosives fut un véritable succès d'autant plus qu'il y avait rajouté une petite touche personnelle. Une simple pression sur l'une de celles-ci et boum ! Made in Tolim. Seul lui aurait la faculté de désactiver ce processus. Maintenant, il était temps de mettre en place l'exercice 2: l’appât du gibier. En soi, attirer les gardes du corps ne fut pas réellement compliqué. Quant à leur ôter la vie, cela l'était encore plus, mais s'il y a une chose à laquelle Tolim ne s'était pas attendu, c'était la vitesse de l'Oyabun pour le retrouver. Le premier reflex qu'eut Tolim en ressentant ce chakra fut celui d'esquisser un large et long sourire. Il n'avait pas vu son interlocuteur, mais demeurait pleinement satisfait de la situation et jouerait de ses compétences sensorielles avec lui. Sans prendre le temps de se retourner, il prit le pouls de la victime de ses lames tout en répliquant d'une assurance sans égal

- Me fait pas croire qu'un mec comme toi se soucis de la vie des autres. Néanmoins ce que je peux t'affirmer pour ma défense, c'est qu'ils sont bel et bien crevés. Ils ne valaient pas un clou pour des gardes du corps si tu veux mon avis. Et toi non plus d'ailleurs. Eh aussi ! Je te conseillerai avant de lever ton "implacable glaive" de prendre soin d'étudier la situation. Je suis, en ce moment même, en supériorité numérique écrasante ! et vu que je connais aussi tes compétences, ton joujou ne te servira à que dalle. Petits copeaux de bois quand tu nous tiens ♫..Cela dit je ne vais pas me plaindre, c'est toi que je voulais voir Akira. J'ai même bien pris soin de préparer du chantage avant de souper alors maintenant vient à table..

Conclut-il en détournant son regard fourbe vers son interlocuteur. Avec son éternel assurance et les cours que lui avait donné son père jadis, il en savait bien assez sur ce type pour avoir cette hautaine attitude, et l'exprimer avec tant d'exactitude !

Mais qui sont ces étranges danseuses?:

Je n'étais pas vraiment surpris, je savais à quoi m'attendre de la part d'un adversaire comme lui. Ouai il n'avait probablement pas volé son titre d'Oyabun, plus au sens propre qu'au sens figuré en tout cas. Mais je devais reconnaitre que dans la précipitation, il avait agi en tout assurance sans même vraiment être étonné (jusqu'à qu'il le mentionne) que je le connaisse lui & ses facultés. Forcément, courber l'échine devant un importun ça ne fait pas du tout bon genre. Il se devait de rester stoïque, simple question de savoir vivre pour un Yakuza. Et étant donné qu'il ne voulait rien entendre de mes mises en garde, je devinais très facilement la suite des évènements (ce qui est, entre nous, plutôt navrant). La suite de sa première tirade avait amplement suffit à instaurer le suspens dans cette pièce tragédico-macabre. Mais soit, je n'étais pas bête au point de ne pas avoir préparé un minimum mon attentat contre ce con. Sa musique pourrait paraitre insignifiante pour le dernier des benêts (ce que je n'étais pas, cela va de soi) Alors j'avais pris soin d'emmener consciencieusement une paire de ces machins qu'ont se fourrent dans les oreilles pour ne plus rien entendre, pouvoir respirer la tranquillité sereinement. Mais je n'allais pas les sortir tout de suite, je ferais en sorte que ça constitue un retournement de situation inattendue. Quelques minutes à déblatérer des paroles inutiles et c'est ainsi que je pus faire la rencontre de deux créatures pour le moins très étranges. Leurs combinaisons moulantes m'excitaient, mais si je déviais sur se genjutsu corporelle très mortelle, je ne vendrai pas cher de ma peau. Instinctivement, j'avais donc décidé de braquer son chakra de façon à pouvoir riposter sans controverse. Tout comme celui de ces deux.. "chose" qui n'étaient que des illusions au final ? Où je ne sais pas.. Mais elles étaient bien décidées à vouloir m'étriper. Je me languissais d'avance devant de tels objectifs.Mais qu'en serait-il du résultat final ? Comme il l'avait si bien dit, que le spectacle commence !

