❝ WHO YOU ARE

❝ IDENTITÉ

NOM & PRENOM : Shin'en Hanzô
AGE : 38 ans
VILLAGE : Kirigakure
RANG : Mizukage
NIVEAU DE PUISSANCE : S
SPÉCIALITÉS : Ninjutsu (5/5) ; Dokujutsu (5/5) ; Kuchyiose no jutsu ; Vitesse (5/5)
ÉQUIPEMENT : Il porte une pièce de marionnette à la place de son avant-bras droit ainsi que de sa main. De plus, un tanto et l'arsenal standard.

CARACTÈRE DU PERSONNAGE

« Dans 100 ans, quand Kiri sera devenue la plus grande puissance de tous les temps. On parlera de moi comme d'un lâche, un criminel. Qui n'a agi que par cupidité. Vrai. Vrai. Mais souvenez-vous. Sans moi, votre glorieux village n'aurait jamais atteint les sommets. »

Dur, voilà l'adjectif qui lui correspond le mieux. Sa vision du monde est très froide. Il ne cherche pas spécialement la guerre ou la bagarre à titre plus ciblé. Mais il estime que le seul moyen d'équilibrer, une fois pour toutes, le monde, c'est de l'unifier. Il suffirait qu'une seule nation domine les autres, et la paix serait assurée. C'est son ambition pour Kiri, pousser chaque individu à dépasser leur limite pour la fierté du village et pour rendre honneur au chef militaire.


Méfiance, c'est le sentiment qui l'anime lorsque l'on parle des nations adverses. Même si le monde est en paix, il estime que ce qui n'est pas du pays de l'eau est un ennemi. Méfiance proche du racisme, seule la vie des kiri-jin importe à ses yeux, les autres sont sans importance. Il va jusqu'à considérer son peuple comme supérieur aux autres, osez seulement lui dire le contraire et sa facette la plus sombre se manifestera.


Colère, oui, Hanzô est un homme colérique. Mettre sa parole en doute l'énervera. Entacher son honneur et ses pulsions colériques se réveilleront. En somme, c'est une personne avec qui il n'est pas bon de débattre. De plus, sa fureur est souvent dénuée de retenue, se complaisant dans l'excès. Heureusement, il arrive à réprimer cette émotion lorsqu'il se trouve en réunion officielle avec ses homologues étrangers. Ce n'est pas pour autant qu'il ne défendra pas son honneur.

Réformateur, c'est sûrement l'adjectif qui définit au mieux son règne. Il réforme les lois de son pays à tour de bras. Il ne cherche que le bien-être de son peuple, même si cela doit se faire dans le sacrifice. Sacrifice, second terme représentant parfaitement son joug. Il demande, avec insistance, aux habitants de son pays de se sacrifier pour le bien de l'archipel. Non pas de donner leur vie, quoi qu’en temps voulu il leur demande, mais de vivre dans la restriction, dans la famine et dans une île où les droits que chaque Homme devrait avoir sont bafoués. Mais il le fait bien, alors peu le remarque. Les autres sont purement et simplement éliminés. Il préfère réserver les prisons pour les criminels de droit commun, les opposants au pouvoir en place, eux, finiront dans les abysses, enchaînés avec un boulet au pied. Il ne laissera personne s'opposer à son rêve.


Utopiste, d'une certaine façon, toute la cruauté dont il peut faire preuve n'est égale qu'à l'amour qu'il porte à son peuple. Qui pourrait le blâmer de vouloir faire de son pays la plus grande puissance au monde ? Personne, car au fond c'est ce que chaque ninja souhaite. Lui essaie juste de réaliser ce rêve. Il sait que les moyens qu'il utilise ne sont pas les plus propres, les plus décents, mais rien ne l'écartera de son rêve.

Obstiné, jamais il ne lâchera de vue ses objectifs. Que ce soit ceux à long terme qu'à court terme, il ne laissera rien le distraire, ni amour, ni l'amitié. Réprimant ses sentiments si le besoin s'en fait sentir. Il n’existe qu'une chose au monde capable de lui faire tourner la tête, mais seulement dans le but d'aider sa patrie. La richesse peut envoûter son esprit, juste assez pour accepter n'importe qu'elle offre digne de ce nom qui lui permettrait de s'enrichir

Cupidité, un Homme sans défauts n'existant pas, voici donc le premier et le plus important. La richesse, qu'importe sa forme, peut lui faire commettre les pires atrocités. Mais n'imaginez pas qu'il cherche à s'enrichir personnellement, non. En réalité, son compte est le même que celui du pays de l'eau, alors tout argent qu'il récupère fera partie de la richesse de la nation. En effet, même sa cupidité n'existe que pour aider son peuple.

Voici un petit panel de caractéristique qui définissent ce chef d'état intrépide. Bien sûr, sa personnalité ne se résume pas à ces quelques points. La complexité de l'esprit humain ne peut être résumée en un texte. Alors je vous laisse le soin de connaitre d'une façon plus intime en vous penchant quelque peu sur son histoire. Mais pour vous en donner un petit peu plus, je dirais qu'il aime énormément s'arrêter quelques instants et contempler les reflets azurés de la mer. Sa nourriture favorite se résume à tout ce qui touche au produit de la mer, poisson frit, fruit de mer. Enfin tout ce qui se trouve de comestible dans les fonds marins. Il apprécie d'ailleurs, prendre un peu de temps pour pêcher sa propre nourriture. Il s'entraîne souvent et peut rester des heures durant en méditation afin de réfléchir à une solution d'un problème.

❝ PHYSIQUE DU PERSONNAGE

Grand, non pas géant, dépassant les deux mètres trente, seulement grand. Plus exactement pas loin du mètre quatre-vingt-dix, il dépasse un grand nombre de Shinobi. C'est tout à fait son genre d'user de sa taille pour intimider les autres, si cela s'avérait utile. Il est donc reconnaissable même au milieu d'une foule opaque, sa dégaine se démarquera facilement de la masse.

Son physique ne l'intéresse pas plus que cela, ne glorifiant aucunement les soins corporels, juste le nécessaire pour ne pas passer pour un mal propre. Cela dit, lorsque l'occasion l'y oblige, il se présentera aux yeux de la foule sous son plus bel atour, ne négligeant surtout pas la première impression qu'il pourrait donner. Enfin tant que cela concerne des Kiri Jin, s'il s'agit de personnes de nation autre, alors il se moquera de l'impression qu'il donnera. À vrai dire, sa relative grande taille lui procure un air naturellement supérieur, c'est peut-être pour cela qu'il ne s'intéresse pas à l'apparence physique. Son faciès gardant un ton sérieux se déridera facilement en présence de bonne compagnie. La chaleur de l'amitié changera radicalement les traits de son visage, même si cela reste assez rare.

En dehors de cela, son physique n'a rien d'impressionnant, Sa Grandeur est rapidement dévalorisée quant à son apparente maigreur. Non pas cadavérique, de fins muscles se dessinent sur son corps. Un corps donc plus athlétique que baraqué. Un corps plus nerveux que gras, ses muscles bien que peu sculpté son tout de même d'une dureté insoupçonnable, plus proche d'un tronc d'arbre centenaire que de la roche. Cette rudesse corporelle ne l'empêche pas d'être agile et fluide dans ses mouvements.

Sa peau est d'une couleur classique, surtout dans l'archipel du pays de l'eau. Un teint blanc avec des notes de bronzage, la même forme de bronzage que les ouvriers travaillant en plein air ou encore que les marins. Hanzô connaissant très bien ce soleil maritime, ayant passé un certain temps sur les ponts de différents navires.

Malgré son âge, son visage fait toujours penser à un petit jeune, ce qui surprend souvent les gens lorsqu'ils apprennent l'âge de notre protagoniste. Son regard est d'une dure froideur, il semble porter un jugement constant sur tout ce qu'il voit. Ce qui est loin d'être erroné d'ailleurs. Sa froideur est atténuée par la sombre profondeur abyssale qui teinte ses yeux.

Le visage d'Hanzô est encadré par une courte chevelure brune proche d'une gamme de couleurs orangées, allant en adéquation avec ses yeux. Une épaisse mèche de cheveux vient cacher son œil gauche, œil d'ailleurs caché de surcroît par un cache noir, surtout présent pour protéger ce qu'il y a en dessous. En plus de son cuir chevelu, son torse est d'une pilosité ombreuse, rien d’exubérant, un simple duvet sombre poussant sur ses muscles pectoraux descendant en un fin trait jusqu'au nombril.

Son accoutrement est peu commun, ayant choisi un uniforme de sa propre conception. Ne ressemblant en rien à ceux de Kiri, c'est la meilleure façon qu'il est trouvé pour se démarquer et affirmer son rang. Il s'agit d'un uniforme d'un vert foncé à manches longues avec un col très formel. Des épaulettes noires sont cousues à l'habit. Il porte en plus de cela un couvre-chef typiquement militaire. Son pantalon est assez standard, de la même couleur que le haut, c'est un bas classique. En guise de chaussure il a choisi de porter des chaussures montées et surmontées d'un protège-tibia noir.

Il possède quelque signes distinctifs, notamment une balafre au niveau de l’œil droit, partant du haut du front et descendant jusqu'au bas du visage de façon rectiligne. Ainsi qu'un avant-bras et d'une main, sur le côté droit, artificielle. Il a perdu la sienne durant la dernière guerre, membre qu'il a remplacé par une pièce de marionnette, autrement dit, un bras multi-usage.
À sa ceinture il porte une sacoche avec tout l'attirail dont un Shinobi à besoin, ainsi qu'un tanto accroché au niveau de la base de son dos.

HISTOIRE DU PERSONNAGE

- J'ai assassiné quelqu'un. Il était innocent mais il freinait la progression de notre pays. Je l'ai pris à la gorge, je l'ai regardé dans les yeux et je l'ai étranglé.
- Je sais que tu dois... Tu dois t'en vouloir pour ça.
-C'est le problème. Ça me fait rien du tout. Absolument rien.

La guerre, quel moment horrible . C'est après une telle catastrophe que naquit Hanzô, l'après-guerre était encore très visible. Kiri était en proie au doute, au conflit interne. Jamais le village n'avait été aussi mal, le village avait été attaqué de tous côtés. La coalition mêlant Konoha et les villages mineurs avait été suffisante pour repousser toutes les forces militaires imaginables. Malgré l'entente entre le village des nuages et celui de la brume, rien n'arrivait à déstabiliser la force du pays du feu. Cela dit, l'alliance Kumo/ Kiri ne fonctionnait pas. Le mizukage de l'époque avait été trop naïf aux yeux de beaucoup d'anciens du village. Kumo ne les avait aucunement aidés durant la guerre, et c'est seul que la brume dû se défendre.

Seule la mère de l'enfant était restée au village durant ce qui sera plus tard appelé la première Grande Guerre, le reste de la famille Shin'en, de par leur statut de Shinobi, durent défendre les littoraux des nombreuses îles composant le pays. Durant cette terrible époque, beaucoup de vies furent anéanties, beaucoup de morts furent dénombrés. La famille d'Hanzo ne fut pas épargnée, nombreux sont les oncles, les sœurs ou les cousins qui ne revinrent pas à la maison lorsque la trompette de la paix sonna. Beaucoup de personnes que l'enfant ne connut que de nom. Mais revenons au présent, le nouvel arrivant dans cette famille vue le jour dans la propriété familiale en bord de mer. Son arrivée fut accueillie à bras ouverts, la petite famille ne s'étend jamais remis de la guerre, chaque nouveau membre était le bienvenu. Cela dit, parler de l'enfance de ce nouveau-né n'aurait que très peu d'intérêt, il entra à l'académie ninja à l'âge standard de huit ans, afin de suivre la destinée d'un Shin'en.

L'académie fut une étape décisive dans la vie du jeune garçon. C'est dans cette école qu'il découvrit l'envers du décor de ce système, qu'il comprit à quel point Kiri avait souffert durant la dernière décennie. Très tôt, trop tôt sûrement, il voua une haine profonde contre le monde, lorsqu'il apprit à quel point le monde avait fait souffrir sa patrie, lorsque son enseignant de l'académie expliqua la situation qui nouait Kumo et Kiri. N'allez pas imaginer cela dit qu'il faisait partie des valeurs sûres de sa classe, non bien au contraire. Il n'était pas spécialement cancre, en fait il était très intelligent, mais ses facultés physiques, sa façon de manipuler le chakra très sommaire ne lui offrit que des notes en dessous de la moyenne dans ces domaines-là. La risée de ses camarades de classe, il ne trouva nulle part une épaule sur qui se reposer, c'est ainsi qu'il devint un bagarreur, se mettant en colère pour la moindre petite insulte. Devenant rapidement une brute, aidée de sa taille déjà très imposante, il martyrisa les plus petits comme toute brute sans cervelle ferait, à la différence que lui le faisait de façon réfléchie. Dans tous les cas, malgré ses difficultés dans certains domaines, il parvint à recevoir son bandeau de Shinobi en même temps que ses camarades.

Genin, il entra dans une équipe normalisée de trois jeunes ninjas et d'un sensei. C'est cette personne qui lui apprit, ainsi qu'à ses camarades, le patriotisme, l'amour de sa nation et de ses habitants. Toujours colérique, le jeune garçon âgé à présent de douze ans, compris que son comportement envers ses camarades était ridicule. Sa fierté l'empêcha de s'excuser, mais il n'en pensait pas moins. Le chef de l'équipe dont faisait partie le jeune Hanzô prit beaucoup de temps à entraîner ses apprenties, les faiblesses du Shin'en handicapaient fortement la symbiose de l'équipe. C'est pourquoi, tout en effectuant de petites missions, il entraîna principalement le jeune garçon. Non sans difficulté, et en y mettant le temps nécessaire, le genin rattrapa son retard. Apprenant à manipuler son affinité principale, ses progrès permirent enfin à l'équipe d'effectuer des missions de niveau plus élevé. C'était une spécificité du système de Kiri, les genins pouvaient faire des missions allant jusqu'au rang B, soit un niveau de plus que les autres pays. Ce système était surtout dû au problème que Kiri avait, le gouvernement en place était fortement instable. L'état de son pays, sous l'influence de son sensei, dérangeait beaucoup le jeune homme, plus que ses camarades d'ailleurs. Endoctriner par les idées de son maître, ses idées se radicalisèrent rapidement, aux dépens de l'avis de sa famille. Voyant en Hanzô un fils spirituel, le professeur et capitaine de l'équipe le prit sous son aile, l'entraînant, lui faisant dépasser ses limites, la relation maître/élève était plus que présente.

Ses talents, bien qu'étant arrivés tardivement, lui permirent de franchir les premières épreuves de l'examen Chûnin. La dernière épreuve était la plus intéressante. Tous les concurrents ayant réussi la seconde épreuve furent envoyés dans l'arène, tous en même temps, le dernier survivant et/ou les ninjas se faisant remarquer deviendraient Chûnin. Au milieu d'une quinzaine de concurrents, Hanzô résista tant bien que mal, démontrant ses talents en Ninjutsu. Après une demi-heure de combat, un évènement, qui jamais n'avait eu lieu jusqu'à ce jour, arriva. Le Mizukage de l'époque décida d'interrompre l'épreuve, de l'annuler tout simplement. Il se leva de sa chaise, et prit la parole à toute la foule.

-Kiri-Jin ! Je suis dans le regret de vous informer que l'examen de ce jour est annulé. Je viens de recevoir une missive, de sombres heures arrivent. Oui, Kiri-Jin, une terrible nouvelle, qui m'accable du plus haut point. Aujourd'hui, je vous annonce que le pays de l'eau, vous, Shinobi de Kiri, entrez en guerre. Ce qui n'était qu'une discussion est devenu réel. Allier à d'autres grands pays, nous allons nous abattre sur nos ennemies de toujours, le pays du feu. Pardonnez interruption de ce combat, mais en vue de cette guerre, nous n'avons plus le temps dans de tels examens. Je ne vais rien vous cacher, nous manquons de troupes, ainsi je proclame tous les participants de cette dernière épreuve officiellement Chûnin. L'annonce est soudaine, mais j'ai observé chaque combattant de ce jour, et tous ceux que je vois là, même ceux ayant été battus, sont aptes et dignes de devenir des capitaines d'équipe.

Le discours continua, pendant ce temps dans l'arène les participants gérèrent l'information comme ils le pouvaient, ou comme ils le devaient. Certains sautèrent de joie, d'autres prirent une mine terrifiée à l'idée d'une guerre. Hanzô restait neutre, il ne savait pas quoi pensé de cette annonce.

* Une guerre ? Avec des alliés contre un seul pays, ça semble être une coalition donc. Même dans notre état on aurait pu se débarrasser de n'importe quelle est ennemie, notre bon Mizukage a encore choisi la dépendance plutôt que l'indépendance. Un jour, il faudra que cela change.*

Plusieurs jours plus tard, avec son sensei et son équipe, Hanzô reçut son affectation. Il allait devoir partir pour les côtés du pays du feu, heureusement il irait avec ses camarades, les quelque personne qu'il considère comme des amis, ainsi que son sensei. C'était un point rassurant, bien que minime.

Débarquant sur le littoral sud de ce vaste pays abritant le village caché de la feuille. Un terrible comité d’accueil attendait les troupes Kiri-Jin. La plage était déjà jonchée de cadavre, aussi bien des camarades d'Hanzo que des ninjas de Konoha. Une première vague avait débarqué dans cette zone, la mort était présente et attendait son nouveau repas. Hanzô et ses camarades arrivèrent le plus rapidement possible, esquivant les jets de kunai ou de shuriken, se protégeant des attaques à distance. Beaucoup mouraient sans même toucher le sable de cette plage, ce fut le cas d'un des académiciens de la promotion d'Hanzo, mais en temps de guerre, pleurer les morts pouvait vous faire tuer. Enfin les Kiri-Jin arrivèrent au contact avec les troupes de courte distance adverses. La bataille faisait rage. Le jeune Shin'en affrontait des adversaires redoutables, il parvenait à s'en sortir sans trop dégât en général, mais là, face à un expert du kenjutsu, sa résistance fut vaine. Il était à bout de souffle et surtout ses réserves de chakra étaient pratiquement vides, un coup de sabre allait abattre sur lui, il tenta de se protéger le visage avec son bras droit, mais l'arme le trancha et parvenue même à érafler le visage du jeune garçon. En piteux état, il ne doit la vie sauve qu'à son sensei, tuant par-derrière son agresseur. Hanzô lui-même ne pourrait rien vous dire sur la suite des évènements, ayant perdu connaissance suite à différents facteurs. En réalité, Kiri parvint à gagner la plage, grâce à l'arrivée imprévue de renfort. Il fut renvoyé au village de Kiri quelques jours plus tard, dans l'incapacité à combattre à nouveau, vu son état.

Un an plus tard, il fut de retour sur le champ de bataille, la situation avait évolué. Aussi bien pour lui que pour la guerre, la coalition contre Konoha s'était divisée, le pays de la roche ayant retourné sa veste à plusieurs reprises. De son côté, Hanzô possédait un nouveau bras, partant du bas du coude, il prit du temps à apprendre à contrôler ce nouvel outil. Mais combattre sérieusement avec, lui permis de se faire un nom, rapidement l'état-major lui donna des missions importantes, ou la gestion d'une unité entière. C'était sûr, il était voué à de grandes choses. La guerre suivit son cours, des choses atroces étaient arrivées comme à toute guerre. Notamment durant un raid de Konoha dans le pays de l'eau, le prochain Hokage en personne débarqua. Hanzô devait protéger le port de Kirigakure, ce qu'il fit tant bien que mal face à la masse d'ennemis, il affronta le plus grand adversaire qu'il n'eut jamais affronté, le fameux futur Hokage.
Huit ans, c'est le nombre d'années qu'elle dura, huit longues années de meurtre et de massacre. N'importe quel survivant vous le dira, personne ne revient à la maison comme il est parti, tout le monde revient changer, traumatisé, endurci ou encore se découvrant une passion pour le meurtre. Hanzô faisait partie de la seconde catégorie citée, endurcie, son regard le prouvait. Devenu Jûnin durant la guerre, il reçut l'honneur de faire partie de la garde rapproché du Sandaime Mizukage. Durant près de dix ans il servit ce dernier jusqu'à devenir son plus proche confident. La puissance du Shin'en était plus à prouver, égalant le Mizukage durant leur combat d'entraînement. Des années durant il fut à la botte de cet homme si faible, déjà à ce moment il dirigeait le village de Kiri dans l'ombre, et un jour, à la mort du Sandaime Mizukage, tous les votes se dirigèrent en direction d'Hanzo pour lui succéder. Beaucoup de doute subsiste dans l'ascension du Yondaime Mizukage, notamment quant à la mort de l'ancien chef.

Depuis le jour de sa prise de pouvoir, le pays n'a jamais été aussi riche, mais les habitants n'ont jamais été aussi réprimés. Très vite, Hanzô défia le daimyo du pays de l'eau, estimant qu'il était faible et couard, il fut simplement tué. Maintenant, le Mizukage à tout le pays sous son joug, ayant joué de la terreur avec le fils de l'ancien Daimyo, il mit en place un système militaire bien plus grand, ne se limitant pas à qu'un seul village, bien que cela coûte cher, il trouve toujours de l'argent pour mettre au point ses projets. Toujours dans l'éventualité qu'une guerre soit déclarée, il a rendu le pays entier impénétrable, notamment en créant une masse de brume tout autour de l'île principale, personne n'y entre sans être détecté et sans se perdre en mer à cause du brouillard. De plus, il pactisa avec les différents clans de pirates sillonnant la mer.