Miyu YukiMembre
Messages : 1 Date d'inscription : 22/01/2013
Dossier Shinobi Niveau de puissance: D Grade: Genin | Sujet: Effet Miroir ¤ Miyu ¤ Fubuki ¤ Côté sombre Miyu Yuki [Terminée] Mar 22 Jan - 4:23 | |
| ¤ Effet Miroir ¤ Miyu & Fubuki ¤
¤ Côté sombre Miyu Yuki ¤
AGE : 14ans VILLAGE KIRIRANG : GeninNIVEAU DE PUISSANCE : DSPÉCIALITÉS : Kenjutsu - NinjutsuÉQUIPEMENT : Un Katana familial | Cette présentation est liée à celle de Fubuki Yuki | | Les textes des différentes parties se suivent | | Bonne lecture Invité |
Le noir est définitivement ma couleur... Je hais le matin...
- Reflet du miroir :
Face à la pensive, son double parfait se tenait-là, vaguant à ses occupations de débuts de journée, encore vaseuse et ronchonne, Miyu fixait sa sœur qui avait le réveil plus aisé qu'elle. Douce et légère comme une brise elle se déplaçait dans leur chambre avant que la tempête ne se lève et brise cette sérénité. Un vent oh bien plus violent que le sien, qui d'ailleurs s'était redressé, assis en tailleur et les cheveux ébouriffés...
Si la chevelure noire bleutée de Fubuki, sa jumelle, était lisse et tomber joliment jusqu'aux épaules de la belle, celle de Miyu partait en pique vers son visage, une frange presque aussi discipliné que celle de sa sœur, leur donnait un point commun. Déjà une façon de les différencier et sauf dans leur façon de faire, il n'y en avait pas beaucoup concernant leur physique. Rampant tant bien que mal vers le bout du lit avant de s'écrouler à plat ventre, la mal réveillée contemplait son reflet, réel ce coup-ci dans le miroir, depuis ses pupilles couleurs nuage de jour de pluie... Pas étonnant que l'on est l'impression qu'elle en faisait sortir des orages toute la sainte journée sous ses coups de sang... Avec les même petits yeux, elle guettait ceux de sa frangine, identiques, forcément, enfin presque, les siens étaient plus du genre nuage qui annonce la fin de l'averse, mais la couleur restait la même...
A peine avait-elle cligné ces derniers quelque fois lâchant ainsi sa cible du regard, qu'elle pouvait finir de constater sa moitié totalement paré à sortir, alors qu'elle n'avait même pas elle-même commencer à se préparer. Des litres d'eau plus tard, les idées enfin à peu prés en place, Miyu pouvait enfiler rapidement la tenue de base de son toit, une humble combinaison ninja noire-grise, des plus traditionnelles. Toujours pieds nus, forcément sans Fubuki elle oubliait tout derrière elle, Miyu passait devant ses affaires mollassonne en route vers sa routine...
Enjoy … !
- Reflet d'âme:
Dernière arrivée comme toujours et bien que l'on l'attendait pour commencer le premier repas de la journée, aucune remarque sur son retard ne lui était fait, c'était pourtant à peine si elle saluait l'assistance d'un geste las de la main. Non, non Miyu n'était pas du matin, quoi qu'en fait elle n'était pas tellement plus gracieuse le reste de la journée, cette sale gamine avait un côté teigneux et capricieux d'enfant aussi gâtée que surprotégé. Quoi qu'elle fasse, rien ne lui était vraiment reproché et Miyu le savait très bien, cela ne la gênait en rien d'en profiter avec excès, le temps lui avait appris à donner le change d'une illusion d'enfant prodige auprès du patriarche de la famille, leur père à elle et sa soeur qui ne profitait malheureusement pas des mêmes faveurs. A croire, que bien qu'elles soient nées à deux, cette maison n'avait de place que pour une seule d'entre elles, aussi grande soit son affection pour sa soeur, être relayé au second plan n'était pas du goût de notre princesse mal habituée.
Égoïste et nombriliste, certes un peu, c'était vrai, du haut de ses quatorze années, Miyu croyait déjà que le monde lui appartenait, elle était extrême et spontané, les conséquences sur tout, elle s'en fichait. Son quotidien n'était rythmé que par ses volontés et aux diables ceux à qui ça ne plaisait pas, elle n'en avait que faire, téméraire, obstiné et tête brûlée, elle était du genre à ne pas savoir s'arrêter. Mais au fond, malgré son arrogance constante et sa maîtrise des faux semblants, la jeune fille savait dans de rare occasion se montrait appréciable, à cela seul une personne au monde pouvait prétendre, la seule qui ne la quitterait jamais, elles étaient liées avant même d'exister.
Ainsi, le petit monstre avait une faiblesse dont elle savait bien se cacher, une nature infecte avec sa moitié étant pour l'y aider, mais pouvait-on tromper son double parfait ? Cette moitié d'âme qu'elles partageaient...
« C'est infect ! » Du geste vif et violent, Miyu balançait le bol de mizu en face d'elle. Enfant terrible, fille de chef de clan, tout devait lui être donné de façon parfaite, sinon, il était certain qu'elle ne se priverait pas de faire sévir. Des deux jumelles de la famille, Miyu n'était la plus appréciée que de son père, le reste de l'entourage l'aimant surtout de très loin, normal, qui supporterait de se faire malmener par une sale gamine. Mais personne n'avait le choix à cela, elle était, tout comme Fubuki, sa soeur, la seule raison d'exister de leur géniteur et là Miyu avait un avantage, elle avait su lui faire voir ce qu'il attendait d'elle, qu'importe que cela soit vrai ou non. Les soeurs se valaient, à un point près et là tout n'était que question d'avis, elles étaient le jour et la nuit, l'une était douce, timide, compréhensive, clémente et respectueuse, lumineuse. L'autre était manipulatrice, impétueuse, violente, d'une nature visiblement très sombre déjà.
Deux extrêmes opposés qui à elles deux formait un mélange de gris parfait...
- Les jours passent | Partie I |Version Miyu :
Le liquide encore chaud rependu sur la table, Miyu se relevait comme de rien, son appétit n'étant jamais vraiment présent au réveil, se priver du repas ne la gênait en rien. Attrapant la boulette de riz que son géniteur lui tendait machinalement tandis qu'elle rejoignant la sortie, la jeune fille aspirait déjà à la fin de la journée. Son réveil allait cependant très vite être mis sur pied, car ici le matin commençait très tôt et pour cause, l'emploi du temps était chargé. Laissant les autres à leur repas, la Yuki ne sachant pas tenir en place, posait son encas précédemment attrapé dans un coin, de là commencer son moment favori, celui où elle se déchaînait. Sa victime n'était rien d'autre que le pauvre mannequin d'entraînement de l'arrière cour, à peine quelques étirements qu'elle était déjà là à le ruer de coups, le détruisant de part en part par le biais de sa lame aiguisée.
« Ahhh non, Miyu-sama! Je l'ai changé hier ! » L'air mauvais, la princesse fixait son confrère mécontent, ce dernier sous un soupir s'éloignait, que pouvait-il faire d'autre, au fond... Quelques minutes de plus et son attente se finissait, un rire reconnaissable la rejoignait, voilà son père mit de bonne humeur, un bref regard aux alentours, Fubuki n'était plus très loin, l'entraînement familial du matin était une tradition ici. Et si l'une s'en ravissait, le moyen pour elle de mieux pouvoir se défouler, l'autre plus calme, s'en serait sûrement passé, Miyu s'amusait de cette situation, c'était assez sadiquement qu'elle appelait sa soeur, pour être sûre qu'elle ne soit pas épargné de la corvée. Un rire associé à un sourire mesquin, elle remuait déjà son katana en fixant son géniteur, seul véritable lien que la jeune fille avait dans sa vie, hormis sa soeur. Un homme d'une belle carrure, fière et droit, souvent sévère, même Miyu avec qui il était relativement coulant gardait cette impression, mais si certes elle le craignait, cela ne l'empêchait pas de n'en faire qu'à sa tête...
« Pose ce katana et prend un bokken* (sabre en bois*). » Non, il n'avait visiblement pas l'intention d'attendre que Fubuki se met en place, voilà longtemps que la vie évoluait ainsi dans cette maison, le père avait clairement établie sa préférence. Pourtant, il n'en avait pas toujours été ainsi, un peu gêné de cette situation Miyu évitait sa soeur pour prendre part à l'entraînement qui l'attendait. Déterminée, elle assaillait de coups, jonglant entre assauts, ripostes et esquive face à son mentor. Concentrée, non, cela elle ne l'était pas, car si rien ne laissait paraître à la voir ainsi plonger dans sa bataille, la soeur qu'elle était s'interrogé toujours sur le comment ils en étaient arrivés là, ainsi que sa légitimé dans cette place. Parfois la colère montait et les coups devenaient puissants et sa présence acharnée, ce qu'on croyait passion n'était peut-être qu'en fait que rage. Quand l'épuisement frappait à sa porte, la réalité en faisait autant, essoufflée, elle constatait le visage satisfait d'un père qui se sentait assurer, face à une fille si combative. Pauvre fou, s'il savait...
Étrange sentiment qui était sien alors, mitigé entre fierté et honte, la première chose qu'elle cherchait, le regard de sa double, là elle s'y perdait un instant, la seule façon pour elle de ne pas manquer d'air. Le regard n'était pas tendre, Miyu la fixait d'un visage fermé, semblant vouloir joncher l'âme de Fubuki, un regard coléreux, mais cette vraie colère, était sienne et non adressée à sa jumelle. Bien souvent, Miyu se contredisait d'elle-même, une main sur son épaule lui faisait tourner la tête, de là elle affichait un sourire joyeux à son père, mais n'était-ce pas l'inverse qu'elle aurait voulu faire. Et celui-ci disparaissait avant même que son esprit ne sache remettre ses idées en place, la confusion, chaque jour, voilà ce qui berçait son existence depuis peu. Jetant son outil d'entraînement, la jeune Yuki rejoignait sa jumelle en silence, attrapant sa boulette de riz tout près, elle croquait dedans en observant cette dernière.
Fubuki lui donnait la sensation de regarder un lapin, elle se l'imaginait bien dans sa tête, avec de grandes oreilles s'alliant bien avec son air niais, le tout la faisant rire forcément, elle s'accroupissait devant elle, nostalgique de leurs jours d'enfance. Dix ans plus tôt, elles seraient revenue main dans la main à cette place, le moindre de leurs gestes applaudi par un papa gâteau face aux deux femmes de sa vie. Si la mort de sa femme l'avait adouci à leur naissance, leur passage progressif vers l'âge adulte lui faisait reprendre du poil de la bête, malheureusement, cela touchait bien plus l'une d'entre elles...
« Tu fais quoi ?... » Marmonnait-elle à Fubuki dans le but d'engager la conversation.
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- Partie I | Version Fubuki :
- Fubuki Yuki a écrit:
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Elle a fini par sortir, évidement, impulsive, passionnée. Père n’eu que le temps de lui tendre une boulette de riz histoire de s'assurer qu'elle ait quelque chose pour se remplir l'estomac et il la laissa partir sans un mot, simplement, la reine de la famille. Mon patriarche tourna son regard vers moi et je compris immédiatement qu'il voulait que je nettoie, je n'étais bonne qu'à ça pour lui, assumer le rôle de ménagère à la place de mère, mère dont je n'avais jamais eu l'honneur de voir le visage.
Père se leva et parti à la suite de Miyu alors que je me mis à la tâche, sans vraiment la moindre haine ou aversion à être traité en boniche. C'était mon rôle et si cela pouvait être utile à la famille Yuki, alors je le faisais avec plaisir. Une fois tout remis en ordre, je repartis dans la chambre chercher mon Wakizashi puis rejoindre l'arrière cour ou mon père et ma sœur s’entrainaient. En effet, je devais toujours être non loin, à disposition. J'arriva dans la dite cour et me mise dans mon coin habituel, à savoir à genou sur le palier et entrepris l'entretien de ma lame. Posséder une lame était une tradition dans le clan Yuki, une obligation, un devoir. C'était d’ailleurs une tradition dans nombre de famille noble de Kiri, mais moi je prenais un soin tout particulier de ma lame.
Je démonta doucement la lame et la pausa sur le côté le temps d’étudier la Tsuka (poignée) pour voir si elle était abimé. Le ito (tressage) était un peu desserré et je s’empressa de régler le problème avent de reposer délicatement la tsuka non loin de la lame pour la prendre délicatement entre mes doigts dans un ballet de mouvements ritualisés au millimètre. Je commença à la nettoyer en retirant l'huile usager grâce à l'uchiko et un chiffon propre puis passa une nouvelle couche d'huile dessus. Je remonta le tout tranquillement et étudia de nouveaux la lame. Pas une trace ou une saleté ne vain troubler la luisance de cette lame forgée par un des meilleurs armuriers de Kiri, une magnifique Yahazu hamon comme seul les maitres artisans du village de la brume savent en faire.
Je rengaina ma lame et observa ma sœur s’acharnait sur notre père ... je lisais la violence de ses émotions dans sa gestuelle. Elle n'était pas galvanisée, non, elle était en colère, troublée, moi aussi du coup, je ne l'avais que rarement vue comme cela et je ne m'étais jamais vraiment posée la question de savoir pourquoi, mais je connaissais bien ma moitié, si un jour elle en ressentirait le besoin, elle viendrait d'elle même m'en parler. Ma jumelle me lança un regard froid, lourd, si lourd. c'était sûr, quelque chose se passait dans la tête de Miyu, ma sœur avait quelque chose sur le cœur, mais je ne tenais pas rigueur de ce genre de regard, je ne tenais d’ailleurs jamais rigueur de rien, tout glissait sur moi tel de l'eau lorsqu'il s’agissait de ma copie. Celle-ci s'approcha d’ailleurs de moi en mangeant sa boulette de riz et s’accroupit devant moi.
"Tu fais quoi ?..."
Je leva les yeux vers elle et lui lança un sourire radieux avant de répondre des plus simplement.
"Je viens de finir de Nettoyer mon Sabre, veux tu que je m'occupe du tien ?"
Je demandais cela très naturellement. Un sabre et un objet des plus personnels, normalement totalement interdit que quiconque d'autre que son propriétaire pose la main dessus, mais Miyu et moi étions vraiment des personnes si différentes ? Pour moi non, elle était une partie de moi tout comme j'étais une partie d'elle.
"Tu te souviens du jours ou nous avons reçu nos sabres ? ... ça remonte si loin .. aussi loin que ma mémoire remonte peut-être même ..."
Pourquoi lui ais-je posé cette question ? Parce que je suis nostalgique au fond, nostalgique de cette époque ou nous étions toutes deux sur un pied d’égalité au sein de la famille...
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- Partie II | Version Miyu:
Fubuki nettoyait sa lame, précieusement comme toujours, Miyu n'avait pas ce côté soigneux de sa sœur, quand la lame lui semblait « mauvaise », elle la jetait sur la pile des réparations, un point c'est tout. Forcément son sourcil se relevait quand sa moitié lui évoquait le souvenir de l'acquisition de leurs armes, la seule chose que celle entre ses mains avait de plus que toutes les autres de sa collection, était encore qu'elle était la lame jumelle de celle de Fubuki. Se rappelant finalement une petite attache à ce morceau de métal, Miyu la tendait à sa sœur, pour répondre à la proposition de cette dernière.
« Si je m'en souviens... Non, mais c'est pas comme-ci je perdais du temps à penser à ce genre de chose... » Vile menteuse, il n'y avait pas un instant, elle en avait pourtant la nostalgie de cette époque. Cependant, on lui avait répété si souvent que ce genre de sentiments n'étaient que faiblesses, amère, elle fixait sa sœur, devait-elle vraiment jouer cette divine comédie avec sa jumelle. Encore, si elles étaient seules, mais ici, ce n'était jamais vraiment le cas, croquant à nouveau dans son met, Miyu rattrapait son attitude infect en lui tendant la boulette de riz...
« Pourquoi tu me demandes ça ? Tu t'en rappelles toi... » Le visage souriant, elle agitait son encas sous le nez de sa sœur... « T'en veux ?... Moi je te propose plutôt de te souvenir de nos jeux d'enfances ! »
A cela, bien entendu, elle ne faisait allusion qu'aux entraînements, Miyu était comme conditionné pour le combat et cela avait commencé très tôt, si bien, que c'était devenu plus un plaisir qu'une corvée avec le temps... Ses seules occupations, aussi loin qu'elle s'en souvienne été cela, l’apprentissage de l'art du combat. Sa préférence se tenait pour ceux qui étaient physiques, cependant, sachant que sa sœur quant à elle était plus cérébrale, la Yuki tentait de s'adapter à sa moitié. Seulement voilà, la simple question de sa sœur avait soulevé des interrogations dans son esprit, pourquoi, soudainement, elle lui parlait de ça.
La vision d'un souvenir flou lui revenait, jour d'anniversaire, jour joyeux, alors pourquoi refusait-elle d'y repenser, Miyu revoyait le visage de sa sœur joyeuse, ainsi que l'expression de leur père, son air froid remplacé par un air fier et celui-ci posait sur les deux reflets Yuki. C'était donc ça, Fubuki et elle étaient vraiment sur la même longueur d'ondes, avaient-elles eu la même pointe au cœur au même moment. Un air soudainement sérieux, notre Yuki se redressait, sans ménagement, elle frappait du plat de son pied le malheureux vase à ses côtés. Violente et colérique, le temps l'avait bien changé, dire qu'à la base, les petites filles étaient si identiques que ni leur physique, ni leur personnalité ne les différenciaient.
Alors pourquoi l'une avait évoluée dans la douceur et l'autre dans la violence, se marquait dans son esprit le jour qui avait décidé de les départager le jour maudis où ses lames leur avaient été posé sous le nez, le jour où ce qui n'était censé n'être qu'un jeu avait marqué leur place ici. Tournant le dos à Fubuki pour fixer l'horizon, Miyu marmonnait quelques mots dans un soudain calme olympien revenu...
« Tu parles bien du jour où les choses ont changées ? N'est-ce pas ? »
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- Partie II | Version Fubuki :
- Fubuki Yuki a écrit:
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Miyu me tendis son sabre en guise de réponse. C'était tout elle ça, agir plutôt que de parler. Je saisis délicatement la lame de ma sœur, tout aussi sœur que ma propre lame, je commença a effectué les même rituelles que sur la mienne avec celle de Miyu. La sienne avais plutôt souffère, j’entrepris alors de la réaffuté tout en écoutant les paroles de ma jumelle.
"Si je m'en souviens... Non, mais c'est pas comme-ci je perdais du temps à penser à ce genre de chose... "
Froide et tranchante comme la glace, mais on ne pouvais pas cacher ses sentiments bien longtemps a quelqu'un qui nous connais si bien que sa propre sœur. Je lâcha un sourir amuser a la lame, a défaut de pouvoir la quitter des yeux et l'offrir a Miyu, ça aurais été dommage que je me coupe non ? J'étudia de nouveaux la lame et nota satisfaite qu'elle allais beaucoup mieux, j'avais toujours été très habille pour ce genre de chose. Je la re huila et la rendit a ma moitié après avoir resserrer le Ito du tsuka, on voyais bien que ce sabre servait beaucoup.
"Pourquoi tu me demandes ça ? Tu t'en rappelles toi... " Me lança t'elle sur un ton a peine plus aimable.
Oui, bien évidement que je m'en rappelle, ce jours si heureux qui avait quasiment tourner au drame, ce jours ou nous avions reçu nos sabres respectifs et ou tout avais changer. Je me souvient avoir vue le visage de mon père poser un ultime sourire sur moi avent de s'affermir pour de mon sur mon cas et de donner l'instruction qui m'avais couté son affection et bien plus encore. Il avais confronté les deux sœur innocentes et naïves que nous étions ...
"T'en veux ?... Moi je te propose plutôt de te souvenir de nos jeux d'enfances !" Elle me tendis sa boulette de riz et je refusa poliment je me releva a sa hauteur, égalité parfaite de stature, tel son reflet dans un miroir je me tenais face a elle, la dévisageant d'un regard doux et serin qui me caractérisait tant. Nos Jeux d'enfance .. ils avaient commencer ce jours la, la première fois ou père m'avais pousser a me battre contre ma sœur, au premier sang. Ce jours là je fût terrifier, je n'avais pas compris, j'avais même protestée un court moment avent de me retrouvée pour la première fois écrasée par la prestance de père. J'avais donc attaquée, je m'était battue, sans cœur ni envie, révulsée par le fais de porté des coup a ma moitié. Cela, mon père l'avait vue, il avait vue mon manque de hargne, mon dégout total pour la violence, mon incapacité a porté atteinte a la sente de ma sœur en risquant de la blesser. Je n'avais alors pas été assez prudente, la lame de ma jumelle passa ma garde et mon bras s'était retrouvé marquée d'une profonde entaille sanglante tachant mon Kimono blanc. C'était notre anniversaire, un jours de joie et de rire .... la première fois que je vis mon sang, la première fois que les larmes inondèrent mon visage enjoué.
Est ce que ma sœur avait comprise le mal que ces "jeu" me fessaient a l’époque ? Sans doute pas, nous étions si jeune ... et depuis ? l'a t'elle comprise ? Peu être, peu être pas.
"Tu parles bien du jour où les choses ont changées ? N'est-ce pas ?"
" Oui, ce jour même ...
Elle me tournait le dos, cette attitude sérieuse, peu être l'avais t'elle comprise finalement. Cela me faisait plus de mal qu'autre chose de voir ma sœur si .. différente, par ma faute. Moi aussi je comprenais que tout ceci puisse la travailler. Il fallait qu'elle se vide l’esprit, qu'elle se change les idée. J'avança d'un pas vers elle et pausa délicatement ma main sur son épaule en lui offrant un magnifique sourire.
" Veux tu jouer avec moi nee-sama ? " Je pausa ma main sur le Tsuka de mon Wakizashi a ma ceinture comme pour affirmer a quel jeu je lui proposait de jouer, même si je savais qu'elle le comprenais parfaitement. Cette fois-ci cependant il y avais une légère différence, je n'était pas malheureuse a l'idée d'affrontée Miyu, si je le faisait c'était pour lui faire du bien et parce que le combat reste au fond une forme de communication des plus complète. J'avais toujours put lire dans le cœur de ma jumelle en croisant le fer avec elle, cette passe d'arme me permettrais peu être d'aller plus loin dans ses penser, ses traquas et comprendre comment elle avais vécu ces évènements passé.
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- Conclusion:
Bien sûr qu'elle l'aurait comprise, Fubuki était comme ça, à penser à Miyu avant même de penser à elle-même et bien que consciente de cela, sa sœur ne se gênait pas de profiter de sa générosité, cet égoïsme qui était sien depuis si longtemps était maintenant naturel. Un simple geste vers son arme, le message était passé, Miyu n'en avait jamais assez, c'était seulement qu'elle se sentait vider de toutes forces que son esprit s’apaisait, elle ne pensait plus à rien, sa sérénité à elle ou bien sa fuite favorite qu'importe. Elle savait l'enfant reine de cette famille, les efforts qu'au quotidien faisait sa seconde, qui n'avait cette place que parce Miyu avait l'autre, ne se faisant pas prier le jeu pouvait commencer, enfin jeu, voilà qui était un bien grand mot...
Les attaques s'échangeaient, mais rien à voir avec la première scène qui l'avait opposé à son père, celle-ci montrait un ballet parfaitement coordonner entre deux reflets. On aurait jurer qu'elles dansaient, connaissant par cœur les pas de l'autre, oui c'était bien un échange réel, une conversation muette de parole sorti de la bouche, mais riche des sentiments du cœur. Selon la puissance des coups la façon dont ils étaient donnée, Fubuki et Miyu lisaient en elles, comme on déchiffrait les mots d'un livre. Une véritable bouffée d'air pour notre Yuki, qui se sentait épauler, Fubuki lui donnait le sentiment d'être aimé pour ce qu'elle était, bonne ou mauvaise, la seule personne en ce monde qui accepterait ses échecs et ses défauts quoi qu'il arrive. Ainsi elle se stoppait soudainement en plein affrontement pour lâcher un petit rire accompagnant son visage enjoué. Son souffle repris, elle laissait glisser discrètement un petit « merci » pour sa sœur, lui confiant sa lame entre les mains. Un air espiègle, elle empruntait de façon fourbe la lame jumelle de Fubuki, avant de détaler à toute vitesse vers la sortie.
« Eh eh, Je vais aller tester ta lame sur le premier bougre qui barrera mon chemin ! Viens Fubuki, allons chercher la bagarre en ville ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait, elle partait droit devant suivi de près par sa frangine, qui allait comme toujours avoir du pain sur la planche pour rattraper les coups foireux de sa soeur, enfin bon question d'habitude ici, la routine...
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