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Tendant subitement ses bras en avant pour se préparer à une quelconque riposte ou esquive, il ne prit pas soin de dégainer ses lames, jugeant leur utilisation inutile pour le moment. Les deux nanas l'harcelaient de tous les côtés et ses esquives, bien que frôlant la perfection, ne lui permirent pas d'esquiver l'impact de toutes les lames avec lesquels elles jouaient. En plus d'être foutrement rapide, elles faisaient preuve d'une agilité déconcertante. Néanmoins, Tolim avait vu juste, et cette attaque confirmait les dires de son père concernant l'Oyabun du pays de l'ours et sa technique. La plupart de ses jutsus ne s'exécutait qu'en présence de la fine mélodie qu'il était actuellement en train de jouer. Il était tellement sûr de lui qu'il en oubliait à qui il faisait face. Musashi pourrait lui rabattre son caquet d'un claquement de doigt en lui faisant exploser sa ville "tant et tant, aimée ♫". Mais non. Pas tout de suite, seulement en ultime recourt, lorsque le besoin s'en ferait sentir. Pour l'heure, il cessa d'esquiver. Eh même ! Toléra la présence de ces perforations dans l'abdomen et sur ces flancs, jusqu'à finir par parvenir à saisir leurs avant bras dans des gestes d'une extrême rapidité. Tout se passa succinctement. Usant de la mobilité de sa bouche, il s'arracha son fin t-shirt d'un geste de va et vient, dévoilant alors un torse rude et nu, aux multiples estafilades, mais aussi recouvert de parchemins explosifs. Presque 7 empilées les uns sur les autres à vue de nez, pour une explosion gargantuesque. Un sourire, puis "boum". La force de l'explosion déracina quelques arbres aux alentours et la terre fut balayée, laissant place à un cratère avec des morceaux de bois calcinées jonchant le sol. Une simple utilisation de bunshin qu'on apprend à l'académie normalement.En combinant avec des notes, il en avait fait une technique redoutable. Dans tout ce brouhaha, le vrai Tolim n'avait eu aucun mal à tracer le chakra de son adversaire, en profitant de la croissance de la fumée dégagée par l'explosion. Il ne savait pas s'il avait eu ces deux créatures, mais une chose certaine, c'est qu'il visait l'oyabun. Profitant du chaos, Tolim se cloîtra à la verticale sur la branche au-dessus de celle-du musicien. Adhérant à celle-ci par les pieds, il logea la lame d'un de ses tantôs sous le cou du mec avant d'exécuter une technique pour lui garantir aucun échappatoire.

- En plus tu respectes pas le Gokudo "Tu n'offenseras pas les bons citoyens".. Pffff.. et on appelle ça Yakuza ? Laissez-moi rire ! Tonton Tai t'aurais coupé un doigt tient.. Mais bon, je veux juste discuter avec toi. Je ne veux pas me battre, conduisons nous en être responsable. Qu'en penses-tu ? D'autant plus que j'ai les moyens de faire revenir à la vie tes larbins alors..

Que d'ironie et pourtant une justesse sans faille dans sa parole. Il avait tout pour convaincre et être convainquant. Cependant, c'était un peu trop gros cette histoire..

Spoiler:

Point HRP:

En terme d'abruti, j'étais tombé sur un champion. Quand bien même ses créatures auraient réussi à sortir vivant de l'explosion, elles auraient beaucoup de mal à passer le barrage de mes lames. Chose qu'il ne semblait pas avoir prévue. Temps mieux pour moi en un sens, ça m'éviterait de m’égratigner inutilement. Je n'avais qu'un seul mouvement à faire et la vie de l'Oyabun prendrait fin ici. C'était une situation inespérée, moi qui suis pour l'extermination de cette vermine pestiférant dans ce monde ou elles n'ont pas leur place. Elles on fait leur temps, et toutes les choses ont une fin. Mais le tuer ici même ne suffirait pas à démanteler son clan de Yakuza. Quelqu'un prendrait tout simplement sa place. Je suis doué en parole, j'arriverai bien à faire quelque chose. Mais j'avais peur d'entrer dans mes derniers recourt s'il se montrait trop insistant. Le souffle divin balayerait sa ville et entacherait indéniablement son blason. Il serait critiqué, contraint à l'exile par son manque de puissance et d'audace face au premier venu : en d'autres termes, moi. Puis je me faufile, atteins le haut de la hiérarchie et deviens Oyabun. Je réformerai toute les lois, ceux qui ne me suivront pas seront massacrés, car tel est mon but initial au final, voir la fin de l'ère Yakuza et qu'importe par quel subterfuge je m'y prends, y'a pas de raisons que j'échoue. Je n'ai jamais échoué et j'ai un coup d'avance sur Akira qui plus est. Lui ne sait presque rien de mes compétences et moi en connait assez sur les siennes pour le faire plier. Même si techniquement sa réserve de chakra est plus importante et imposante que la mienne, ce qui pourrait lui garantir une victoire totale et des plus rapide, je suis l'homme au cerveau de ce match. Et tout le monde sait que la puissance intellectuelle a un net avantage sur la puissance brute. Tous les arts ninjas font parti de la catégorie "puissance brute", tout dépend de la façon à les utiliser après. Sa bêtise sidérante de me sous-estimer le conduira à sa perte. Et pour l'accompagner dans sa démarche de "faiseur d'ambiance", je lui ferais même quelques pas de danse. J’essuierai son image d'être fort et hautain. Eh sans difficulté ! Hahaha !

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Ce n'est pas une image de quelqu'un de prétentieux qu'arborait le jeune Musashi. Il trouvait même la réponse de son interlocuteur stupide et irréfléchi. Il ne voyait pas que son opposant s'amusait pleinement de la situation en fait. Tandis que l'Oyabun du clan Tengu était vraiment dans son "truc", Tolim profita de quelques secondes à peine pour bâiller, montrant sa lassitude de l'actuelle situation. Aucun signe de fatigue, aucun signe de faiblesse alors qu'Akira était sur le point d'être dépecé de toute part. Un seul mouvement et il serait transpercé de toute part, des lambeaux de sa chair joncheraient le sol inerte et brûlé. C'était dommage qu'il ne prenne pas cette lute avec plus de zénitude, car ils auraient pu trouver un terrain d'entente. Alors que le jeune déserteur s'apprêtait à répondre avec finesse incarnée à la tirade de son adversaire, il vit qu'une des invocations féminines, brutalité incarnée, lui fonçait dessus depuis les airs pour l'empêcher de tailler en pièce le musicien qui s'était remis à jouer de plus belle. Tentative vaine avec la barrière de lame qu'il venait de faire tout autour de son ennemi. Voyant celle-ci s'approchait rapidement, Tolim plissa légèrement les yeux, un rictus faisant apparaître un visage serein et amusé. Resserrant son poing gauche, sa barrière de lame se modela pour donner naissance à une targe de ferraille qui se dressa devant les deux ennemies. Dans la vitesse, il était quasi certain qu'elle se ferait empalé. Juste après, constatant qu'il ne risquait plus rien pour le moment il décida de trancher la gorge de son adversaire d'un mouvement circulaire très rapide, finissant par se décrocher de la branche pour retomber de tout son poids sur l'instrument de bois. Sous l'impact, celui-ci se fissurerait et même, pourrait se casser. C'était le "au cas ou" il ne se se serait pas laissé faire. Enchaînant directement par une multitude de sauts périlleux derrière le dos de son adversaire, il atterrit sur une branche un peu plus loin pour reprendre son souffle et analyser la situation. Ce ne fut pas bien fatigant, la routine même. Nulle technique contraignante ou l'ayant poussé à bout de souffle. une dextérité et une agilité surprenante lui ayant permis d’enchaîner et même d'arrêter sa poursuivante. Quoiqu'elle aurait peut-être contourné le mur de lame ? Quand bien même, ce petit délai était celui de trop. Rangeant ses lames, pleinement satisfait, il répondit

- Tu vois, à vouloir jouer les desperados on fini par tomber sur plus fort que soi. C'est la loi de la nature mec.. Maintenant je me casse ! J'ai une autre surprise pour toi ! Enfin, si tu es en mesure de la voir après..

3 fumigènes et il s'éclipsa pour se rendre au village de l'Oyabun. Serait-ce le plan "boum" ? Et puis d'autres surprises l'attendraient

Retournement de situation?:

L'art de la surprise.. ? Quoi de plus jouissif ? Comme je l'avais deviné, il avait esquivé sans difficulté ma salve de lames dansantes et son coupage de gorge. Je l’applaudissais, vraiment. Eh durant ce temps j'avais bien fait de préparer la riposte suivante. Camouflé par le nuage épais des quelques bombes fumigènes que je venais de faire tomber derrière moi, j'avais feint ma fuite pour me rendre à son village. À vrai dire, quelques secondes sont extrêmement cruciales dans un combat et durant ce laps de temps je restais dans ce brouillard, les oreilles aux aguets et lorsqu'il se mit à rejouer de nouveau de son violon, la mélodie avait quelque peu changer. Hélas pour lui, j'avais ouï dire également de son talent d'expert en illusions et ma technique secrète du boule Quies No Jutsu serait tout à fait approprier pour la situation. Quoique fort incommodant tout de même pour une baston, mes talents de ninja sensoriel pallieraient néanmoins à ce problème. Après avoir utilisé correctement ma technique de purification, j'étais complètement sourd et désabusé de la situation à cause des boules Quies. L'autre laps de temps me permettrait de contre-attaquer. Il se rendrait compte une fois de plus de son impuissance et de son échec total depuis le début de la partie et Dieu seul sait que dans l'univers des échecs le temps et inexorable. Je profiterai durant un autre laps de temps et grâce à cette fumée opaque pour lui renvoyer la pareille.. Eh pour ça, j'avais ma p'tite idée. Multiclonant quelques lames, je braquais plus profondément son chakra. Le coup de mes lames téléguidées, technique infaillible auquel il aurait beaucoup de mal à se soustraire. Et je profiterai de l'approche de mes chouchoutes pour me fondre parmi elles. Un ptit Henge no Jutsu, comme à l'ancienne ! Pourquoi faire simple alors qu'on peut faire compliquer ? Eh cette fois-ci je ne le raterai pas. Pourvu qu'il esquive comme je le souhaite et après tout ira bien. Mais au cas ou, j'avais une riposte de rechange de prévue. Toujours prévoir le coup d'après, c'est le principal après on s'en tape un peu du reste ! La fumée se dissipe lentement, aller c'est parti waouh !! Henge no Shuriken no Jutsu ! Et en plus je vais empaler ces deux garces sur mon passage ! Mère regarde moi, je vais t'honorer en commençant par buter celui-là, ce chef là ! Ces raclures de Yakuzas paieront, paieront toujours pour ce qu'ils t'on fait et je ne lâcherai rien, rien qui puisse me permettre de vivre pour ta mémoire, rien qui puisse m'ôter ce plaisir de venger ta mort. Qu'importe ce que tu en penses, qu'importes si tu trouves que cela n'en vaut pas là peine ou est risqué, c'est mon nindo et je le suivrais jusqu'au bout. Les morts continueront de tomber par milliers et alors, ils regretteront..

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Dans cette contrée lointaine aux sombres temps troublés, un monde désaxé sombrait dans ses excès. Un Nukenin, avide de pouvoir, dévoilait ses compétences en guise de faire-valoir. Il n'avait rien d'extraordinaire, rien d'impressionnant, mais se savait parfait dans ce rôle de conquérant qui lui fallait légitimer en maniant ses terribles lames, d'un habile doigté. Manichéisme amer et Intégrisme avide firent le lit de la psychologie de cet être aussi perfide que sournois. Shinobis, Yakuzas ne naissait que pour nourrir les haines qui s’abreuvent sans peine des erreurs du passé. Et lui, aveuglé par le sang, assourdi par la haine, il avait délaissé l'essence de la vie. Nul objectif, nuls desseins autres que celui de raviver l'image d'une mère, nettoyer l'affront qui lui avait été fait sans nul sommation. Une nouvelle explosion fit violemment tressaillir souches, branches et troncs avoisinant le centre d'impact. Une masse de lames se dispersa dans toutes les directions, en l'air, emporté par le vent, de gauche à droite, loin du combat et une autre salve directement vers le violoniste qui était loin d'être dissimulé pour le talentueux shinobi sensoriel. Les lames incurvées furent induites par une substance qui restait difficilement perceptible. Mais il était fort probable qu'il s'agisse de poison. Il avait fait de cette substance, tout un mélange à sa panoplie de technique. Une seule égratignure ne suffirait peut-être pas à condamner à mort, car ce n'était pas le but dans le fond, mais il se verrait paralyser d'ici quelques minutes. Les premières lames arrivèrent au contact du musicien qui n'aurait sans doute qu'a se baisser pour esquiver, mais dans la masse, une lame implosa gentiment et une masse de fumée blanchâtre se propagea. De cette même fumée vomissant l'exutoire, un Tolim muta, sont avant-bras droit enveloppé d'une couverture de chakra orangé, placé horizontalement, s'abattit sur l'anatomie du pauvre Yakuza. Le résultat serait poignant. Et tout en s'exécutant, les lames qui s'étaient dispersées quelques secondes plutôt convergèrent toutes dans la direction du Yakuza tel un nuage d'insecte. Le nombre était vraiment impressionnant, les lames taillaient, raclaient, pour parvenir jusqu'à leur proie.

- Me prend pas pour un débutant, je sais de quoi t'es capable tu sais et tes techniques ne fonctionneront pas sur moi. En revanche, les miennes n'auront aucun mal à te tailler en pièce.

*Je me suis défoulé sur mon chakra en l'espace de quelques secondes, va falloir que je me modère un peu là*

Spoiler:

Techniques de Défense du Kinchuuji:

C'est dans ce flot navrant, de paroles navrantes que le bruit d'un violon se fit soudain entendre. Depuis cette interlude, aux airs de funérailles, un duo intrépide rongé par la ferraille, cherchait par n'importe quel moyen, de mettre fin à cette acrimonieuse bataille. Les deux hommes firent volt-face. Le médecin, assuré de sa réussite, fut un brin nostalgique. Tout son être frémissait devant cette obscure clarté qui ne cessait de se dessiner autour de cet être abjuré. Jurant la mise à mort de ce sordide rejeton exhibant sans peine les traits d'un avorton, Tolim fut enclin, par une bienveillance soudaine et assurée, de se voir guider par son ennemi dans la suite de ce conflit. Son chakra amèrement dépensé n'avait point donné le souhait exigé. Stratégie navrante ou mauvaise coordination ? Peu lui importait, car dans le fond il était toujours premier. Maître calculateur et manipulateur avisé, il était certain de sa réussite abolitionniste. Un Yakuza périrait non sans effroi, mais dans un strident désarroi. Contemplant son ennemi s'adonnant à une nouvelle fuite, Musashi ne put que déplorer son manque certain d'efficacité. Calmant ses pulsions acharnées, s'accoudant dignement contre le noble esprit de la forêt, il scruta avec attention et non sans prétention, les faits et gestes du moribond Oyabun. Embellissant le champ de bataille d'un simulacre imposant et opaque. Tolim fut à même de déceler, dans ce sombre secret, le moyen de percer à jour, l'infirme l’infâme troubadour. Mais pour l'heure, ces invocations démoniaques qui ne lui laissaient ni repos, ni le temps de tripoter son abaque, s'exécutèrent dans une démarche tout à fait démoniaque, essayant d'étriper, sectionner le malheureux déserteur en proie à la candeur. Esquivant les assauts répétés et forts bien montés, il prit du recul dans l'ombre du crépuscule de quelques arbustes vétustes. Plongeant son regard, hautain et glacial, dans ceux de l'incommodant forcené, il essaya de cerner ses malappris iris. Levant lentement, suffoquant de plaisir, sa main droite au dessus de lui, il claqua dans ses doigts. Un sombre dessein se leva au loin, derrière lui. Une fumée grise et hébétant, un feu flamboyant et mordoré. La ville ou avait jadis naquit cet individu tombait dans son sépulcre. Au rythme des apitoies, une ville s'exténua. Les parchemins jonchant la ville venaient de se rompre dans un éther classique. Satisfait de son acte démoniaque et sans pitié, Tolim cherchait à savoir dans cette controverse, que ferait son impitoyable adversaire. Touché dans son amour propre ou touché pour les siens, c'était une conclusion épique sans dicton ni mérite. Au rythme des secondes, l'épaisse fumée dégagée par l'explosion apportait son flot de déraison. Visage mesquin et à moitié déifié, il fit choir son bras droit, dans l'ombre du bosquet. Entamant une tirade, complaisante et froide.

- Je t'avais bien dit de ne pas jouer avec le feu. Te voilà paré de ton linceul, conséquence de ton orgueil. Ta ville se consume à présent. Que décides-tu de faire ? L'abandonner au péril d'un combat qui ne mène à rien depuis plusieurs minutes ? Un combat qui est entièrement à mon avantage cela dit, tu t'en retrouves martyr. Je n'ai donc plus rien à faire ici. Mais je te laisse le choix. De poursuivre cette lutte ou t'avouer vaincu.

Spoiler: