Un Pacte commercial ?

Une nuit, juste une nuit de plus et j'aurai enfin terminé l'un des projet sur lequel je travaillais depuis quelques temps. Un nouveau type de poison, ou en tout cas un poison très performant.
Je devrais encore le tester, mais disons que pour l'instant c'était satisfaisant.
J'avais travaillé sur ce poison, un poison contenant des plantes de notre île et aux effets qui devaient paralyser et infliger une douleur faible au début puis de plus en plus grande au fil du temps. Il devait durer en moyenne une demie-heure à une heure complète.
J'étais vraiment très contente de mon travail surtout que j'avais pu concocter un antidote assez rapidement.

Encore un nouveau poison à mon actif. Je commencerai bientôt à inscrire mes « recettes » dans un livre que je ne manquerait pas de cacher dans la demeure principale de ma famille...

Mais pour le moment je devais faire un brin de ménage dans mon laboratoire et aller me coucher. C'était déjà bien plus que l'heure, dans une soixantaine de minutes le Soleil serait de retour pour une longue journée, annonçant que je manquais cruellement de sommeil.

Une fois tout mes instruments lavés et rangés, je sortis du laboratoire pour rejoindre ma chambre.
Telle un zombi à la peau pâle je rentrais pour m'affaler sur mon futon, déjà prête à m'endormir. Je fermais les yeux pour ne me réveiller qu'à cause des paroles de Mitsuki, mon corps du corps, qui avait apparemment décidé de mon heure de réveil. Je m’emmitouflais dans ma couette pour ne plus l'entendre lorsque subitement tout disparut, ma couette, mon drap, tout, et une aveuglante lumière me brûla les yeux à demi ouverts.

« Mitsuki ! Laisse-moi dormir... J'en ai besoin... Allez... »

Il me poussait nonchalamment, puis finalement, les cheveux en pétard, une humeur pas spécialement bonne, j'arrêtais son bras prêt à nouveau à me pousser. Je finis aussi par le regarder dans les yeux...

« J'espère que tu as une bonne, très bonne raison de me réveiller, là tout de suite maintenant. »

Il me répondait par un petit sourire qui ne me plaisait pas. Lorsqu'il souriait c'était parce qu'il avait une idée en tête ou alors qu'il avait reçu une nouvelle « spéciale ».

« Vous êtes demandée mademoiselle... »

« Ça pourra donc attendre mon réveil, cet après-midi... »

Il me poussa à nouveau puis ajouta :

« Mizukage-sama vous fait part d'une commande... »

Je me relevais légèrement pour le dévisager, deviner si oui ou non il se foutait de moi. Et vu les yeux et le ton qu'il avait employé avec moi je sus qu'il ne plaisantais pas.
Je ne sus pas si c'était parce que j'étais trop fatiguée mais je ne réagit pas tout de suite, d'ailleurs je ne réalisais même pas.

« Il faut donc que vous vous leviez, vous le voyez tout à l'heure pour connaître ses envies, ce qu'il veut, peut-être même essayer de faire un pacte commercial, qui sait? Allez... levez-vous ! »

« Mouais... Laisse moi juste... Cinq minutes... »

Il se leva et disparut, dans cinq minutes j'étais certaine qu'il serait là à m'attendre. Adieu douce nuit ! Bonjour Mizukage-sama !

Je finis par me lever car je me faisais trop de mal à rester dans mon lit. Je pris une douche, bus un bon petit thé à la menthe puis j'allais m'habiller.
Regardant mon placard je ne savais pas trop comment m'habiller, néanmoins comme c'était une commande, ce n'était pas pour le travail de ninja, et donc je n'avais pas à porter ma tenue. Si ?

Je choisis donc de porter une jupe simple rose/rouge et une chemisier blanc à manches longues. Dans mes cheveux un simple ruban rouge pour garder mes longs cheveux blancs loin de mon visage. Ce n'était pas assez pratique pour travailler.

Enfilant mes chaussures je vis Mitsuki me rapporter un rouleau avec mes billes de poisons et autres fumigènes. Bien que je n'étais pas certaine d'en avoir besoin dans le bureau du Mizukage, m'enfin, il ne faut pas le contrarier en ce moment, donc...

Je me mis en route pour le bureau toujours un peu fatiguée mais ce n'était pas bien grave. Mon garde du corps m'accompagna jusqu'à la porte où nous attendîmes d'être annoncés. J'entrais, laissant seul mon garde puis salua Shin'en Hanzo-sama.

« Aya Kaori, que puis-je faire pour vous être utile ? »

Je ne sais pas si c'était parce que je venais à peine de me lever mais j'étais étrangement calme, à l'intérieur et à l'extérieur. Pourtant, je me trouvais devant un homme effrayant et dur. Yondaime Mizukage n'était pas connu pour sa gentillesse néanmoins il était parvenu à faire du pays de l'eau un pays riche et fort. J'avais beaucoup de respect pour ce qu'il avait fait même si je me demandais réellement ce dont on avait besoin pour gouverner un pays. Car même si je n'allais pas gouverner un pays, mais diriger ma famille, mon clan, disons que c'est à peu près la même chose à échelle différente.

Je regardais le bureau de notre chef. Celui-ci était assez sobre, disons à l'image de celui qui y travaillait. Ensuite je posais mon regard sur le maître chimiste qui se postait aux côtés du Mizukage. Il était assez grand et assez impressionnant, les deux hommes ici présent étaient différent de moi, disons que la taille y jouait beaucoup mais bon, je ne me laissais pas démonter par leurs regards ou alors j'essayais de ne pas y prêter grande attention.

-Bonjour à vous Aya Kaori-Chan. J'espère que vous pourrez faire beaucoup pour nous. Tout d'abord, laissez- moi vous dire que le gouvernement apprécie beaucoup les citoyens faisant la gloire du pays. On dit que vous êtes un des meilleurs, j'espère que ce n'est pas que de simple rumeur. La situation est simple, mon maître chimiste, ici présent à mes côtés, a... atteint ses limites dans son domaine. Nous aimerions donc un regard neuf, et de nouveau moyen. Pensez-vous être aptes à satisfaire notre demande ? 

Je méditais ses paroles. Apparemment ma réputation m'avait précédée. Je n'étais pas certaine d'être à la hauteur, à la base, les poisons, les expériences avaient été une passion, un moyen de me défouler et de trouver de nouvelles choses. J'étais curieuse de nature et m'essayais à toutes sortes de choses qui pourraient se trouver être, une expérience intéressante.

Ils avaient besoin d'un regard neuf dans un domaine que j'affectionnais mais aussi pour lequel je travaillais dur. C'était donc intéressant et cela me plaisais bien comme idée...

-En fait, je vais vous exposer les faits. Un groupe de dissidents tente de mettre le pays à feu et à sang. Nous en avons arrêté quelques-uns, et nous aimerions les faire parler. Les psychotropes de mes hommes ne suffisent plus, ils ont trouvé une faille en sommes, alors je vous le demande, saurez vous colmater la faille ou non ?

Colmater une faille ? C'était joliment dit. Je fus honorée et plutôt contente que l'on me fasse confiance au point de me dire la véritable raison de cette rencontre, c'était une attention qui me touchait. Je réfléchis encore quelques instants avant de prendre la parole...

« Je pense pouvoir vous venir en aide, pour cela je peux vous proposer quelques uns de mes propres poisons ainsi que leurs antidotes. Mais aussi je pense qu'il serait intéressant de revoir ensemble vos poisons actuels, les améliorer, les faire évoluer car malgré tout ce sont des valeurs sûres qui manque juste de renouveau. »

Recherchant dans mon sac, quelques unes de mes fioles et billes, j'apportais sur le bureau des échantillons de mes produits.

