AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Toshishiro Ishikawa
Silvered Killer 銀キラー
Toshishiro Ishikawa


Messages : 33
Date d'inscription : 25/12/2012

Dossier Shinobi
Niveau de puissance: S
Grade: Chef du clan Oni (Yakuza)

Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. Empty
MessageSujet: Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine.   Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. EmptyMer 26 Déc - 17:10

❝ WHO YOU ARE


❝ IDENTITÉ


NOM & PRENOM : Ishikawa Toshishiro
AGE : 36 ans.
CAMP : Le clan Oni (Yakuza)
RANG : Chef (si possible.), ex-nukenin de Suna.
NIVEAU DE PUISSANCE : La plus élevée possible. Visons le S ! *l'espoir fait vivre, parait-il*
SPÉCIALITÉS : Koton + Jiton ~ Kuchyiose ~ Fuuton ~ Kenjutsu (Enfin, bonne maîtrise du katana, cependant pas au niveau d'un épéiste ou samouraï).
ÉQUIPEMENT : Long katana d'acier pur




CARACTÈRE DU PERSONNAGE


« Celui qui a des connaissances, on le dit méchant ; celui qui est intelligent, on le dit fou. »


Et si l’on concatène les deux, a-t-on un méchant savant fou ? Ou plutôt une personne intelligemment folle (en d’autre termes, un autiste) ? Rien de tout cela. Plus simplement : on a Toshishiro. En réalité, toute la pourriture de son âme peut se percevoir à travers ses yeux, affichant toujours un air lui correspondant à la perfection : hautain, sadique, sans pitié, vicieux, pervers. Ouais, tous ces adjectifs sont plutôt appropriés à une description caractérielle de notre cher Toshi. Oui, tant qu’à faire, autant l’appeler par son surnom, vu qu’il déteste son prénom entier. Et puis, le raccourcissement de ce nom est d’autant plus bénéfique qu’il est beaucoup plus facile à retenir, et c’est ce que ce dernier désire. Chacune de ses victimes retiendra son nom, ou du moins les familles des victimes… Car rares sont les personnes qu’il a pu épargner au cours des multiples crimes, assassinats, et meurtres qu’il a pu commettre. Oui, vous pouvez le constater, Toshi a le cœur sur la main, mais jamais le sien. Amis de la tendresse, de la poésie, ou encore du savoir-vivre, fuyez, rebroussez chemin, et priez pour ne jamais tomber sur notre cher Yakuza. Car lui déteste les gens maniérés, il haït la haute bourgeoisie, la seigneurie, et toutes ces choses qui peuvent créer des êtres hautains d’une manière purement héréditaire. C’est d’ailleurs le seul des principes de Toshishiro qui est louable. En effet, il pense sincèrement que l’hérédité ne créé en rien un être supérieur, et qu’un homme pauvre et courageux a bien plus de mérite qu’une personne noble et faible, peureuse. Oh, mais ne vous inquiétez pas, notre Yakuza se croit tout de même supérieur à tout, et n’a aucun soucis d’argent. Prétentieux ? Fort probable, oui. Mais il s’en fiche royalement. Le jour où il connaîtra une défaite, peut-être se remettra-t-il en question, mais, pour le moment, il n’a ni l’envie, ni la modestie nécessaire à agir de la sorte. Il a envie d’être célèbre, il l’est d’ailleurs assez dans son pays natal, mais pas pour une raison louable. Il aime voir la peur sur le visage des personnes qu’il croise, il aime voir son nom sur une affiche, avec une prime au-dessus de sa tête. Il y a très peu de choses qui lui font autant plaisir que sa sombre notoriété. Oui, Toshisiro est un criminel, et pas des moindres. Il serait capable d’assassiner une personne dans la rue parce que sa tête ne lui revient pas, ou encore d’égorger un enfant pour son propre plaisir, d’ailleurs, il aime jouer avec ses victimes, leur laisser croire qu’il est possible qu’ils fuient, avant de les assassiner, avec finesse ou sauvagement, il s’en fiche : la fin justifie les moyens.
Malgré toute cette sombre barbarie, ne vous méprenez pas, Toshishiro est à la fois cultivé, et surtout très intelligent. Son maniement des mots est très peu souvent égalé, en effet, il peut réussir à séduire une femme pour assouvir ses besoins charnels, peut réussir à convaincre une âme assez faible du bienfondé de sa cause alors qu’elle n’a pas lieu d’être, mais, surtout, sait employer à la perfection les mots qui blessent. En une phrase, il peut détruire quelqu’un mentalement, ce qui amplifie au mieux son sadisme. Par la suite, cependant, il n’agit pas par folie, mais simplement par plaisir, mais n’a en aucun cas un problème mental. Pour se distraire, certains aiment pratiquer un sport, d’autre aiment manger, ou jouer aux échecs ; lui aime tuer. Mais ceci n’est en aucun cas dû à un traumatisme profond. Vous le verrez plus bas, il n’a jamais été abandonné, ou trahis, il avait même tout d’un enfant heureux. Cependant, il est bien plus heureux avec sa vie actuelle. Sa jubilation est profonde lorsqu’il se lève la matin, et n’a aucune idée de quelle crasse il va commettre : meurtre, viol, assassinat, pillage... Bon, après, il ne saute pas forcément sur tout ce qui bouge, et il y a bien de nombreux jours où il n’a assassiné personne. Cependant, qu’il soit dans un jour sombre ou non, il garde toujours son air décontracté, et semi-amusé, en d’autre termes cet air hautain qui le caractérise si bien. Au final, il accumule tous les défauts qui font de lui un ennemi parfait, mais possède tout de même quelques alliés, à savoir les hommes sous son ordre. Il en apprécie quelques-uns, en méprise d’autres, mais s’est juré de ne rien leur faire tant qu’ils ne le trahiront pas, et lui resteront loyaux, chose qu’il essaye bien entendu de leur rendre au mieux. Cependant, il n’est pas un chef exemplaire, et ça, le clan Oni le sait bien. Il s’accorde autant de liberté qu’il en accorde à ses hommes…Mais les trois jours par semaine où il s’investit dans son clan, ils ont intérêt à lui obéir au doigt et à l’œil, sous menace de mort. Cependant, malgré son indifférence et sa cruauté apparente, il éprouve un profond plaisir à diriger, à donner des ordres à ses hommes. Au fond, son détachement n’est pas total, et il défendra tous les hommes qui lui sont dévoués, sans pour autant se sacrifier pour eux. En somme, une sorte de démocratie dictatoriale, diriger ses hommes tel un dictateur, mais leur accorder une liberté plutôt vaste.
Ah au fait. Il affiche un mépris particulièrement puissant envers la population de son pays natal, à savoir Suna... Ce mépris est d’autant plus amplifié qu’il en est l’ennemi public numéro 1. Après tout, n’est pas ex-compagnon du Kazekage qui veut. Et après toutes les souffrances qu’il lui a causées, il est paradoxalement d’autant plus chassé à cause de cela que de sa dangerosité, qui est pourtant bien élevée. Oh, mais ne vous en faites pas, il éprouve aucune nostalgie, et encore moins de remords envers ses anciens agissements. Son idylle avec la Kazekage lui avait d’ailleurs montré qu’il privilégie fortement le plaisir charnel à l’amour. En réalité, il préfère désormais accumuler les conquêtes d’un soir, et tuer toute femme le lui reprochant. Par mystère absolu, cependant, il n’a jamais pu se résoudre à tuer Hoshizora, et lui-même ne sait pas pourquoi il ne l’a jamais fait. ;;
.



❝ PHYSIQUE DU PERSONNAGE




« Allez, viens avec moi, et arborons ensemble le chemin qui mènera à ta déchéance. »

Son émotion était grande. Pour ainsi dire, elle était au plus mal, elle tremblait, à la limite de la crise d’épilepsie, et pleurait l’intégralité des larmes de son corps. Cependant, ses yeux restaient grand ouverts, figés, sous l’influence de l’atrocité à laquelle elle venait d’être confrontée. Doucement, les forces armées des ninjas de son village essayèrent de la maintenir en place, et de lui soutirer, à chaud, l’intégralité des informations qu’elle pouvait donner sur l’auteur de ce crime. Ce fût une torture intense. La plaie que lui avaient infligée les récents évènements ne cessait de s’ouvrir sous l’effet de la douce lame qu’était les questions des enquêteurs. Mais, au plus profond de son âme, elle savait que des mots étaient nécessaires. Plus que des mots, en fait, une description, la plus complète possible, était même indispensable si elle voulait que les actes ignobles de cet homme soient châtiés. Alors, doucement, elle entrouvrit ses lèvres, et balbutia un descriptif, à chaud, de celui-ci.

« Il… il était grand. Très grand. A vrai dire, je pense qu’il dépasse une foule ambiante d’une demi-tête au moins. Mais il n’était pas imposant ! Non, au contraire, il était même plutôt maigre et svelte, il n’a pas du tout la carrure d’une brute, et n’a pas l’air d’un meurtrier… Enfin, je pensais cela avant de voir son visage, car celui-ci évoquait réellement tous les aspects de sa mentalité qu’il… a pu montrer. Au premier regard, à vrai dire, j’ai pu apercevoir du vice, de la perversion, de l’envie de luxure, mais surtout un air absolument hautain et méprisant. Son regard, à vrai dire, est celui d’un homme qui a toujours l’air amusé de vous, d’un homme qui est constamment en train de se moquer de vous, ou de vous mépriser intérieurement. Ce type de regard peut avoir provoqué bien des zizanies, et, même moi qui suis de nature relativement calme, lorsque nos yeux se sont croisés, j’avais envie de le gifler… Sinon, que dire d’autre… Il n’avait pas vraiment de caractéristiques physiques distinctives, il me semble, son nez, sa bouche, ses joues, ses sourcils sont tout ce qu’il y a de plus normaux, il me semble… Que dire de plus… Il a une pilosité noire, aux reflets bleutés, il porte notamment des cheveux courts et un léger bouc allant de sa lèvre inférieure jusqu’au bas du menton. Enfin, ne vous méprenez pas non plus, ce n’est pas un homme laid, et cela me tue de devoir l’avouer, cette pourriture… Mais par soucis de vérité, je dirais même qu’il est plutôt charmant, et que j’ai, comme une conne, succombé une nuit à ses charmes cette nuit… Il avait de beaux mots, c’était sûr. Mais je ne pouvais pas deviner que… que… »

Elle étouffa un sanglot. Les enquêteurs, septiques, la laissèrent reprendre son souffle, et calmer la tristesse que la pauvre femme affichait. Après quelques secondes, ils lui demandèrent de reprendre ses esprits, et de décrire tout ce qui pouvait concerner des détails vestimentaires ou des signes distinctifs, tels que bijoux, tatouages, et cætera. Encore une fois, elle n’avait pas envie de parler, mais la vérité devait toujours éclater. Elle continua

« Et bien, de ce que je me souviens, il portait des boucles d’oreille, deux simples anneaux… C’est tout. Par contre, il avait plusieurs tatouages, notamment sur les bras, des tatouages symboliques, et totalement identiques. Une symétrie apparente peut apparaître, car ils sont également placés aux mêmes endroits. La seule différence, ô bien importante que j’ai pu observer durant… enfin, vous savez quoi, était le mot « DEATH », dont chacune des lettres était tatouée sur un doigt de la main gauche. Enfin, il portait des vêtements simples, un sweat-shirt à capuche aux manches retroussées, noir et jaune, un pantalon blanc tacheté. Cet enfoiré… En plus d’être séduisant, il avait une certaine classe vestimentaire… Mais, les signes les plus distinctifs de sa tenue sont, je pense, son masque qu’il porte autour du coup, et son immense katana. D’ailleurs, c’est en enfilant son masque et avec cette même arme qu’il a, après avoir charnellement abusé de ma naïveté, assassiné… Mon enfant… Mon fils… Le pire dans tout cela, c’est que, après lui avoir sauvagement tranché la tête, sans raison, il m’a révélé son nom… « Toshi », qu’il disait. Je ne sais toujours pas pourquoi il m’a révélé son nom… Toujours est-il que s’il faut qu’il meure, je pense qu’il vous faudra également son nom. Mais prenez garde, cependant. Il avait l’air absolument ravi de l’annoncer. »



HISTOIRE DU PERSONNAGE


« Ma naissance est une guillotine »

‘‘Une naissance. Dans la plupart des cas, un bon présage, une bonne nouvelle. Il est vrai que donner la vie est souvent un acte heureux, de bonheur intense, une consécration, ou encore les fondations d’une magnifique histoire en passe de se créer. Mais qu’en est-il du reste ? Dans certaines mesures, la venue d’un nouveau nourrisson peut être le début d’un fléau, d’une catastrophe, pouvant aller de l’échelle locale à l’échelle planétaire. En l’occurrence, mes deux parents, à travers ma mise au monde, ont tout simplement créé un bourreau, une machine à tuer, une guillotine !’’

Cette citation, de la propre bouche de Toshishiro Ishikawa, est assez explicite, et est l’une des manières les plus objectives de décrire ce que ses parents ont créé. Hiraku et Satoshi Ishikawa, deux personnes, disons-le, absolument inconnues au bataillon. Des habitants de Suna lambda, sans ambitions particulières, à vrai dire. Son père était Juunin, chargé d’une petite équipe de Genins sans grand talents particuliers, tandis que sa mère était Chuunin, mais avait cessé toutes les activités Shinobis, afin de s’occuper de leur unique enfant. Ils le nommèrent Toshishiro, prénom en général précurseur d’une grande intelligence. Ce fût le seul point sur lequel ils ne se trompèrent pas. Mais faisons les choses dans l’ordre, et commençons par la naissance de ce dernier. Une naissance tout à fait banale, à vrai dire, un accouchement s’étant déroulé d’une manière tout à fait normale, la femme hurlant comme un bébé cochon à qui l’on arrache délicatement la peau, et l’homme debout à côté, ne sachant que faire devant la souffrance de sa femme, si ce n’est apporter un soutien mental plein d’amour. Pathétique. Une scène tout simplement niaise, beaucoup moins drôle à partir du moment où la femme cesse de souffrir. Cependant, fait très étonnant, juste après avoir hurlé à la mort et pleuré pour pouvoir respirer et s’aérer les poumons, Toshishiro sourit, visiblement content d’avoir fait hurler sa première femme. Les parents, eux, voyaient cela comme une bénédiction, un enfant rare, divin. Certes, il était rare, mais peut-être pas dans le bon sens du terme. Mais passons. C’est à partir de ce jour-ci qu’Hiraku et Satoshi décidèrent d’aimer leur fils unique, de leur prodiguer tout l’amour nécessaire à son développement, et de l’épauler à chaque difficulté rencontrée. Bien charmant tout cela, une scène pleine de bon sens, d’amour, dans l’opinion commune, de niaiserie et de pathétisme selon Toshi.

« Un bon élève est entouré par sa cour un meneur est cerné par sa bande. »


L’académie. Point de passage obligatoire, tournant majeur de la vie d’un jeune ninja, patati patata. Le nourrisson qu’était notre protagoniste étant devenu un enfant, ses parents purent vite constater que l’épisode du bébé souriant fut très vite achevé, laissant place à un enfant plutôt froid, sec, légèrement capricieux, mais surtout méprisant. Il se prit un nombre incalculable de raclées de son père, car, dès lors qu’il fut doté de parole, il lui arrivait de parfois contester l’autorité parentale. En fait, il contestait l’autorité tout court, en général, qu’elle soit parentale, administrative ou scolaire. Un rebelle, un sale môme, comme diraient les anciens, un être libre, comme dirait Toshishiro. Quoi qu’il en soit, c’est une appréciation mitigée qu’avaient les professeurs à son sujet. Oui, il était rebelle, refusait de travailler lorsqu’on essayait de le lui imposer, mais d’un autre côté, il était brillant, il excellait dans tous les domaines, que ce soit sur papier, en théorie, ou encore en Taijutsu ou en Ninjutsu basique. Un travail correct, bien fait, mais pas sur commande, tout ce que ces misérables responsables d’élèves détestaient. La frustration d’avoir un potentiel énorme qui refuse de se fatiguer lorsqu’on lui demande ne serait-ce que de lever un doigt. Sans compter les bonnes réponses données à voix hautes sans lever la main lors d’une question publique d’un professeur, suivie d’un « vous êtes débiles ou quoi ? » adressé à ses camarades. Remarque tout aussi désobligeante qu’inutile, affichant à la perfection l’arrogance du sale gosse qui se trouvait en face d’eux. D’ailleurs, Toshi était conscient de son arrogance, conscient du fait qu’il était réellement une mauvaise personne, mais cela l’amusait plus qu’autre chose, et les deux trois gros cancres de la classe en firent même l’un de leur leader de groupe, une sorte de « chef de la récréation ». D’ailleurs, personne n’osait réellement s’en prendre à lui, et ce même face à l’une des pires provocations du jeune Ishikawa. ‘’ Y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes !’’

Enfin, bref. A l’âge de 8 ans, Toshi devint Genin. Ses parents le félicitèrent, mais lui s’en foutait royalement. Il était ambitieux, et avait envie de gravir des échelons dans la société du village du vent, c’est pourquoi il accéléra son rythme de travail lorsqu’il en eut envie. Au fil du travail constant, sans pour autant trop se fatiguer, il s’améliora petit à petit, et ce n’est certainement pas l’équipe de boulets avec un sensei pourri dans laquelle il était tombé qui apporta une grande contribution au bambin. La preuve, demandez-lui aujourd’hui le numéro de son équipe, et le nom de ses membres, il serait incapable de vous répondre. Des beaux boulets, inutiles. Il essaya tant bien que mal de les apprécier, mais en vain. En réalité, il n’appréciait pas grand monde, mis à part sa mère, au moins un peu. Enfin, si par «apprécier », on entend « tolérer l’existence », bien évidemment. C’est dans l’indifférence la plus générale qu’il rentrait chez lui le soir, qu’il répondait sèchement aux questions de sa veuve de mère. Ah oui, avais-je oublié de dire que le père de Toshishiro était décédé ? Futilité, à vrai dire. Un ninja mort en mission, parmi tant d’autres, qui ne laissa aucun héritage à son fils puisqu’il n’en avait pas. « Ishikawa » n’était qu’un nom, même pas un clan. En soit, cela ne dérangeait pas plus que ça l’enfant, qui avait été à l’enterrement comme s’il avait regardé les nuages, avec un regard indifférent, vide. La mort de son père n’était pour lui qu’un détail, seulement fâcheux parce que le temps passé à regarder des ninjas enterrer le corps était du temps qu’il aurait pu consacrer pour lui, à glandouiller tranquillement dans sa chambre, mais passons.
Dans un rythme de vie plutôt monocorde, il passa avec succès l’examen Chuunin à l’âge de 12 ans, sûrement parce qu’il avait la flemme de le passer avant. Ayant accédé à ce grade, il commença également à éprouver du mépris pour sa mère, envers son manque flagrant d’ambition, elle qui, à 36 ans, était au même grade Shinobi que son fils 24 ans plus jeune, et qui s’en contentait. A quoi bon se dire Sunajin, ou Ninja, si l’on n’a pas l’ambition d’atteindre le plus haut grade possible ? Certes, il faut de tout pour faire un monde, mais pour Toshi, savoir qu’un lien de sang avec une personne aussi inutile existe était plutôt gênant. Mais bon, il tolérait sa mère. Elle cuisinait bien.

Vint par la suite un grand passage vide dans la vie de l’adolescent Ishikawa. Entre l’âge de 12 ans et 16 ans, il décida de ne plus rien faire, plus aucune mission, plus aucun service rendu au village de Suna, rien. Évidemment, cela faisait hurler les dirigeants, provoquait beaucoup de bruits aux conseils de village, mais Toshishiro était bien conscient qu’ils ne pouvaient pas se permettre d’exclure un utilisateur de Koton du village du vent. Au fait, si, il avait bien eu un héritage de son père, c’était la manipulation de l’acier, dont il apprit à se servir en même temps que sa seule affinité de base, le Fuuton, qu’il développa peu d’ailleurs. Plus que le Koton, il savait également manipuler le Jiton, de sa mère cette fois. Savoir générer de l’acier, tout comme le manipuler et le déplacer à souhait, voilà une capacité que Suna cachait jalousement, de tels Shinobis étaient rares. Le jeune Ishikawa en était conscient, et, plus que de s’en vanter, il s’en servait également pour éviter les missions trop fâcheuses ou ennuyantes. Cependant, quelques semaines après ses 16 ans et demie, sa soif d’ambition reprit le dessus, et c’est alors qu’il obtint le rang de Juunin quelques mois plus tard, le temps d’avoir un peu plus que 17 ans. Il refusa cependant les forces spéciales, les anbus, car ceci était à la fois très fatigant et prenait trop de temps. Jusqu’à ce jeune âge juste avant la majorité, Toshishiro n’était donc qu’une personne horriblement malsaine, sans cœur, médisante, méprisante et irritable. Une liste de défaut qui ne cessera de s’accroître dès lors qu’il atteignit la majorité.

« La perversité, c’est l’art de transformer le bien en mal. »


Dix-sept ans. L’âge de la connerie, l’âge inutile, car situé pile poil entre les 16 ans et les 18 ans, deux années importantes d’une vie, dans la plupart des cas. Entre les deux ? Le néant, une année d’errance nonchalante sans intérêt. Mis à part l'acquisition du rang de Juunin, rien ne se déroula de particulier dans la vie du jeune homme. Quoique…

Se décidant enfin à se démener pour son village tester tous les jutsus qu’il s’était découverts sur des êtres humains. Cela ravit fortement le Kazekage qui était alors en place, qui se fit d’ailleurs un malin plaisir à donner les pires missions, celles dont personne ne voulait, à Toshishiro. Pensant l’embêter, il lui rendait là un fier service. Quoi de plus facile de tester ses techniques sur des nukenins, à ramener au village « morts ou vis » ? Enfin, « ou vifs »… Rolling Eyes . Enchaînant les missions, multipliant les atrocités, il commença à se faire une réputation, certes, mauvaise, mais légitime, de « tueur argenté ». L’Ishikawa se découvrit alors deux passions : la notoriété, et l’assassinat. Quelle jouissance ! Se promener dans les rues, et voir les gens se retourner, se chuchoter des choses à l’oreille, lancer un regard plein d’angoisse, de crainte, ou même de haine, Toshi aimait ça. Il aimait être le centre d’attention, même pour les plus sinistres raisons. Quant à sa passion pour l’assassinat, il la développa au fil des missions. Aucune de ses victimes ou des sujets de la mission ne survivait, et ce, même lorsque l’ordre était donné de ramener la victime vivante. Il se sentait fort, il se sentait grand, important, comblé, lorsqu’un cadavre était à ses pieds. Quel être vicieux.

18 ans. La majorité. Mis à part sa mère, personne ne lui avait souhaité son anniversaire. Tant mieux, il ne décevra personne d’autre en ne remerciant pas en retour. Attendez… Depuis quand Toshi perdrait du temps, ne serait-ce qu’une seule seconde, à essayer de trouver de bons mots pour ne pas décevoir des gens ? Peut-être à partir du jour où il croisa cette fille dans la rue. Pour ainsi dire, il ne l’avait encore jamais croisée, ou alors il ne lui avait jamais prêté d’attention particulière. Mais il s’obligeât intérieurement à constater qu’elle était belle. Un corps svelte, fragile, presque squelettique, le tout orné cependant d’un visage absolument sublime. Non, ce n’était pas l’avis de Toshishiro, mais une remarque objective. Pour le jeune Ishikawa, cette fille était pas mal, à son goût. Une candidate parfaite à l’un de seuls pêchés auquel il n’a pas encore goûté : la luxure. C’est donc tout naturellement qu’il, pour la première fois avec un sourire qui avait l’air naturel et pas sarcastique, alla engager la conversation. Le début d’une histoire longue, et particulièrement marquante.

L’idylle était forte pour Hoshizora, c’était une banalité, un nouvel élément ajouté un son rythme de vie monotone pour Tohsishiro. C’était habituel, les belles paroles qu’il avait utilisé pour la séduire avait fait d’Hoshizora une nouvelle personne à consulter tous les jours, en plus de sa mère. Cette dernière était d’ailleurs contente pour lui, aimant toujours son fils aveuglément, et lui souhaitant bonheur, plénitude et prospérité. Un nom bien compliqué pour désigner le moyen le plus simple d’avoir une activité charnelle fréquente. A vrai dire, seul Toshishiro était satisfait pleinement de cette relation. Lui avait de quoi subsister à tous ses besoins charnels, et une personne qu’il, inconsciemment, appréciait aussi plus ou moins. Cependant, de son côté, Hoshizora ne pouvait pas se satisfaire de cela, et Toshi le savait. Mais il s’en moquait. Il n’était pas l’homme intentionné qui irait courir chez sa partenaire avec un bouquet de roses à la main. Mis à part en tout début de relation, où il s’efforça être un homme plus ou moins correct, « pour voir ce que cela faisait », il se comportait avec elle comme si c’était une simple personne, tandis qu’elle se démenait pour lui, et était capable de tout et n’importe quoi pour lui. Jusqu’à se mutiler, à vrai dire, pour tenter de le faire réagir, de susciter ne serait-ce qu’un infime geste d’amour… Ses automutilations lui eurent d’ailleurs apporté l’interdiction de côtoyer l’être qu’elle aimait par son père. En effet, leur relation était déjà très mal perçue dans la famille de sa partenaire, et c’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Heureusement pour Toshishiro, elle était plutôt rebelle, Hoshi. Et ils continuèrent de se voir, en secret. C’était chiant, il fallait réfléchir à des endroits où se cacher. Chose qui s’avéra plus simple lorsque l’Ishikawa eut 20 ans, soit après deux ans de relation. En effet, Hikaru Ishikawa, sa mère, décéda tragiquement, lors de la mission annuelle à laquelle elle était conviée, laissant la maison libre pour un jeune couple. Enfin, pour pouvoir surtout être cachés lors des fois où ils décident de se voir, car Toshi refusait qu’Hoshi habite chez lui. Enfin tranquille, dans une maison vide. Sa mère lui manqua un peu quand même, mais tant pis, il mangerait autre part. La mémoire de ses parents lui importait peu. Rien ne le retenait à Suna, mais une flemme énorme de bouger l’empêchait de quitter ce village qu’il n’appréciait guère. Enfin, cette paresse prit bien évidemment fin, après trois longues années…

« En amour, la seule victoire, c'est la fuite. »


Déterminé. C’est le mot que l’on pourrait employer pour déterminer l’état mental actuel de Toshi. Pour une fois, la flemme, et n’importe quelle de ses ambitions noires étaient mises de côté, pour laisser place à une détermination, non plus honorable, qui était celle de se barrer. Depuis que la raclure de père d’Hoshizora était au pouvoir au village de Suna, il avait encore moins envie d’obéir. D’autant plus que cette dernière n’était, au final, devenue qu’une personne banale, à laquelle il avait recourt pour subvenir à ses envies sexuelles, et dont il n’avait strictement plus rien à faire. Elle souffrait, il le savait, mais son intérêt pour la question était aussi élevé que celui d’un Kazekage pour un genin de Kumo. Faible, donc. Il n’avait pas d’affaires à prendre, il n’avait aucun objet auquel il tenait particulièrement, si ce n’est son sabre d’acier pur, qu’il avait trouvé sur un ninja lors d’une mission, et qui coupait suffisamment bien pour s’accorder les faveurs de l’Ishikawa. Cédant une dernière fois au vice, il décida de côtoyer une dernière fois Hoshizora avant de se barrer. Et si elle tentait de le retenir, il la tuerai. Il n’avait que faire d’une calamité de plus, d’une personne qui se laisser guider par un amour aveugle. « Amour ». Pfeuh. Quel mot immonde. Phonétiquement immonde, au sens faussé et multiple, surtout pour Toshishiro. Il ne savait pas ce que c’était, et ne le saura jamais. Tant qu’il a à boire, et de quoi succomber à sa perversité, rien ne pourrait le convaincre d’ « aimer ». C’est dans ses pensées fallacieuses qu’Hoshizora arriva chez lui. Acte final.

Elle était à lui. Il la possédait. Bien évidemment, il se sentait fort, puissant, dominateur. Il était tyrannique, sournois, sauvage. Cela ne semblait point déplaire à la personne qu’il tenait fortement dans les bras. Elle voyait ça comme une sorte de jeu de retour à l’instinct animal, opposant de la résistance, multipliant les arrachements multiples d’épidermes du dos de l’homme. Lui voyait ça du même œil, mais pas en tant que jeu. Lorsqu’il la portait par les hanches, soulevant son corps suintant sous l’effort, il ne voyait là qu’une personne à sa merci, une personne dont il possédait le corps, le cerveau, comme un dictateur face à une personne de sa population. La personne en question était particulièrement attirante, son corps magnifique se maniait à la perfection, les doigts de l’homme s’inséraient dans chaque parcelle de chair de la jeune femme qui souffrait, mais forçait son esprit à apprécier cette douleur aigüe, apprécier la violence bestiale de son partenaire. Peut-être son instinct féminin savait que c’était la dernière fois, et c’est certainement pour cette raison qu’elle se forçait, malgré elle, à apprécier la scène minute par minute, seconde par seconde, jusqu’au bouquet final.

Le corps en sueur à cause de l’effort, il laissa sa partenaire se rhabiller face à l’un des nombreux miroirs, le temps pour lui de se laver rapidement, et de s’habiller. Quand il revint, elle était toujours là, devant les miroirs, à se contempler, plutôt d’une manière pensive que narcissique. C’était le moment. Il s’approcha d’elle, aussi furtivement et discrètement qu’un prédateur fondant sur sa proie, puis, posant la tête sur son épaule, il chuchota ces mots, tranchants, à l’oreille d’Hoshizora
« Je pars, c’est terminé. Je quitte Suna, et si tu essayes de m’en empêcher, je te tuerai. Soyons francs, je ne t’ai jamais aimé ! »

Elle tenta de protester. Pauvre d’elle, victime de la cruauté de son homme. Il l’avait prévenue. A peine entrouvrit-elle les lèvres qu’il lui asséna un coup de poing en revers d’une violence inouïe, accrue à l’aide de l’acier, qui lui endommagea fortement la tempe et lui brisa l’os de l’arcade, lui causant un évanouissement direct, suivit d’un fort afflux sanguin. S’écroulant au sol dans une violence inouïe, sa colonne vertébrale craquela sous le poids mort de son corps svelte. Cependant, elle avait pris la peine d’hurler pendant le coup. Il fallait agir vite, avant que l’un de ces idiots de Sunajin ne s’en mêle, et ne lui fasse perdre du temps. Dégainant son katana, il le plaça sous le cou de la Sakyuu, prêt à lui asséner le coup fatal, à succomber encore une fois à son envie meurtrière, d’assassiner la femme que l’amour avait tant ravagé, tant affaibli… Il n’en fit rien. Quelque chose retint sa main. Lui-même serait incapable de dire quoi. Tant de mots inconnus à son vocabulaire, des mots du champ lexical de la compassion, de la pitié, sûrement. Il se refusa de l’avouer, et essaya de se convaincre qu’elle n’en valait pas la peine. C’est d’ailleurs ce qu’il répondrait si on le lui demandait, sachant qu’une partie, profondément enfouie en lui, aurait hurlé le contraire. Mais cette partie était bien trop enfuie pour qu’elle puisse ressurgir un jour. Bref, il laissa la femme telle quelle, gisant sur le sol, avant de prendre la fuite, tout en jetant à terre son bandeau du village du vent. Il était bien laid, ce symbole, et le rayer d’un trait horizontal aurait été un acte inutile, une perte de temps. Il était bien plus qu’un ex Sunajin, qu’un nukenin, qu’un déserteur.

Il était Toshishiro Ishikawa.

« Beau-père, fût-il de sucre, est amer. »


Liberté. Quand tu en entends parler, elle est utopique. Quand elle se présente à toi, elle est magnifique. Libéré de son village, de son Kazekage pourri, et de la femelle stupide qui s’était trop attachée à lui. Il se promenait pour la première fois hors du désert, avait réussi à fuir le pays du vent, et à découvrir de nouveaux horizons. Bon, d’accord, il se foutait des beaux paysages, et de l’inconnu, patati patata, mais il était tout de même heureux de pouvoir sortir sans avoir d’endroit où aller. Le logement n’était pas un souci, il pouvait bien tuer le propriétaire d’une cabane ou d’une maison isolée pour y passer une nuit. Un fardeau pesait cependant sur ses épaules : Shibien Sakyuu. Son ex-beau-père, très remonté contre lui. C’était chiant. Même lorsqu’il avait fait vraiment en sorte que sa fille ne le côtoie plus, il fallait encore qu’il râle… Certes, Toshi ne l’avait pas rendu dans un état réellement correct, mais ce n’était là que broutille… Enfin, pour lui. Il était désormais recherché par les meilleurs shinobis de Suna, qui se dévouaient corps et âme pour retrouver le jeune homme, dont la notoriété commençait à s’élever à l’échelle internationale. Tant mieux ! Le plus drôle fut lorsqu’il se retrouva face à 5 des ‘’meilleurs’’ ninjas de Suna. Très amusé, Toshishiro s’occupa de leur cas, un par un, bien que ceux-ci attaquaient en même temps. Sa peau n’ayant même pas subi la moindre égratignure, il se trouva debout face à dernière victime, à genoux, sur le sol, le suppliant de l’épargner. Lui coupant un doigt d’un geste vif, l’Ishikawa éclata de rire, avant d’ajouter

- Quelle bonne idée ! Va donc dire au vieux Shibien que s’il veut ma peau, qu’il envoie des shinobis, et non des hommes dignes de l’académie. Ou alors qu’il vienne lui-même ! Ah, et aussi, va hurler partout en pleurnichant de la même manière que le pire cauchemar de cette ère est enfin arrivé. Préviens toute personne que tu croiseras que tu as été la première et dernière personne épargnée par Toshi !

« Toshi ». C’était court, simple, sobre. Les gens retiendraient mieux ce surnom que son réel nom-prénom, un peu long. Éclatant de rire, il regarda le pleurnichard détaler à toute vitesse, hurlant la mémoire de son doigt. Pathétique. Un adversaire à sa taille aurait été tellement plus drôle, tellement plus intéressant. Plus le combat aurait été dur, plus la victoire serait belle. Son vœu fut exaucé, 1 ans plus tard.
Toshishiro avait alors 24 ans. Arpentant un sentier vide dans un pays qu’il serait incapable de situer, de mémoire, une vague embrasée lui frôla le visage, qu’il avait eu le réflexe de reculer. Au millième de seconde prêt, le bout de son nez aurait flambé. Tournant hâtivement la tête, il aperçut celui qu’il attendait depuis si longtemps. Shibien Sakyuu.

- Vous voilà enfin ! Vous vous êtes perdu en route ? Je me suis pourtant arrangé pour ne pas être trop difficile à trouver…

- Ferme-la ! Sale merdeux !

Il n’était pas prompt au dialogue. Il voulait tuer le tortionnaire de sa fille, il lui souhaitait le plus grand mal du monde, il lui souhaitait une mort lente, une mort douloureuse, de ses propres mains. C’est alors que le combat s’engagea, Toshishiro utilisant toujours les mots vexants, se servant de la rage de Shibien, qui lui prodiguait des insultes que même moi je ne vous écrirai pas. Une lutte intense. Le feu contre l’acier. Le brasier contre le métal. Un combat qui s’enchaîna plusieurs heures durant, chaque seconde obligeant les deux hommes à se donner au maximum pour venir à bout de leur adversaire. Ils le savaient, l’issue finale de ce combat était la faucheuse. Pour la première fois, l’Ishikawa était réellement en difficulté. Pour la première fois, il avait effacé ce sourire moqueur de son visage, arborant désormais un ton grave, sévère, et énervé. L’homme qu’il avait en face de lui était puissant, très puissant, et il l’avait sous-estimé. Fortement. Cependant, la réciproque était tout aussi vraie, et Shibien avait également beaucoup de mal à tenir tête au bourreau de sa fille. Au bout de quelques heures, cependant, les choses s’accélérèrent, et deux éléments clés firent pencher la balance en faveur de Toshi. Le premier était une lame embrasée de Shibien, qui entailla fortement l’épaule de l’Ishikawa, lui causant une douleur énorme qu’il s’efforça de masquer, tant bien que mal. Jamais il ne se rabaissera à hurler de douleur, aussi intense soit-elle. C’était cependant la première fois qu’un adversaire parvint à trancher sa chair, à lui percer la peau, et à faire couler son sang, en plus de le brûler. Ce qui fit entrer Toshishiro dans une rage folle. Rapidement, son poing s’entoura d’acier, et il asséna un coup énorme à la tempe du Kazekage, ce même poing qui avait massacré la fille de ce dernier, coup auquel il ajouta cependant une puissance dix fois supérieure. Ceci le fit flancher, vaciller. Il perdit l’équilibre, et chuta sur son genou gauche, gardant cependant le pied droit fermement ancré au sol. Il ne voulait pas tomber face à cet homme. C’était le moment. Sans pitié aucune, sans amusement aucun, Toshishiro s’empara de son katana, et trancha la gorge de Shibien d’un geste vif. Cet homme qui lui avait causé tant de soucis, mourut de façon honorable, la tête haute, face à une personne face à qui il avait donné son maximum. Mais sa haine ne put point vaincre la rage meurtrière du criminel. De sa lame imbibée du sang du vieux Sakyuu, il écrit sur le sol, à côté du cadavre qu’il laissa tel quel, ‘’ci-gît Shibien Sakyuu, Yondaime Kazekage, mort de la lame de Toshi.’’ Il n’y avait rien d’autre à ajouter. Il s’était définitivement séparé du plus gros fardeau qui le liait encore à Suna. Sans rien dire, se tenant l’épaule, il boita vers la maison la plus proche, avant de feindre la douleur pour se faire soigner et avoir une nuit gratuite. Nuit durant laquelle il assassinat la personne qui l’avait soignée, dès que son épaule lui fit un peu moins mal, avant de prendre la route vers une destination bien précise cette fois : le pays des sources chaudes, pays indépendant le plus éloigné du village de Suna.

« Ma justice est plus criminelle que le crime. »


Le pays des sources chaudes. C’est loin, bordel de merde ! Toshi ne s’en était point rendu compte avant d’effectuer le voyage à pied, mais il a pu le constater par lui-même, en marchant d’un pas banal, nonchalant, en prenant repos ou refuge dès qu’il le souhaitait, il mit 6 mois à arriver dans ce foutu pays. Cependant, dès le premier regard, il sut que cet endroit était fait pour lui. Il ne portait pas son nom pour rien, et à perte de vue, il y avait des bains chauds, n’attendant plus que des grosses feignasses sans but dans la vie ne viennent y prendre refuge. C’était sans compter l’attaque furtive d’un illustre inconnu, qui se jeta sabre à la main sur Toshi, qui entreprit de dégainer également le sien. Sabre contre sabre les hommes se regardèrent dans les yeux dans les yeux, l’Ishikawa arborant son sourire et son regard méprisants habituels, l’autre affichant un air je-m’en-foutiste total, comme s’il était en train de faire une activité on ne peut plus banale. Le nukenin de Suna ouvrit cependant les hostilités.


[color=white]- La dernière personne qui a osé m’attaquer par surprise n’est actuellement plus de ce monde. Je peux au moins savoir ton joli nom, poupée ?
- Le dernier homme qui m’a appelé poupée doit avoir son corps noyé dans l’une des sources chaudes.
- Oh, votre bain romantique s’était si mal passé ?


Plutôt que de répondre, l’interlocuteur de Toshishiro rigola, rengainant son sabre. Bizarrement, ce dernier l’imita, avant d’écouter ce que celui-ci avait à dire


- Tu as du cran, et du répondant. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu affaire à un homme qui avait des couilles, et qui n’est pas parti en pleurant en déposant toutes ses affaires à mes pieds à la vue de ce symbole.


Montrant un écusson au niveau de sa clavicule, il répondit au regard interrogatif de Toshi


- Le Mon du clan Oni, l’un des trois grands clans Yakuza. Allez, tafiole, viens avec moi ! Si tu ne connais pas les Yakuza,s c’est que tu partages nos idéologies. Sinon, tu serais soit mort, soit terrifié à ma vue.
- Tu as de la chance que j’aie du temps à perdre !


Sans savoir pourquoi, l’Ishikawa faisait confiance à cet homme. Mieux que ça, il éprouva un sentiment de sympathie envers lui… Bien la première fois que cela lui arrivait. Il venait de rencontrer une personne qui lui ressemblait beaucoup, mentalement parlant, et c’est pourquoi il lui accorda de son temps. Cet homme avait du cran, et Toshi préférait cela à toute autre personne n’ayant aucun répondant.


- Au fait, c’est quoi ton joli nom ?
- Toshishiro Hishikawa. Mais appelle-moi Toshi poupée !
- C’est marrant, ce nom ressemble presque à un éternuement. Pour ma part, c’est Hayao.


Première conversation, ouvrière de la première et seule réelle amitié de Toshi. Cet homme lui révéla à peu près tout ce qu’il y avait à savoir sur le clan Oni des Yakuza. Ces hommes avaient les mêmes principes que l’ex-sunajin, ils étaient pervers, vicieux, pédants pour certains, prétentieux pour d’autres, et leur seule ambition était d’agir selon leurs envie du moment, dans l’unique but de s’amuser et de faire du bordel là où ils en avaient l’occasion. Si bien qu’il décida de rejoindre ce clan, directement au rang de Bras-Droit d’Hayao. La compagnie de ce dernier le satisfaisait, ils se marraient bien, avaient toujours une insulte à lancer l’un envers l’autre. Les autres membres du clan, eux, acceptèrent rapidement Toshi, mais la réciproque était fortement atténuée. Enfin, il tolérait leur existence serait une expression plus juste, bien que certains étaient plus appréciables que d’autres. Ayant enfin trouvé une place qui lui convenait, il resta deux ans au sein des Oni avant qu’Hayao ne périsse, de la main d’un anbu du village de Konoha. Pour la première fois, Toshishiro éprouva de la peine en apprenant la mort de quelqu’un. Pour la première fois, il enterra quelqu’un avec le regret de ce qui c’était passé. Mais il ne se laissa pas déprimer, et ne versa aucune larme. Jamais. D’autant plus que le testament de l’Oyabun Hayao était formel, Toshi était désigné à la succession à la tête du clan Oni, ce qu’il accepta avec plaisir, découvrant un nouveau loisir, celui de diriger des hommes, et d’avoir plusieurs personnes sous son ordre. A la mémoire de son défunt unique ami, il décida de prêter serment d’allégeance aux Yakuzas, en jurant de ne jamais s’attaquer aux autres clans sans raisons valables, et en faisant respecter le code de l’honneur Yakuza, le gokudo, à ses nouveaux hommes sans pour autant le respecter lui-même. Il faut pas déconner, s’il a quitté Suna, ce n’est pas pour qu’on lui impose de nouvelles règles.


Bref, à 25 ans, et depuis cet âge, il devint l’une des personnes les plus recherchées de tous les pays, sa notoriété ne cessant de s’accroître. Sous ses ordres, le clan Oni a pour mission de mêler l’utile à l’agréable, en semant trouble, zizanie et bordel là où ils le pouvaient, quand ils le pouvaient. Avec le temps, ils devinrent également de grands fournisseurs spécialisés dans la drogue et la prostitution, dont la consommation gratuite ravissait Toshishiro. Pour la première fois de son existence, il était pleinement comblé, et heureux. Plus que jamais, il connait désormais cette liberté qu’il avait tant désiré, et dispose de cette notoriété qui lui fait tant plaisir. De plus, s’étant enrichi grâce à tous ses réseaux, il s’est construit un palace à la hauteur de sa mégalomanie, avec bain chauds personnels toujours rempli de quelques femmes.
A 36 ans, Toshishiro Ishikawa vit sa 11ème année consécutive à la tête du clan Oni, sa 11ème année de bonheur.











Dernière édition par Toshishiro Ishikawa le Jeu 24 Jan - 16:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Toshishiro Ishikawa
Silvered Killer 銀キラー
Toshishiro Ishikawa


Messages : 33
Date d'inscription : 25/12/2012

Dossier Shinobi
Niveau de puissance: S
Grade: Chef du clan Oni (Yakuza)

Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. Empty
MessageSujet: Re: Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine.   Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. EmptyMer 23 Jan - 23:15

Je le dis haut, fort, et fièrement, cette fiche est terminée, et prête à être jugée !!!!!

Oui, j'vous aurai même pas offert le plaisir d'atteindre un mois pour la faire (à trois jours prêt... Rolling Eyes)
Revenir en haut Aller en bas
Tairiku No Sanzoku
将軍 Le Shogun 将軍
Tairiku No Sanzoku


Messages : 166
Date d'inscription : 12/12/2012

Dossier Shinobi
Niveau de puissance: S
Grade: Oyabun du clan Ryu

Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. Empty
MessageSujet: Re: Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine.   Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. EmptyJeu 24 Jan - 0:20

Bon. Franchement c'est très bon. Pour moi ça sera OKAY !

P.S: il n'y a pas d'exams junin ^^
Revenir en haut Aller en bas
Toshishiro Ishikawa
Silvered Killer 銀キラー
Toshishiro Ishikawa


Messages : 33
Date d'inscription : 25/12/2012

Dossier Shinobi
Niveau de puissance: S
Grade: Chef du clan Oni (Yakuza)

Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. Empty
MessageSujet: Re: Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine.   Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. EmptyJeu 24 Jan - 16:14

C'est corrigé, chef ! Rolling Eyes
Revenir en haut Aller en bas
Hoshizora Sakyuu
Administratrice
Hoshizora Sakyuu


Messages : 61
Date d'inscription : 20/12/2012

Dossier Shinobi
Niveau de puissance: S
Grade: Rokudaime Kazekage

Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. Empty
MessageSujet: Re: Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine.   Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. EmptyJeu 24 Jan - 21:12

Et bien comme je te l'ai dis, une fiche extra, amusante à lire. On voit bien que tu cherches à devenir le roi des superconnards x) Hoshi te fera payer un jour, tu verras. Comme toujours, j'adore ta plume...
C'est validé pour moi ;D
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. Empty
MessageSujet: Re: Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine.   Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Croyez-le, mon amitié est bien plus dangereuse que ma haine.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» " J'aime les pipes... A fumer bien sûr. ♫ "
»  « Odi panem quid meliora. Ça veut rien dire, mais je trouve que ça boucle bien. »

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Setsuwa No Shinobi :: NAISSANCE DU SHINOBI :: Fiches de Shinobi :: Fiches validées-