Pff ! Son père aurait très bien pu aller porter le cadeau pour l’anniversaire son ami tout seul, mais non, c’était elle qui devais faire la livreuse ! Bon, c’est vrai qu’il était occupé au village, mais quand même ! Franchement pourquoi elle avait accepter déjà ? Ah oui, parce qu’il lui avait promis qu’il la laisserait faire des grasses mâtinées pendant un mois si elle lui rendait se service. Ah qu’est-ce qu’on ferrait pas pour pouvoir faire la grasse matinée ! Y aurait plus qu’a espérer que le Tsuchikage et les conseillers d’Iwa ne lui donne pas non plus de missions trop tôt le matin ce mois-ci. Mouais, faudrait pas trop rêver non plus. N'empêche que cela aurait été bien qu’il soit un peu plus près son ami, le pays de la Rivière c’était pas la porte à coté non plus. Cela faisait déjà presque deux jour qu’elle et Haiiro, sa souris, étaient sur les routes. Enfin celui là il n’était pas vraiment à plaindre. Perché sur l’épaule d’Iwako son voyage ne devait pas être très fatiguant. Et après c’était elle qu’on traitait de faignante !

Enfin, la jeune fille arriva en vu de l’endroit où habitait l’ami de son père, un petit village au rues assez animées mais semblant toujours plus tranquille qu’Iwa. En même temps, il s’agissait ici d’une petite ville civile. Entrant dans le village, elle se mit à avancer dans les rues, toujours sans se faire vraiment remarquer, comme à son habitude. Pourquoi ? Et bien d’abord elle n’aimait pas ça, trop timide et réservée avec les autres peut-être. Et puis, il est plus facile d’observer les autres et l’environnent lorsqu’on ne fait pas attention à nous. C’était sa façon d’être, toujours se tenir un peu à l’écart, discrète, se faisant un peu oublier, même chez elle. Mais nous ne sommes pas là pour parler de ça !

Après quelques petites minutes de marche la jeune Hokori trouva enfin la maison qu’elle cherchait. Elle allait pouvoir déposer le paquet et rentrer. Elle s’approcha donc assez rapidement de la porte d’enter et sonna. Plutôt impatiente, elle trouva longue les deux trois minutes qu’elle du attendre avant qu’un homme vienne lui ouvrir la porte.

- Euh..bonjours je vous apporte ceci de la part de mon père
- Oh Merci, tu est la petite Hokori, Iwako, c’est ça ? Veux-tu entrer un moment ?
- Oui,..c’est moi, mais euh..non merci Monsieur, je préfère rentrer...Au revoir..

A peine eut-elle finit de parler qu’elle déposa le petit paquet dans les mains de l’homme et fit demi tour. D’abord elle n’était plus petite ! Ben quoi,elle avait quinze ans maintenant ! Et elle était chunin ! Pourquoi elle n’avait pas accepter de rester un peu chez l’homme? Et bien, plusieurs raison. Même si lui semblait la connaître un peu, sûrement à cause du père de la jeune fille, ce n’était pas son cas. Et elle n’était jamais très à l’aise avec les gens qu’elle ne connaissait pas, même si elle arrivait à faire semblant lorsqu’il le fallait, en mission. Mais là ce n'était pas le cas ! Ensuite elle était assez pressée de rentrer et Haiiro aussi. Et enfin, la dernière raison mais aussi la principale, selon certaines personnes le Pays de la Rivière serait le territoire d’un clan de Yakuzas. Elle préférait essayer d’éviter d’en croiser, et donc de rester trop longtemps dans ce pays. On ne savait jamais comment pouvait se passer la rencontre et elle n’était là que pour rendre service à son père.

Retraversant le village dans l’autre sens, Iwako aperçut une fille, un peu plus jeune qu’elle, sauter sur le toit d’une maison. Yakuza ? Kunoichi ? Pour faire un bond comme ça, elle ne pouvait pas être une simple civile .Pourtant il n’y avait pas de village ninja dans ce pays ? Sa curiosité étant piquée, la brunette décida de se rapproché discrètement histoire d’en savoir un peu plus. Juste si la jeune fille était ninja ou non et si oui de qu’elle village. Elle n’avait pas vraiment besoins d’en connaître plus que ça. Le plus discrètement possible, elle monta, elle aussi sur les toit et s’approcha de la jeune fille qui semblait manger des fraises, faisant attention à ne pas faire de bruit. Étant plus, Iwako réussit à voir le bandeau de la jeune ninja, celui de Suna. Et bien voilà, elle avait ce qu’elle voulait savoir, elle n’avait plus qu’à redescendre des toits et rentrer. Elle s'apprêtait d’ailleurs le faire lorsque Haiiro la prévint qu’une autre personne se trouvait sur les toits, pas loin.

Et bien voilà, la jeune fille qu’elle avait vue était bien un ninja et de suna. Maintenant elle avait l’information qu’elle cherchait. Il s’agissait sûrement d’une genin, d’ailleurs. Mais que faisait une sunajin au pays de la Rivière ? Puis Iwako remarqua que la plus jeune mit sa mains dans sa pochette à kunai. Cela ne voulait dire qu’une seule chose, elle l’avait repérer. Bon sang pour une fille qui voulait se spécialiser dans l'espionnage, l’infiltration et les pièges, ce n’était pas géniale ! Une genin avait pu la repérer. Qu’elle erreur avait-elle bien pu faire ? Ah mince son ombre sur les tuiles du toit ! Bon, et bien elle n’avait plus qu’à s’en aller. D’abord parce qu’elle avait maintenant l’information qu’elle était venue chercher et ensuite pour éviter une confrontation inutile. Surtout qu’elle n’était pas en mission ni rien, elle était juste là pour rendre service à son père.

Elle s'apprêtait d’ailleurs à partir, lorsque Haiiro la prévint qu’une autre personne se trouvait aussi sur les toits pas loin. Qui ? bonne question ! Mais Iwako n’eut même pas besoins de réfléchir à la réponse qu’une voix la l'interrompit. C’était celle d’un homme, grand et richement habillé remarqua-t-elle en se retournant. Elle se recula un peu, affin de les avoir tout les deux dans son champs de visons, on savait jamais ! Il se demandait ce que deux kunoichi, de Suna et d’Iwa faisait ici? rien d'intéressant dans son cas, elle aurait préférer être chez elle. Bon elle n’allait pas lui répondre ça, elle n’était pas bête non plus. et puis elle ne cherchait pas les ennuis, après tout le monde shinobis était en pais même si, en tant que chuunin , elle avait bien compris qu’il existait pas mal de petites tensions un peu partout. Elle ne voulait pas en créer une supplémentaire ou envenimer les choses !

Ah la jeune fille de Suna était venu en tant que noble avec ses parents. Un diner pour parler d’affaires et de politiques sûrement. Enfin pas important pour la jeune Hokori ! Quoi ? Comme si elle avait que ça à faire d’observer des nobles, égocentrique, et à la tête un peu trop enflée ! Sur cette remarque Iwako eut du mal à garder son air neutre et détaché, qu’elle affichait depuis le début de la conversation. Mais elle resta calme pour répondre à la jeune fille de Suna, utilisant le “masque” de la fille confiante. Comme elle le faisait à chaque fois que la situation l’exigeait afin de cacher ses véritables émotions, en particulier sa timidité et sa gène d’être en face de personne qu’elle ne connaissait pas. Oui, elle était plutôt bonne actrice, sachant utiliser et choisir le “masque” dont elle avait besoin à chaque fois.

- De mon côté, je ne suis là que pour rendre service à mon père et apporter un paquet pour l’anniversaire de l’un de ses amis. J’allais partir mais vous m’avez intrigué. Une simple civile n’aurait pas pu sauter sur les toits comme vous l’avez fait, je voulait donc savoir de quel village vous étiez avant de repartir. Maintenant, je sais ! Les ninja ne sont pas très courant ici, selon ce qu'on m'a dit.

Iwako tourna ensuite légèrement la tête vers l’homme. Elle n’était pas bête, il avait de forte chance que celui-ci soit un Yakuza. Ah franchement, son père avait intérêt de tenir sa promesse de la laisser dormir et faignanter comme elle voulait après ça ! Bon c’est vrai sa curiosité avait sa part de responsabilité aussi.

-Bien sur je n’utiliserais pas non plus mes armes contre des civils, je ne les ait prises que pour me défendre sur la route.

De toutes façon chez elle, les seules armes utiles étaient celles de sa pochette à kunai et shurikens. Son katana ? Euh... On ne pouvait pas dire qu’elle était très doué avec. Mais bon, chut ! Aucun des deux n’avait besoins de le savoir. Rha bon sang ! Elle espérait qu’elle pouvait reprendre sa route maintenant..

Ninjas.
Elles étaient en effet des ninjas, mais aucune des deux n'étaient mandaté par son village. L'une rendait service à son père, ce qui était tout à son honneur et son devoir, bien que Sanzoku aurait plutôt confié cette missions à l'un de ses fils. Les femmes n'étaient pas fat pour accomplir ce genre de choses. L'autre était une noble, selon ses dires, et venaient pour assisté à une réception "de crétins". Faisant rapidement le liens (qui est plus que logique) l'oyabun comprit qu'ils allaient se revoir le soir, et accessoirement qu'il était un crétin. Observant son physique il y reconnus les caractéristiques des Haru. Son attitude lui déplaisait, il semblait qu'elle n'est pas assimilé les valeurs nobles, ou alors qu'on ne lui ait pas apprit. Dans les deux cas elle ne savait pas où était sa place.

-La noblesse ne se jette pas au visage jeune Haru, seul le commun a besoin de se donner de l'importance.

Il se tourna vers la kunoichi au cheveux de jais.

-En effet jeune iwajin, les ninjas sont rares dans ce pays. Et cela convient à tous.

Partout où ils allaient les ninjas apportaient le malheurs, la guerre et la mort. De leur existence viens la division du monde autrefois stable. Leur rivalité entraînait des guerres génocidaires. Et dire qu'ils vénéraient le Rikudo Sennin pour le chakra...

-Puisque vous êtes venus ici en paix et que vos tâches sont accomplie je suggère de retournez auprès des vôtres. Une enfant ne devrait jamais trop s'éloigner de ses parents.


HRP : Désolé c'est court

AHAHAAH ! Une piste bien fraîche et moulue ! Il m'en fallait peu pour me réconforter dans ces jours monotones et ennuyeux. Mais là il s'agissait bel et bien d'une surprise de taille. Mon père n'avait pas retenu la dernière leçon que je lui avais prodiguée lors de notre dernière rencontre au raid d'Amaru Hanada sur l'empire d'Oto. Cet impudent avait bafoué mes mises en garde en osant se révéler imprudemment à mes surprenantes capacités sensorielles et contrairement à la dernière fois, je ne comptais pas le rater. Pas une deuxième fois, l'honneur de ma mère devait être lavé, l'honneur de celle dont il avait abusé pendant plus la moité de sa vie. Celle qui ne fut ni plus ni moins qu'un simple objet pour "procréer". Tairiku no Musashi, comme il s'appelait autrefois, aiguisait lentement les reliques ancestrales de ce clan tout en marchant d'un pas assuré vers sa proie pour en découdre une fois pour toi. Oui, nous parlions bien de moi en ce moment même. Je lui ferai bouffer son cigare, symbole de son éternel assurance et le mènerai aux siens avec son appareil génital sectionné en guise d'avertissement et tuerai tous ses larbins sous ses yeux déconfits et absents de toute couleur rayonnante. Et comme une fois n'est pas coutume, je ne ferais pas semblant de lui couper un doigt cette fois-ci, c'est une main entière qui s'ôterait à ses fondations osseuses et en chair. Pour finir, je ferais une collection de tous ses membres et les exposeraient en trophées aux plus grand de ce monde et imposerait ma supériorité après avoir arraché de mes propres doigt le pouvoir de cet Uchiha pour qui je travaillais. Que d'ambitions ! Mes mains moitent tremblaient sous l'effet de l'excitation et de l'impatience. Mais il ne semblait pas que cela soit aussi simple étant donné que je ressentais deux autres présence dans les alentours. Des nullités qui se disaient "shinobi" sans doute. Des shinobis en activité. Tempis, je me chargerai d'eux s'ils me font chier. Mais pour l'heure, ma seule préoccupation c'était mon father.


Son visage nourrit par une avidité dévorante faisait peur. Le visage de psychopathe qu'il arborait n'était généralement pas bon signe pour la suite des évènements. Contrairement au naturel, il était en pleine force et avait engloutit deux pilules du soldat pour ne pas à avoir à surveiller le chakra qu'il utiliserait lors de ce combat. C'était sa fameuse technique de "l'Overdose infernale". Tout son corps était empreint d'un fin halo bleuté causé par la décharge et les pulsions des effets des pilules du soldat. Les seuls effets néfastes de cette ingurgitation, une puissance phénoménale trop "visible" est un contrecoup dans un peu moins d'une heure, d'une incontrôlable folie, qu'il arrivait néanmoins à dissiper grâce à l'un de ses jutsus de médecin. Il s'apprêtait à masquer son chakra pour faire un effet de surprise, mais se souvint que cela ne servirait pour le moment à rien. Arrivant par une rue parallèle, il put apercevoir les deux jeunes shinobis sur un toit et son père au niveau du carrefour. Il ignorait ce qui se disait et n'en avait foutrement rien à faire. Dans en soucis de professionnalisme, il s'entailla légèrement le bout de l'index de sa main droite pour juger si le coupant l'était assez ou s'il devait se restreindre à l'aiguiser pendant encore quelques instants. Mais les perles de sang approuvèrent le tranchant du tanto. Satisfait, il lui fallait à présent étancher sa soif insatiable de carnage. Il était entré dans une de ces transe meurtrière. Après tout, la légende selon laquelle il aurait tué plus de 1000 shinobi durant sa vie n'était pas infondée et son père aurait de bonnes raisons de croire que ce ne serait pas du tout facile de le mettre en déroute. Il serait même plutôt prévenant à l'égard des kunoichi qui se complaisaient dans leur frivolité affligent. Arrivant d'un pas certain est assuré vers le lieu de la discussion, il empoigna la poignée de son arme dans une gestuelle terrifiante et commença à s'exprimer auprès de l'auditoire.

- Que je suis heureux de vous revoir père ! Je constate que vous avez fait une grossière erreur en vous dévoilant à ma vue. Vous connaissez mes facultés et ça vous coûtera cher une fois de plus. Je vais terminer le travail que je n'ai pas pu terminer lors de votre raid sur Oto. Je vais vous buter.. je vais buter tout le clan.. je vais buter tout l'monde.. tout l'monde ! ICI ET LA ! LE MONDE SERA RECOUVERT DE SANG !! ... sale petit enfoiré. D'ailleurs, tu devrais dire au deux minettes de se barrer. Tu sais mieux que moi ce qu'il risque de se passer..

Les effets arrivaient pile au bon moment. Une certaine folie s'emparait de son corps. L'adrénaline y était pour beaucoup aussi. Un sourire carnassier et moqueur mêlait à l'ambiance des lieux un sentiment d'insécurité et de peur. Certains paysans avaient repris rapidement la route de leurs cabanes. Acte 2 pouvait enfin commencer.

Spoiler:

L'élément perturbateur.
Ici il s'agissait de son fils, Musashi. L'aîné, l'espoir, le traître. Une subtile touche de mépris était visible dans le regard de Sanzoku alors que son fils déclamait son discours. Une subtile touche d'énervement. Oh non, le Shogun ne perdra pas le contrôle de lui, jamais son masque de fer ne se brisera. Néanmoins il fallait en finir.
Il est vrai que Musashi l'avait mit en difficulté il y a quelques mois de cela. Il était un traître au clan, mais il restait son fils. Un instant de faiblesse avait suffit ...

-Tu as si peur du clan que tu attend que sorte du palais pour attenter à ma vie Musashi ? demanda-t-il de son habituelle voix lasse.

Il l'observa un instant. Cette énergie bleue ne pouvait être due qu'à sa technique des pilules. Tss... Il était vraiment irrécupérable, comme un chien ayant la rage. Et on ne prend pas le temps de soigner ces chiens, on les élimine.
Malgré son attitude des plus ridicules Sanzoku savait que son fils était un adversaire à sa taille. Après tout c'est lui même qui l'avait entraîné.
Ici le narrateur prend le temps de rire un instant. En effet il est ironique de voir que ces deux personnage qui se détestaient tellement étaient au même moment en train de penser la même chose. Les deux voulaient en finir avec l'autre de façon définitive. Les deux voulait punir, l'un sous la forme de la vengeance, l'autre du châtiment.
Musashi parlait des "minettes" avec qui son père était en train de discuter à peine quelques instants plus tôt. Cependant celui-ci s'en moquait, il était concentré sur son objectif. Peut être qu'elles l'aiderait, mais rien n'était moins probable. "Ce n'est pas ma guerre" avait dit le père adoptif de Sanzo autrefois. Il avait bien raison et le principe s'appliquait à tous, en tout temps et partout.

-Je vois que tu continue de te droguer Musashi.

C'eût été l'occasion parfaite de poursuivre sur une phrase choc comme "je vais t'offrir une cure" mais le Shogun était adepte des actions plutôt que des mots.
La tension était palpable entre les père et le fils. L'air semblait soudain s'être saturé d'électricité alors que Sanzoku, du haut de son toit, toisait celui qui se faisait appeler Tolim. Le cliché devint parfait quand Sanzo, d'un mouvement d'épaules, laissa choir son manteau à terre avant de dégainer son wakizashi.
Les deux étaient de grand sabreurs avec leurs armes de prédilection. Ici Musashi avait cet avantage, mais son père compensait par sa techniques bien supérieure, même avec un simple wakizashi. Qui allait lancer le premier pas de cette valse mortelle, la première note de ce concerto d'acier ?