« Regardez par vous-même si ce genre de fluide vous intéresse, sinon, je peux toujours vous en concocter un sous deux à trois jours. J'aurais simplement besoin de connaître vos envies au niveau du genre...d'effet que vous voulez donner au poison. »

Je me tus et réfléchis à nouveau, me demandant ce qui intéressait réellement le Mizukage dans l'art des poisons.
Si cela lui convenait peu importe la solution qu'il choisissait, nous aurions à discuter affaires, sinon, j'étais dans le regret de ne pouvoir venir en aide à mon pays.

Attendons donc de voir comment cette confrontation allait se dérouler...

HRP:

Spoiler:

Le Mizukage était vraiment quelqu'un de très impressionnant mais aussi intimidant, je ne savais pas s'il le faisait de manière consciente mais cela forçait le respect. Même si sur ce dernier point, il faut d'abord mériter de la considération et les faveurs de nos familles.
Je pensais un peu à mon fiancé, que penserait-il de tout cela ? Et encore plus du fait que je sois prête à travailler avec le chef du village ? Ce serait une bonne question à lui poser. Néanmoins, j'étais seule maître de mon destin, de ce que je voulais faire, de ce que je devais faire pour ma famille et mon village.

L'homme en face de moi m'annonça qu'il était plutôt content que je considère la question de travailler pour lui, me rassurant en me disant aussi que mon travail sera rémunéré, ce qui en soit est une très bonne chose.
J'attendais patiemment qu'il réponde à quelques unes de mes interrogations c'est la raison pour laquelle je ne lui répondit pas, attendant qu'il reprenne la parole. Le silence n'était pas quelque chose qui me dérangeais, surtout pas dans le travail. J'étais plutôt silencieuse et habituée depuis toute petite à l'être, d'autant plus devant des personnalités importantes comme à cet instant.

J'étais déjà cataloguée comme étant une personne directe, ce qui n'était absolument pas dérangeant. Je disais les choses souvent comme elles me venaient, même si de temps à autres j'étais obligée de surveiller mes paroles et de beaucoup plus réfléchir. Dans les jeux de pouvoirs, les jeux au sein de la famille étaient rudes et incessant alors mieux faut être prévenu et faire attention...
Shin-sama avait donc besoin d'un sérum de vérité améliorer car comme il me l'avait dit auparavant, les prisonniers étaient immunisés contre les actuels fioles du gouvernement. Un vrai problème.
Je commençais à réfléchir à ce dont j'aurai besoin, je voulais examiner l'actuelle formule pour pouvoir la modifier, et ceci ne serait pas un problème puisqu'il concédait à me fournir tout ce dont j'aurai besoin et même de sujets tests. En somme, c'était simple sur le papier et aucun chimiste digne de ce nom ne pourrait refuser une telle opportunité.

Soudain, le Maître chimiste sembla prit par une quinte de toux sévère puis tombant à terre, il commença à se gratter la gorge. Ce n'était pas normal ! Je pouvais très certainement le soigner, mais regardant Shin-sama, je vis que c'était quelque chose de « normal », que ce n'était pas la peine de le sauver, d'ailleurs, c'était comme s'il était condamné depuis début de notre conversation. En effet, il était très pâle, et puis cela semblait être l’œuvre d'un poison assez puissant pour ne pas être détecté par un Maître Chimiste averti.

Je ne le connaissais pas, mais j'étais un peu « triste » pour lui qu'il termine sa vie comme cela, empoissonné. L'histoire de l'arroseur arrosé peut-être ? Oui, cela me faisais beaucoup penser à cette histoire. Je n'avais pas bouger, et ne bougerai sans doute pas avant de recevoir un petit geste de mon chef et alors que je reportais à nouveau mon regard sur Mizukage-sama, il reprit la parole.

-Voilà une expérience pour les moins inattendues. Je suis sincèrement désolé pour cela. Je ne m'attendais pas à ce que le poison agisse aussi rapidement. Sûrement une anomalie génétique inattendue dont souffrait ce pauvre homme qui a accéléré le poison. Comme je vous l'ai dit, je m'y connais moi aussi dans l'art des poisons, je ne suis pas arrivé où j'en suis sans quelque atout dans ma manche. Mais n'ayez crainte, si cet homme est mort c'est parce qu'il le méritait... certainement. Nos ennemis sont partout Aya-Chan. Partout, même au plus proche de vous. Donc si vous acceptez le poste que je vais vous proposer, je vous conseille de faire attention aussi bien à votre entourage proche qu'à vos futurs collègues. Mais parlons d'affaires. Cet homme était mon chef de la section des interrogatoires en plus de mon Maître chimiste. Ne vous effrayez pas, je ne vous propose pas un si haut poste, je serais fou de le faire sans vous connaître un peu plus. Mais celui de maître chimiste est à pourvoir, qu'en dites vous ? 

« Je ne m'attendais pas à ce que le poison agisse aussi rapidement », cette phrase aurait pu me faire rire dans d'autres circonstances. En effet à moi aussi cela m'arrivais de me tromper sur le temps que le poison prendrait à prendre la vie ou à fonctionner. Néanmoins ce genre de choses ne pouvaient être comprises réellement que par les personnes déjà dans le système.
M'enfin, j'écoutais attentivement ce qu'il avait à dire. Il était un peu comme Hakujou-kun, lui aussi m'avait dit que nos ennemis étaient de partout et qu'il ne fallait pas faire confiance à tout le monde, toujours se méfier même de nos proches. Le danger est partout et particulièrement dans notre camp.
Je commençais enfin à comprendre et à me dire qu'ils n'avaient peut-être pas tout à fait tord tous les deux. Je n'en croyais pas mes oreilles par contre, est-ce que je venais bien d'entendre mon chef me proposer d'être son nouveau Maître chimiste. J'avais un peu de mal à réaliser et aussi à savoir s'il rigolait ou non.
Regardant Mizukage-sama, je me reposais alors la question, est-ce qu'il rigole ? A-t-il une tête à rigoler souvent ? Non. C'était une réponse catégorique, en plus il me proposait cela alors que son maître chimiste précédent gisait à terre. Vive l'esprit pratique du chef du village !

-Je me doute que c'est une décision à ne pas prendre à la légère. Par ce fait, je vous offre mon entière protection, que vous acceptiez ou non. Je sais que vous avez une famille importante, et la protéger est votre priorité absolue, de ce fait j'ordonnerais à des hommes de confiance de vous protéger, vous et votre famille. Cela dit, je dormirais mieux ce soir en vous sachant protéger pour un poste que vous avez accepté. Mais je n'insiste pas, je vous laisse y réfléchir, jusqu'à demain. 

Il se leva et tendit la main, je mis un peu de temps avant de m'approcher et de la lui serrer. Je le saluais sans dire mot, sortant de son bureau.

Mitsuki m'attendais dehors très excité à l'idée de savoir qu'est-ce qu'il c'était passé, comment ça s'était passé. J'étais toujours un peu sous le choc, c'est pourquoi je ne dis rien jusqu'au retour, toujours dans mes pensées, me demandant si je pouvais accepter un poste aussi important lorsque je devais aussi bientôt prendre le plein contrôle du Clan.
C'était une question où je devais poser le pour, mais aussi le contre et pour cela j'avais jusqu'au lendemain. Le temps pressait donc...

Lorsque nous rentrâmes, je demandais à voir au plus vite ma Grand-mère, je devais en discuter avec elle avant d'en parler à Mitsuki qui serait sans doute là lors de la confrontation.

J'entrais dans ma chambre, vidée, fatiguée et puis je revoyais comment le Maître chimiste avait fini. Avait-il réellement fait quelque chose pour mériter cela ? Sans doute, nous devions faire confiance au jugement de notre chef. Il avait l'entière légitimité après tout, alors je ne devais pas douter mais plutôt penser à ce que j'allais dire à ma matriarche et comment j'allais lui annoncer.

Vers la fin de l'après-midi on me fit quérir pour la rencontrer. Je la saluais à l'entrée de la pièce puis avança jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un mètre entre nous. Je m'asseyais. Mon garde du corps personnel était là lui aussi toujours un peu impatient de savoir comment ça c'était passé.

« Parle Aya-chan »

Toujours aussi cash la mamie ! Disons que je devais tenir ça de son côté de la famille. Merci beaucoup papa !
Je lui racontait alors la rencontre avec le Mizukage, la mort du Maître chimiste, et sa proposition de le remplacer. Entre-temps je devais aussi concevoir un nouveau sérum de vérité assez performant pour que l'on ne puisse pas le contrer facilement. Une fois mon récit terminé, elle me regarda droit dans les yeux, me demandant ce que je pensais qu'il fallait faire.

« Je... Je pense que ce serait une bonne opportunité pour notre Clan et celui de mon fiancé, c'est une bonne place et c'est intéressant. Néanmoins cette position comporte des risques comme nous avons pu le constater, c'est pourquoi c'est une décision qu'il ne faut pas prendre à la légère même avec la protection de Mizukage-sama. »

Ma grand-mère acquiesça comme si j'avais passé l'un des tests quotidien qu'elle me réservait. Puis rompant le silence, elle me dit de faire ce que je jugeais le mieux pour le Clan et pour moi.
Que si on enlever les risques physiques, c'était effectivement une bonne opportunité, cela permettrait aussi au Clan de s'affirmer. Ce serait donc une bonne chose. J'avais donc à nouveau un choix à faire, et celui-ci était à présent un peu plus évident.

« Merci Grand-mère pour votre soutien, votre avis. Bonne soirée. »

Je sortis, la saluant et retournant dans ma chambre lorsque Mitsuki me héla tout en me rattrapant.

« Tu compte le faire ? »

« Oui. »

« Tu sais que je serai là pour toi... »

« Je sais, merci Mitsuki-kun... »

« Et ton fiancé, tu compte le lui dire ? »

« Il le saura bien assez tôt tu ne crois pas ? »

« Mouais, en tout cas qu'il dise rien, j'ai toujours une revanche à prendre contre lui ! »

« Mitsuki... »

« Je sais, je sais, mais bon... On se voit tout à l'heure ? »

« Oui. A tout à l'heure. »

L'après-midi terminé, le soir vint, nous dînâmes tranquillement, j'étais toujours aussi fatiguée, mais bon, j'avais le cœur léger car j'avais la réponse à la question du chef et j'étais en accord avec tous nos principes. Je mangeais, puis retournant dans la chambre, je commençais à faire une liste de tout ce dont j'aurai besoin pour la mission qu'il m'avait assigner, histoire de gagner du temps le lendemain. Je m'endormis facilement, fatiguée, les paupières lourdes...


[Le Lendemain Matin]

« Aya ! Aya-chan ! Debout ! Allez ! C'est l'heure ! »

« Encore un peu... »

« Non ! Allez sinon aujourd'hui je te jette dans la fontaine ! »

« C'est bon, j'arrive... »

Une fois levée, lavée, restaurée, je finis par m'habiller. Je mis une de mes tenues de mission, un top rouge et blanc, un short noir, des bas résilles, mon bandeau sur la taille, mes chaussures puis je m'équipais. Je pris des rouleaux, de l'encre, les fioles de différentes tailles, mes billes, mon matériel de chimie quoi, et je me débrouillerai ensuite avec le matériel du laboratoire du gouvernement.

Enfin, je me mis en route avec Mitsuki qui était prêt et qui, je pense, aurait sans doute aimé me mettre à l'eau de bon matin. Dommage !

Arrivant devant le fameux bureau, j'étais un peu nerveuse, c'est pas tous les jours qu'on vous propose un poste important et que vous l'acceptez en espérant que tout ce passe bien, laissant mon garde à la porte comme le jour d'avant, je toquais à celle-ci puis entra.

« Bonjour à vous Mizukage-sama. »

Je m'inclinais, puis attendais qu'il entame la conversation de la veille.



HRP: