Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Yondaime Hokage
Sujet: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Sam 23 Fév - 15:15
Setsuwa no Shinobi Le Conseil des Kage
Ce jours-là, bien qu'un peu plus particulier que les autres, une ambiance à la fois chaleureuse et feutrée parant le village de ses plus beaux atours, réconfortait l'Hokage dans sa démarche d'établir un conseil avec certains de ses homologues des autres pays. Son peuple était toujours derrière lui, et ce, depuis sa nomination au poste qu'il n'avait nullement convoité. Mais le lien que la population avait tissé avec le descendant du Shodaime Hokage ne pouvait que le conforter dans son nouveau rôle. Un rôle qu'il dirigeait de main de maître depuis quelques années maintenant. Pour en revenir au sujet qui semblait le préoccuper en ce moment même, dans deux jours se tiendrait le fameux et tant attendu conseil. Il savait la présence de la nouvelle Raikage et de Grimmjow Iro, Rokudaime Tsuchikage. Mais quant à Suna, il n'avait eu aucune réponse. Kiri, capitale d'un pays dont l'avenir était incertain, n'avait pas donné de réponses non plus. Tenshirama était dans l'optique que ce conseil puisse apaiser les diverses rumeurs qui lacéraient tant bien que mal, leurs pays. Un but préventif, mais aussi un moyen de faire table rase des mauvais soupçons que chacun se portaient. Cela faisait fort longtemps qu'il n'y avait pas eu un conseil et le Yondaime Hokage semblait de loin le plus avisé pour en établir un. Il avait la science infuse et se distinguait des anciens Hokage par sa nature pacifiste et sa parole prompt et avisée. Il avait atténué bien des conflits et avait affaissé le mur belliqueux de la honte et de la haine au profit d'un futur ou la nature compterait les jours heureux de tous, qu'important les péchés commis. Le calme, la sérénité, la paix.. sont des remèdes à tous les maux, pensait-il derrière la fenêtre de son bureau. À vrai dire, il attendait patiemment la venue de ses gardes du corps -qu'il n'avait pas souhaité- outre mesure. Mais c'était une des règles à respecter dans le code de la diplomatie du monde shinobi.
Quelques minutes plus tard, deux des ninjas les plus talentueux (non pas forcément les plus forts) avaient été convoqués. - Shijoku Nara, frère du conseiller principal et représentant des Junins de Konoha. Un shinobi ne brillant pas forcément par sa puissance, mais par son intellect et ses astuces d'une rare précisions. Rapide pour élaborer toute stratégie dans n'importe quelle situation. Tenshirama avait foi en lui. En tant qu'Hokage, mais aussi en tant que Sempai, car le Senju fut son jadis il y a de cela quelques années. Un respect mutuel c'était établi entre les deux hommes qui se juraient chacun une loyauté sans faille. Pour l'Hokage, le sens du devoir et de la reconnaissance allait dans les deux sens. -Le second est un ninja un peu plus discret du nom de Finji Aburame Membre de l'ANBU de Konoha, c'est un ninja sensoriel manipulant à la perfection l'art d'utiliser les insectes. Rapide, précis, c'est un allié de poids et un garde à la résistance inflexible.
Après un bref topo, les deux jours qui le séparait de l'évènement fatidique s'écoulèrent. Une fois prêt, enveloppé de sa tenu royale, ses deux gardes du corps et lui-même se rendirent aux portes du village ou une foule gigantesque s'était amassé. C'est sous les acclamations et les encouragements ardents, que le bras droit de l'Hokage se manifesta. Les deux hommes s'enlacèrent de façon amicale et ritualiste. Ryuuo prodiguant une de ses éternelles mise en garde, car il savait son Hokage un peu négligeant dans ce domaine. Et après un geste de la main à l'attention de la foule en transe, il se mit en route. Le Sarutobi aurait la dure tâche de veiller sur le village en son absence. Et si quelque chose venait à se produire, il savait ce qu'il aurait à faire.
~ La journée était belle et la marche plaisante. Leur voyage serait aisé et il arriverait à bon port rapidement. Tenshirama était plongé dans ses pensées. Il espérait que cette réunion se déroule bien. Les données qu'il possédait sur les Kage n'étaient pas suffisante pour qu'il puisse établir un pronostic quant à l'issue de ce conseil. Il espérait que rien ne soit attenté de leur part durant la réunion. C'était l'avenir du monde shinobi qui était en jeux en quelque sorte et il ne laisserait pas les codes d'honneur et de respect être bafoués, souillés. Bref, c'est dans cette méditation journalière que l'Aburame, le Nara et lui-même, atteignirent une grotte, creusé et très stylisé dans la paroi d'une montagne. Ils pourraient enfin établir un bivouac après cette longue journée de marche. Cette grotte était localisée à la frontière du pays des Oiseaux. Demain il arriverait à bon port.
La nuit se déroula sans aucun incident apparent et le groupe repris la route vers le pays de l'Ours où se déroulerait le conseil. Un pays éloigné, certes, mais qui valait néanmoins "le déplacement". Sans encombres, il parvinrent à la ville principale du pays. Plusieurs minutes à parcourir les rues miteuses pour se rendre au lieu du conclave pour être débriefé par le Maitre de Cérémonie. Il n'aurait lieu que demain, mais il 'était tout à fait normal de mettre les choses au clair avec un petit peu d'avance.
Le lendemain, au alentour de midi, l'Hokage pris place dans la bâtisse aux murs ornementés de symboles et d'écritures ancienne dont il n'arrivait pas à piger le moindre sens. Il portait son couvre chef et l'ôterait, comme le voulait la tradition, lorsque le Maitre de Cérémonie déclarera le commencement de la fameuse cérémonie. Serein et apaisé par l'ambiance des lieux, il annonça les dernières directives à ses deux compères encore somnolant. Il fallait dire aussi que l'auberge dans laquelle il avait passé la nuit, ne leur avait offrit que des paillasses inconfortables et infestées de puces et autres bestioles déplaisantes.
« Il n'y a pas de raisons que la quiétude des lieux soit bafoué. Néanmoins, je vous recommande de rester sur vos gardes et de me tenir informé si quelque chose cloche. Nous sommes en territoire neutre et le risque zéro n'existe pas. Je n'ai pas non plus d'informations suffisantes sur le Tsuchikage ou la nouvelle Raikage. Mais celle-ci semble avoir été l'élève du précédent qui m'était amené de côtoyer par le passé. Elle aura sans doute son tact. Rien de bien méchant, mais méfiance tout de même mes amis » terminait-il avec un sourire radieux, tout en plissant les yeux
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Grimmjow Iro
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Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Rokudaime Tsuchikage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Dim 24 Fév - 18:33
Légèrement ahané, le souffle court et le corps transpirant, j'ouvre lentement mes yeux azurs, le plaisir étant passé rapidement pour ma part, comme la veille. Cependant, un corps tout aussi chaud que le miens, collé contre mon torse, désarmé par la rapidité qu'à mis le septième ciel pour l’assommer, j'étais incapable de me souvenir ce qu'elle faisait dans mon lit pour le moment, ni de pourquoi une fois de plus j'avais accueilli une femme dans ma chambre, ce n'est que lorsqu'elle ouvre les yeux que les souvenirs me reviennent, je me souviens de pourquoi elle et pas une autre, ces magnifiques yeux noirs, aussi infinie que les ténèbres, cette lueur coquine pour le moment dans ces yeux ne faisait pas partie du portrait que j'avais fait d'elle hier soir. Souriant narquoisement suite à cette réflexion, je m'abandonne à l'étreintes matinales qu'elle semble tant apprécié. Caressant doucement ces cheveux de la même couleur que ces yeux, toujours ce même scrupule, celui qui les fait toutes tomber. Portant ma main à ses fesses, tapotant deux fois sur celle-ci avant de me relever, elle me regarde me redresser interloqué. « Désolé, mais j'ai pas mal de truc à faire aujourd'hui, je te remercie cependant pour cette merveilleuse nuit passé à tes côtés, quoi que, plutôt sur toi ou en dessous.. Après réflexion, sous toi. » Et oui, pour une fois, j'avais laissé cette femelle me dominer, quel homme ne l'aurait pas fait, cette déesse qui se transforme rapidement en démon lorsqu'elle s'agite ainsi sur votre se.. Ah putain, il y en avait peu des comme ça, j'peux vous le dire. Passant doucement ma main sur mes yeux, m'étant levé d'un seul coup, c'est un voile qui couvre mes yeux pendant un court moment. Filant prendre une douche pour me laver de cette transpiration créé par l'acte nocturne. [ ... ] « POUSSE TOI GROS TAS. » Me retournant d'un agile saut pour accorder un dernier clin d'oeil à ma bien aimée de cette nuit, je me retourne pour repousser l'homme qui se trouvait en face de moi contre le mur. La dure loi du monde des Shinobis, les forts s'élèvent pendant que les faibles subissent. M'engouffrant dans les différents couloirs permettant de sortir de ce troue à rat, je ne suis pas un instant éblouie par la beauté du soleil, le pays de l'ours, c'est ainsi que ce nommait cette contrée où les magnifiques demoiselles courent les rues, n'importe quel homme aurait été aux anges. C'est pourquoi, habité par ce cynisme, je me dirige vers l'endroit où l'on m'avait demandé, tellement impatient de voir mes homologues du feu, de la foudre, du sable et de l'eau, avec l'espoir qui va avec, car oui, je voulais tous les voir et il y avait intérêt que mon souhait soit exaucé, sinon c'est mon homologue du feu qui allait avoir l'honneur de constater le rapide changement d'humeur qui allait créer un orage sur place tant le chaud, froid sera puissant.
Il faut savoir que Grimmjow n'a bafoué que deux des trois interdits des Ninjas, qui sont, rappelons le, les femmes, l'alcool et l'argent. Donc, les femmes et l'alcool, pas l'argent, il n'en a fichtrement rien à faire, avouons le. S'approchant de la grande bâtisse parcourue de lettres anciennes formant un contenue aux sens bien trop philosophe pour être compris. Portant pour la première fois depuis un certain temps le chapeau des ombres de la terre, il garde son hakama blanc, qui lui permet ces mouvements amble qu'il adore. Ses pas vifs lui permettent d'atteindre le bâtiment rapidement, sans pour autant avoir le temps de plus réfléchir, et puis, autant le dire, il n'avait aucune idée des raisons de cette réunion qui sont surement des plus importantes. Une nouvelle fois, il inondera la pièce d'insulte, bafouant les règles introduit par le maître du village, sans pour autant subir de remontrance tant ces paroles seront rendu juste par la colère qui l'envenime depuis maintenant si longtemps sans jamais l'avoir trahis. Frais et bouillonnant comme à son habitude, après cette nuit de sommeil ô combien satisfaisante, il pénètre dans la pièce où se déroulera la réunion d'un pas vif, la chaleur de cet été s'engouffre rapidement, la balance des températures inversés depuis son arrivé, il ose, ou plutôt, dicte le sourire narquois et cynique par excellence, se foutant littéralement de la gueule des personnes présents. Repérant rapidement sa place autours de la table ronde des ombres, il s’assoit face à son homologue du feu avant d'ouvrir la parole, se foutant bien de l'autorisation qui était normalement requise. C'est alors que je pose mon regard sur les deux personnes précédant l'ombre du feu. D'un seul coup railleur, offusqué par la présence de ces hommes pendant la réunion, j'en ai un hoqué tant cela me parait impossible. Je prends la parole d'une voix plus roque qu'à l'accoutumé; « Ainsi donc, on a besoin de personne pour aider à se battre, pensez vous vraiment que si un problème survenait pendant la réunion, assez fou pour déranger les cinq plus puissant ninjas du monde Shinobi, leurs morts ne seraient pas .. Obligatoire pour 99% des cas suffisamment fou pour nous attaquer ? » Je détestais les morts inutiles, mais encore plus les faibles, que certain membre de cette sous-partie du monde soit invité à une réunion regroupant les cinq plus puissants ninjas me .. me.. Provoquait terriblement, plus que nécessaire même. Je remarquais par la même occasion que mes homologues n'étaient pas encore arrivé, je faisais un effort pour arriver à l'heure, lâché une déesse qui en voulait probablement encore et il ne se ramenait pas, c'était.. c'était ....
Impardonnable. Autant dire que c'était mal partie pour cette réunion, l'élément perturbateur était déjà arrivé et semblait prêt à remuer ciel et terre pour foutre la merde.
Ishimite Yachiru Membre
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Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Godaime Raikage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Dim 24 Fév - 23:31
Les jours se succédaient et se ressemblaient. Le quotidien de la brune était rythmé par des dossiers à remplir ainsi que des missions à donner. Il n'y avait plus de sages et la jeune raikage commençait lentement à ressentir le poids des tâches qui s'accumulaient sur ses minces épaules. Les jours précédents Yachiru avait reçu une missive du hokage qui l'invitait à prendre part à une réunion importante. La routine si morose de la jeune femme avait été brisée par cette invitation, lui provoquant un soulagement tel qu'elle n'avait pu retenir un long soupir de bien être. Elle allait pouvoir reprendre la route et voir un peu de paysages différents. Le voyage jusqu'au pays de l'Ours serait long et elle désirait profiter de celui-là le plus possible. Ils lui semblaient déjà lointains, ces jours où la savante pouvait vagabonder ci et là au grès du vent et de ses envies. Parce que tout cela lui manquait elle avait décidé de partir plus tôt, s'accordant le privilège de pouvoir flâner en chemin. La godaime raikage décidait de passer par la petite porte, s'éclipsant discrètement du village en ne laissant derrière elle que quelques directives sous forme d'araignées messagères ainsi que des notes manuscrites. Parce que cela ne lui semblait pas nécessaire elle n'ajouta aucune escorte au voyage, les shinobis de Kumo étaient bien trop occupés pour que Yachiru accapare leur attention de cette façon.
La nuit tombait déjà lorsque Gumosen emporta la beauté vers le pays du gel. Même si elle appréciait ce pays, le froid et le givre qui lui glaçaient le sang n'étaient pas des plus agréables. Pour cela, elle passa rapidement au travers de celui-ci en ne faisant aucune halte. La raikage s'était contentée de s'allonger dans les poils de son invocation en se laissant transporter jusqu'au pays des sources chaudes. Le soleil rayonnait déjà lorsqu'elles arrivèrent au sein de ce pays réputés pour abriter le clan oni. Même si elle ne considérait pas les yakuzas comme une réelle menace, l'ingénieuse kunoichi était restée sur ses gardes pour ne pas être surprises par des pillards. Lorsqu'elle y réfléchissait, la jeune femme pensait qu'une rencontre avec l'oyabun des démons pourrait être nécessaire par la suite, il était avant tout question de sécurité pour Kumo. Il faudrait qu'elle se penche sur cette affaire à l'avenir car l'araignée poursuivait sa progression. Du pays des rizières jusqu'au pays des oiseaux, en passant par le pays de l'herbe, cette femme ninja n'avait fait aucune halte. Elle avait pris ses repas et dormi sur son aranéide qui s’avérait très endurante et spécialisée dans les longs trajets. La raikage n'avait dépensé aucun ryo et s'était même installée une petite tente sur le dos de Gumosen, ne sortant que pour admirer les riches paysages qui s'offraient à son regard écarlate.
Lorsqu'elles arrivèrent au pays de l'ours, auparavant la geisha avait foulé ce sol alors qu'elle était en quête d'un savoir ancestral, toutes deux savaient qu'elles approchaient du but. Alors que Yachiru et Gumosen avançaient vers la capitale du pays, de nombreux souvenirs se rappelèrent à la mémoire de la jeune femme. Peu à peu un sourire se dessina aux commissures de ses lèvres, dans ce pays elle n'avait aucun mauvais souvenirs et elle comptait bien poursuivre sur cette voie. Le ciel bleu ravissait la shinobi et les rayons solaires venaient doucement chauffer sa peau d’albâtre. D'un mouvement souple et lent elle avait attrapé son énorme chapeau et l'avait placé sur sa tête, une façon de se protéger de la morsure du soleil. Selon la belle il ne restait que quelques heures de marches à l'araignée avant d'atteindre le lieu de rendez-vous. La raikage souhaitait arriver à l'heure afin d'éviter de passer pour une personne irrespectueuse aux yeux des autres kages, cependant si cela venait à se produire elle avait toujours l'excuse de venir d'un pays très éloigné.
Avant d'arriver à destination la brune s'accorda un ultime moment de détente en prenant un bon bain chaud dans une source. De plus elle voulait apparaitre sous son meilleur jour lors de cette réunion qui, elle l’espérait, se révèlerait intéressante et enrichissante. Avant de reprendre la route, elle se vêtit d'un kimono aux manches longues et amples qui tombaient jusque ses genoux. A l'inverse de cela, le reste du vêtement se voulait près du corps, montrant ainsi sa silhouette de brindille. Parce qu'il faisait chaud, elle avait pris la décision de ne pas porter de chaussettes, laissant ainsi l'air s'infiltrer à l'intérieur de sa tenue. Son obi, fermement serré autour de sa taille, montrait la plaque de métal au symbole du village caché des nuages. Le tout mêlait des tons variés tel que le jaune, le blanc et le bleu qui semblaient se lier à la perfection. Lorsqu'elle fut assurée d'être enfin présentable la jeune raikage reprit la route. Tout se passait comme prévu et finalement elle était certaine de ne pas avoir à utiliser un quelconque prétexte puisqu'elle serait à l'heure.
Non loin de la bâtisse, la kunoichi descendit de sa monture et prit la parole d'un ton posé mais légérement autoritaire."Je t'en ai déjà demandé beaucoup mais j'aimerais que tu te disperses pour observer les alentours, je compte sur toi pour m'avertir ou intervenir en cas de danger."Sans rien dire la grande araignée commença peu à peu à se diviser en de multiples aranéides de petite taille, celles-ci se dispérersèrent tout autour de la bâtisse alors que d'autres entamaient déjà l'escalades du monument. Parce qu'il s'agissait plus d'une seconde nature qu'une question de prudence la jeune femme masquait son chakra. Parce qu'elle connaissait déjà les us et coutumes en vigueur dans ces situation, la savante n'avait pas pris la peine d'interroger qui que ce soit à ce sujet. En réalité elle s'était contentée de saluer ceux qu'elle croisait d'un geste de la main. Avant de pénétrer à l'intérieur, la femme ninja effleura le mur parcheminés de symboles et d'écritures. Durant de nombreux jours elle l'avait observé, cherchant un sens à ce symbole laissé par les anciens. De nouveau un fin sourire fit s'étirer ses lèvres alors qu'elle se déchaussait avant d'entrer.
Autant dire que d'après ce qu'elle entendait, l'ombre de la roche n'appréciait pas particulièrement la présence de l'escorte de l'ombre du feu. Elle ne portait pas son chapeau, en réalité elle n'avait pas pensé une seule seconde à le porter. Son chignon stylisé était orné de barrettes desquelles pendaient des parchemins portant le symbole du pays de la foudre. Ses yeux écarlates se posèrent sur les deux kages présents alors qu'elle prenait discrètement place sur son propre siège. Son regard dur et froid se posa quelques instants sur la table avant qu'elle ne toise à nouveau le dirigeant d'Iwa. Même si elle n'y fut pas invitée, comme pour se mêler à ses camarades, elle prit la parole à son tour. "La menace pourrait tout aussi bien venir de l'un ou plusieurs d'entre nous, de nos jours on est jamais trop prudent." Le ton était calme mais démontrait une certaine froideur. D'un geste lent et ample elle posa ses deux mains sur la table, du moins on pouvait clairement distinguer ses mains au travers du tissu. "Tsuchikage-san, hokage-san, enchantée de pouvoir vous rencontrer."
Senju Tenshirama Administrateur
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Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Yondaime Hokage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Mer 27 Fév - 17:22
Terré au fond de son siège, ses coudes solidement posés contre le bord de l'épaisse et longue plaque de pierre qui servait de table. Elle conservait en son sein divers documents informatifs sur les points qui seront mis en avant lors de ce conseil. Conseil qui aurait surtout l'allure d'une réunion. Mais il était essentiel d'avoir un support écrit au cas ou la déviation d'un des sujets par un "importun" au bellicisme linguistique ne fasse tout chavirer dans le mauvais sens. L'arrivée prompt et fortuite du Tsuchikage avait marqué le visage de l'Hokage par un rictus légèrement amusé. Son jargon rustique n'était pas forcément déplaisant d'autant plus qu'il n'en avait donné qu'un mince aperçut, la suite promettait d'être quelque peu croustillante. Son inadéquate manière en révélait assez sur lui et sur sa personnalité. L'Hokage jouait déjà, intérieurement, à faire des simulations tout aussi farfelues les unes que les autres à s'imaginer comment son homologue de la Terre aborderait les différents points que Tenshirama avait prévu de faire étudier à toute l'assemblée. Ce ne serait pas chose aisé. Outre ce point, l'Hokage avait habilement remarqué que celui-ci avait déjà bafoué le code diplomatique internationale (qui concernait tous les grands pays) en ne prenant pas soin de venir avec ses deux gardes du corps, garde du corps qui sont normalement attribués par les hautes sphères de chaque village. En croire que celle du Pays des Roches étaient corrompues pour omettre. Même si en soi, la présence de gorilles n'était pas d'une quelconque façon "nécessaire", il s'agissait tout de même respecter un code ancestral, une valeur éthique, une loi fondée par les tous premiers Kages. Enfin bref, il ne pourrait rien y changer à présent. Les jeux étaient faits et pour le moment, l'Hokage devait s'armer de patience avant de percer à jour le caractère psychologique de cette étrange nouvelle tête. À s'en souvenir, le seul Tsuchikage qu'il lui avait été amené d'apercevoir par le passé, c' était un homme beaucoup plus vieux, une sagesse d'Iwa ancré dans la roche dont il avait été le plus fervent défenseur. Il avait d'ailleurs entamé une politique de démilitarisation par le passé, augmentant sa renommé en sein du monde shinobi et son admiration du Sandaime Hokage, qui avait fait la même chose de son côté. Mais au final, qu'était devenu le Godaime Tsuchikage ? Nul ne le savait mais s'il y avait bien une chose dont était certain le Senju, c'était celle que les secrets sont faits pour être découverts. Et il avait déjà le sentiment que le Rokudaime ne devait pas être tout blanc dans cette affaire. Il n'inspirait pas à la confiance
Avant même qu'il ne puisse réagir au propos de l'ombre de la roche, une ombre sournoisement insidieuse s'est infiltré de façon silencieuse à la table des Kage. Il devait sans nul doute s'agir de la Raikage, ce qui paraissait pour le moins impressionnant. Les Raikage ne rayonnaient pas par une démarche comme celle-ci et aimaient au contraire s'imposer par la force partout où ils allaient. Comme un rite ancestral que l'on ne saurait éteindre. Tout en elle la désignait comme quelqu'un de probablement très réfléchis, mais aussi, très discrète. Entre un Tsuchikage impulsif et une Raikage calme, c'était le monde à l'envers. Tenshirama se rendait compte qu'il avait eu tord de croire qu'elle aurait les mêmes traits de caractère que le précédent Raikage même s'il ne pouvait encore rien affirmer pour le moment. Il faudrait encore un peu de temps pour établir des profils concrets de ses deux homologues dont rien n'avait du entaché leur image jusque là, pour que l'Hokage quatrième du nom ignore tout d'eux. En tout cas, ce qu'il avait relevé pour le moment c'était que la Raikage restait sur un pas de méfiance. Il n'y avait pas besoin d'être un formidable ninja et d'avoir une acuité sensoriel ultra développé pour ne pas ressentir la présence de chakra d'un des kage. Ce qui était visiblement le cas de l'homologue des nuages. En un sens, elle masquait sans doute ses intentions ou se montrait prudente vis-à-vis de ceux avec qui elle se trouvait en ce moment même et ce n'était pas honnête de sa part. Toute pratique visant à utiliser du chakra ou le manipuler dans un lieu de conseil était banni, sauf cas d'extrême urgence, et c'était également l'une des principales close qui fut établi jadis dans le recueil des lois diplomatiques internationales. Le visage de l'Hokage s'affligea légèrement sous le poids et le constat de la responsabilité qui l'incombait, sans toutefois montrer parfaitement cette expression de visage à ses homologues. La tâche serait ardue si tous se méfiaient les uns des autres. Certes il s'agissait d'un noble sentiment en un sens, car il n'y a pas plus sentiment humain que la méfiance, mais ils leurs faudraient franchir ce cap pour une entente plus saine et plus sereine. À l'instar de la Raikage, l'Hokage toisa à son tour, d'un regard lourd, le Tsuchikage, dont la gestuelle et les propos linguistiques ainsi que le contenu, lui paraissait fade. Reprenant tout de suite un air plus sérieux et assuré, il salua les deux chefs de la même façon que celle qui venait de le faire précédemment. Il n'y avait pas besoin d'insister
« Il en va de même pour moi Maître Raikage, Tsuchikage. "décalant son regard sur celui du Tsuchikage, il poursuivit d'un ton calme" Vos propos sont un peu tronqués. Il n'est pas question de combat, mais de prudence. Vous n'êtes pas sans savoir qu'en territoire neutre, tout est possible. D'autant plus que, comme l'a parfaitement souligné maître Raikage, la menace pourrait autant surgir à l'intérieur de ce conseil qu'à l'extérieur. Prendre deux gardes du corps est un protocole qui fut signé jadis par les 5 grandes nations. Vos propos en signe de remontrance n'ont pas lieu d'être. Il serait avisé, lorsque vous retournerez au sein de votre demeure, de lire les Archives de la Pierre, se trouvant dans la bibliothèque publique au centre de la grande place "Puis déviant son regard sur la Raikage, il poursuivit légèrement taquin" Il en va de soi, Maitre Raikage, que vous fassiez la même chose de votre côté. Mais bon, je n'ai pas organisé ce conseil dans l'optique d'étudier les recueils diplomatiques de chaque village, mais pour discuter de façon général des intentions commerciales, diplomatiques et économiques à l'échelle internationale, de chacun. Même s'il est fort dommage que nous soufrions de l'absence du Kazekage et du Mizukage, nous pourrions quand même, je le pense, parvenir à quelque chose. Et c'est pourquoi "le Maitre de Cérémonie lui tend un rouleau qu'il déplie sans tarder" Je vous demanderai d'inscrire votre nom avec cette plume sous le symbole de votre nation et d'en apposer le sceau de la Paume, qui certifie votre présence lors de ce conseil et que vous remettez votre libre-arbitre, en pleine connaissance de cause, au Maître de Cérémonie. Seul la parole deviendra alors autorisé lors de ce conseil, l'utilisation du chakra, d'armes, sont proscris en ce lieu. Je vous fais confiance »
Le vieux parchemin comptait plusieurs dizaines de pages retraçant les diverses réunions des anciens Kage par le passé. Après avoir écrit son nom, il plaqua la paume de sa main droite à l'endroit de la signature et une étrange lueur rouge se manifesta au centre du symbole : Le pays du feu qu'il représentait. Il venait de jurer au nom de son pays, de ses nobles intentions lors de ce conclave.
Grimmjow Iro
Δ Führεur ▬ SεχΓα Tsuchikage ψ
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Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Mer 27 Fév - 22:25
J'hochais la tête, un rictus mauvais au lèvre.. Signe que, comme je l'avais prédis, je n'avais strictement rien à foutre de cette réunion, mon seul but ? Pourquoi j'étais là ? Franchement, pour connaître les quatre autres ombres se partageant la partie du monde que je ne gouvernai pas. Sérieusement, qu'est que je faisais là. Observant la femme de foudre qui s'avançait lentement en faisant de larges mouvements, surtout lorsqu'elle posa ses mains sur la table ce qui en devient presque ridicule, remarquant dès lors que je m'étais déjà fais connaître de mes compatriotes. Je rends le regard de la femme aux centuples, sans hyperbole bien entendu, la haine et la colère scellé dans ce corps pourtant si mince en profita pour se défaire de ses barrières, la colère, toujours elle, l'un des sept péchés qui t'emmèneras en enfer. Mes yeux ne purent que s'écarquiller lorsqu'elle ouvrit la réunion avec une pique lancé en ma direction, la menace peut venir de l'intérieur comme de l'extérieur, hein. Elle continua avec beaucoup moins de froideur une phrase surement censé réchauffer cet environnement qu'elle devait trouver beaucoup trop froid pour ce pays où les femmes ont la peau matte. Ainsi une bâtarde usurpait le trône de la foudre ? Un trop plein de blanc de teint devrait surement te causer le mal du pays ce qui devait aussi lui donner cet air arrogant que je ne pouvais décemment pas continuer de subir. Elle te ressemble de trop à ce niveau-là, c'est surement ça. Aussi gentil que tu voulais être, tu ne pouvais supporter autrui, surtout si celui-ci n'était pas inférieur à ta grande personne, ne s'agenouiller pas à toi quand elle venait te parler.. Le plus fort, c'est depuis longtemps ce que tu souhaites être, peut être est-ce la raison de ta venu aujourd'hui tous compte fait, c'est même probable, ou alors peut être que tu attends une situation plus pratique pour ton village ? Ce qui en soit n'est pas stupide si l'on avait seulement pu pousser le raisonnement assez loin. La méprise et le doute était les maîtres-mots du monde shinobi, comment pouvait on seulement espérer quelques choses de cette réunion, pessimiste que tu es, ou alors la peur que l'on cite un autre nom que le tiens pour les éventuels bien que pourrait avoir cette pathétique rencontre entre confrère, surement pas. Tournant alors mon regard vers le Hokage, snobant volontairement la seule femme de la réunion, un caractère qui se révélerait surement hautain, mais ô combien profitable pour la réunion puisqu'elle ne déclencherai pas la tornade Grimmjow. D'ailleurs, je me foutais complètement de qui dirigeait la réunion, si une entende entre les pays devaient voir le nez aujourd'hui, elle passerait obligatoirement par ma satisfaction personnelle, en fait, il suffisait de parler d'ambition, de quelques choses qui ne s'était jamais fait pour te séduire. MAIS SURTOUT, ne jamais parler de mes ancêtres.. Hors, tu l'as fait, Senjuu.
« Qu'on soit bien claire Hokage, j'en ai strictement rien à foutre de ce que mes putains d'ancêtres ont fait. Qu'ils aient signé ce pacte ou non, je n'étais pas là ! »
Je me levais d'un bond, je ne restais jamais assis lorsque j'assurais ma supériorité devant quelqu'un, les mains dans les poches, les yeux étonnements pur tant le coeur était obscur. Je me rassis alors lentement, écartant les jambes en posant négligemment mon coude sur l'accoudoir, ma joue frottant alors ma paume, je réfléchissais alors que d'autre pensait que je glandais.J'étais un monstre de puissance, je m'étais forgé aux files des combats, subissant blessure sur attaque, en tuant chacun de mes adversaires. Je m'étais élevé en ce rang simplement grâce à mes aptitudes de Ninja, Iwa respectait la définition première d'un Kage à savoir, le ninja le plus puissant de son village. J'avais emprisonné le précédent Kage qui était aussi mon sensei, je ne l'avais pas buté pour un simple caprice. Que cet homme de la forêt puisse seulement croire que j'allais respecter les engagements qu'avaient signé un faible et incapable me refroidissait, ou me réchauffait par l'affront qui me faisait. Sans vraiment savoir pourquoi, chaque réplique me rendait plus acerbe que précédemment, il fallait s'attendre à ce que la bombe cyan explose à un moment ou un autre. J'allais respecté à moitié l'engagement qu'avais signé mon prédécesseur avec des animaux qui me serviraient certainement plus que deux pitoyables ninjas. Je ne crachais pas sur mon visage, simplement que je ne risquerai pas des vies, en plus de la mienne, inutilement dans un conflit à la hauteur d'une rencontre des ombres. Pourquoi ne pas faire une confidence pour une réunion qui pouvait s'avérer utile pour les intérêts commerciales.
« Cependant, je peux résoudre ce problème en omettant une des règles que vous avez dites précédemment, j'irai jeter un coup d'oeil à cette archive plus tard, si elle ne me convient pas, elle sera immédiatement brûlé, vous voilà prévenu Hokage-sama. »
Tant d'ironie dans cette marque de respect, cela fait bien longtemps que les seules règles que je respecte sont celle que je fixe, à non, même pas. Mon sourire s'agrandie encore plus, l'excroissance osseuse situé sur ma joue droite ouvre suit alors le rictus. Iwa a toujours été belliqueux, je ne suis qu'un héritier de plusieurs années de cette fierté et cet égoïsme, ceux connaissant ou exerçant leurs rôles depuis longtemps le comprendront. Composant une série de signe avant de mordre brutalement mon pouce, je pose négligemment ma main gauche sur la table, invoquant alors deux tigres qui ne gênent pas pour grogner puissamment, reniflant longuement l'air, seul un regard du puissant animal me fait oser les sourcils, j'étais donc le seul venu en n'étant pas préparé ? Bordel de merde. L'un des deux tigres sauta hors de la pièce, parcourant en un bond la distance le séparant de la porte, soulevant ainsi la poussière qu'habitait ce lieu macabre, je suppose tant il est vieux. Le second reste autours de moi, me tournant autours jusqu'à ce que je pose ma main sur sa tête, faisant coucher l'énorme animal autours de mon siège dans un ronronnement étonnamment roque. Saisissant alors le parchemin que faisait tourner l'Hokage avec l'intention de lire.. Je retire ce que j'ai dit, la première chose que je fais ? Compter le nombre de page, soulevant une nuée de débris lorsque les différentes feuilles du parchemin se rassemble, avec un soupire je me contente de noter mon nom avant de se servir du sang coulant de son pouce pour appliquer une paume carmin à l'endroit de la signature du pays de la terre. J'étais conscient que je venais de signer pour une réunion sans bavure, ça allait être tellement barbant. Faisant glisser le parchemin sur la table jusqu'à la Raikage à qui je n'accorde pas un regard.
Spoiler:
Ϟ Fukushuu Ϟ Tigre Ϟ Rang C Ϟ Ϟ Kimusuukashi Ϟ Tigre Ϟ Rang A Ϟ
Ishimite Yachiru Membre
Messages : 7 Date d'inscription : 27/01/2013
Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Godaime Raikage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Jeu 28 Fév - 19:51
Silencieusement, elle toisait tour à tour les deux autres ombres présentes autours de la table. Sans se cacher elle les jaugeait tous les deux et semblait se moquer d'afficher cet air peu confiant envers ses interlocuteurs. Derrière cela se cachait quelque chose d'un peu plus innocent, bien loin de la méfiance Yachiru était tout simplement curieuse. La jeune femme regardait leurs mouvements, leurs postures, tout ce qui semblait important à ses yeux. En réalité il s'agissait là d'une manie qu'elle ne pouvait contrôler. Malgré cela, elle se contentait d'être immobile, ne tournant la tête que pour regarder ses interlocuteur. Son visage restait figé dans un masque d'insensibilité. D'une certaine façon la brune avait l'impression que le tsuchikage était un élément perturbateur, toutefois lorsqu'elle y réfléchissait les anciens raikages pouvaient eux aussi se montrer impulsifs. Il lui arrivait de se demander comment elle avait fait pour ne pas subir l'influence de son sensei à ce sujet tant la personnalité de son maître était forte. Cela dit la kunoichi ne l'avait pas attendu pour forger son propre caractère. Peu à peu ses bras se croisèrent sur ses jambes alors qu'elle réfléchissait déjà à un moyen de rendre cette réunion un peu plus agréable. L'Ishimite savait pourtant qu'il était possible que cette réunion se termine d'une façon plus ou moins désastreuse mais ne voulait décemment pas y songer.
Tandis que le dirigeant de la feuille se mit à parler, la geisha focalisa sont attention sur lui. Le hokage se fit alors taquin avec Yachiru, lui indiquant qu'elle devait elle aussi consulter les archives de son pays. En réalité elle l'avait fait à de nombreuses reprises ces derniers temps et elle avait pris une décision. Les choses devaient changer et il ne fallait pas se reposer sur un passé, qui n'avait d'ailleurs pas fait ses preuves, pour construire l'avenir. L'ombre de la foudre avait décidé qu'il était temps d'établir de nouvelles règles et de nouveaux protocoles et ils devaient le faire de concert. Pour cette raison la belle déplorait l'absence de l'ombre de l'eau et de celle du vent. Un sourire se dessina sur son visage alors que le Senju poursuivait son discours. Le maître de cérémonie déplia un rouleau dont la cinquième raikage connaissait déjà les formalités d'usage et se contenta de faire un signe de tête pour approuver. L'ombre de la pierre se manifesta de nouveau de façon plus ou moins impulsive et quelque peu vulgaire. La jeune femme avait connu de nombreux hommes, mais celui-là était particulier. Malgré cela elle était d'accord avec lui sur un point, elle n'était pas là lors de la rédaction et la signature de ces documents, de plus la shinobi n'approuvait pas certains choix qu'avaient fait ses prédécesseurs.
Le tsuchikage invoqua alors deux tigres, qui représenteraient sûrement son escorte, d'une certaine façon cela ressemblait un peu à ce qu'elle avait fait. Durant un bref instant la brune se rendit compte qu'elle avait quelques points communs avec l'ombre de la pierre. Bien qu'elle resta impassible, elle était légèrement dégoûtée par cette constatation personnelle. Finalement le rouleau lui parvient de la main du dirigeant d'Iwa, celui-ci semble s'obstiner à l'ignorer. La brune ne cherchait pas à attirer l'attention et si il voulait ne pas lui parler, cela lui convenait. Du bout des doigt elle attrapa l'objet, le faisant glisser sur la table. Avant même d'entamer la lecture elle décida de prendre la parole. "Je ne pensais pas voir une telle relique aujourd'hui..."Le ton était las et ne faisait aucun doute quant à la pensée de la jeune femme sur ceci."N'allez pas penser que je ne respecte pas mes ancêtres ou que je n'ai aucune connaissance des protocoles... Aujourd'hui ils sont morts et ce genre de document devrait déjà être dans un musée."Un petit sourire se dessina alors sur son visage alors qu'elle regardait l'ombre du feu puis la geisha fit à son tour une petite remarque taquine."Peut être que vous aussi vous devriez être exposé dans un musée hokage-san." Derrière cela on pouvait constater que la raikage n'était pas si méfiante que cela, elle apparaissait même comme détendue.
Après quelques secondes de silences, elle reprit sur un ton plus sérieux."Je ne pense pas que le passé puisse résoudre quoi que ce soit dans la situation actuelle. Je dirais même que ce passé nous a amené là où nous sommes aujourd'hui."Sa franchise naturelle reprenait le dessus, mais de toute façon elle n'était pas venue ici en tant que simple spectatrice. Yachiru avait bien plus d'ambition que cela et cela allait au delà des intérêts du village caché des nuages. Finalement elle saisit la plume et écrit son nom sur le rouleau avant de poser sa paume sur le papier. Tout cela semblait vraiment se dérouler de façon imprévue, en réalité la jeune femme ne connaissait pas les ombres mais elle ne pensait pas avoir en face d'elle un homme attaché aux protocoles et un énergumène qui s'apparentait plus à une bête qu'à un homme. Sa curiosité fut un peu plus attisée lorsqu'elle imagina à quoi pouvaient ressembler les deux dirigeants manquants. Finalement elle ouvrit de nouveau la bouche, de son ton impérieux et hautain. "Toutefois même si je partage votre avis, tsuchikage-san, je trouve que votre attitude manque cruellement de retenue. Tâchez de rester maître de vos émotions je vous prie." Pour conclure elle se tourna de nouveau vers le maître hokage et joua littéralement cartes sur table.
"Si j'avais voulu respecter toutes les coutumes et lois en vigueur deux gardes n'auraient pas suffit et mon cortège se serait trouvé à l'étroit dans ce lieu."D'un geste lent et calculé la belle sortit un rouleau de kimono, papier officiel portant la signature du daimyo de la foudre et attestant qu'elle était l'épouse de celui-là. Pour conclure elle ajouta, de nouveau à l'intention du Senju. "Quelle peine est encourue lorsque l'on assassine un kage en temps de paix ?" Au delà de la question il fallait montrer que par le passé aucun grand village n'était totalement innocent mais qu'il fallait dès aujourd'hui laisser le passé à sa place sous peine de répéter inlassablement les mêmes erreurs.
Shin'en Hanzô Membre
Messages : 19 Date d'inscription : 08/02/2013
Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Yondaime Mizukage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Lun 4 Mar - 0:27
Que la vie était douce au pays de l'eau depuis l'arrivée au pouvoir du Yondaime Mizukage. L'argent s'accumulait dans les coffres du pays comme des algues mortes s'accumulent sur la plage. Les temps étaient durs mais personne ne s'imaginait que c'était pour le bien de tous, personne ne s'imaginait que la répression était pour leur propre sécurité. Après tout, jamais le pays n'avait eu un taux de désertion aussi bas, c'était bien une preuve que le système fonctionnait. Tout en classant les ordres du jour, il trouva dans sa pile de documents une lettre inhabituelle. Cachetée par le sceau du village de Konoha, la perplexité naquit sur le visage de l'homme tenant cette missive.
-Yamichiru ! Quelle est cette lettre ?
-Il s'agit d'une missive envoyée par Yondaime Hokage, Mizukage-sama.
-Je le vois ça ! Pourquoi est-elle au milieu des ordres du jour ? Ce genre de document devrait mettre donné immédiatement et en main propre ! Retires-toi !
Sa colère venait de monter d'un cran. Sous la pression il décacheta l'enveloppe d'un geste brusque. Les mots figurant sur le bout de papier étaient clairs, une réunion aurait lieu avec ses homologues étrangers.
*Je vois. Yondaime Hokage encore une fois vous vous faites remarquer comme un enfant en manque d'amour. Votre volonté du feu sera bientôt éteinte croyez- moi Que faire ? Il vaudrait mieux que j'y aille, mon absence serait suspecte. Même si je déteste me retrouver avec ces gens, il est impératif que je m'y rende.*
-Yachimaru ! Depuis quand cette lettre est arrivé ?! Yachimaru !
-Mizukage-sama, cela doit faire deux jours, vous vous êtes beaucoup abse...
-Ne me rabâche pas tes leçons je n'en ai rien à carrer ! Deux jours, j'ai donc deux jours de retard pour m'y rendre ! Va me chercher Chikatsu et Tatakami. Ils m'accompagneront à cette réunion.
Il se rendit sur le champ dans ses quartiers privés afin de préparer ses affaires. Il ne savait sur quoi portait cette assemblée, mais c'est avec une grande méfiance qu'il s'y rendit. Se retrouver au milieu d'un groupe d'étrangers allait être compliqué, sa haine envers les autres nations risquait de faire surface rien que d'y penser lui inspirait du dégoût. Mais un Kage possède des obligations. Il n'est jamais facile d'allier le plaisir au travail c'est donc avec une immense amertume qu'il prit le chemin du port où ses deux plus fidèles gardes l'attendaient. Leur rencontre fut très respectueuse car malgré son statut de Kage, Hanzô n'a jamais oublié de remercier généreusement ses fidèles. Sans eux il n'en serait pas là où il en est après tout.
-Bonjour vous deux. Je vais vous expliquer la situation rapidement. Une assemblée des Kage va avoir lieu, nous avons déjà deux jours de voyage de retard, mais peu importe. Le plus important c'est que vous êtes mes plus fidèles gardes, j'ai besoin de vous pour protéger mes arrières. Je n'ai aucune confiance envers ces gens alors soyez prudent. En route !
« Kuchyiose no jutsu ! »
À ces mots, un épais nuage de fumée se forma. Un mastodonte apparue, il s'agissait d'une tortue blanche d'une taille démesurée. Facilement capable de transporter une dizaine d'hommes sur sa carapace. En l'occurrence, seuls les trois Shinobi montèrent sur le dos de la bête.
-Voilà fort longtemps que l'on ne s'était pas vu, Okina. Nous devons nous rendre sur le continent.
-Bien... Bien... Hanzô-kun. Dit la tortue d'une lenteur propre à sa race.
Sur le dos de la bête, les trois hommes se rendirent donc en direction du continent. Le voyage en mer mis deux jours, sortir de la brume entourant l'île principale fut compliqué mais la lenteur de l'animal qui servait d'embarcation n'arrangeait pas l'avancée. Cela dit, ça ne dérangeait aucunement le Mizukage. Il aimait le calme que procuraient les traversées en mer de ce type. Les deux jours passés, il leur en fallut quatre de plus pour arriver au lieu du rendez-vous. Le village du pays de l'ours était censé être un lieu neutre pourtant rien ne semblaient objectifs en ce lieu. Tout paraissait si, continental aux yeux de l'Insulaire. Il se doutait bien que son arrivée en retard serait mal vue par ses semblables. Le seul fait d'être venue était un exploit alors il ne fallait pas qu'on lui cherche trop d'ennui. Il ouvrit la porte du bâtiment où le conseil avait lieu. La porte émit un profond grincement lorsque le Mizukage entra dans la pièce, les gardes se placèrent là où ils devaient se placer, c'est-à-dire en retrait mais prêt à défendre leur chef. Son entrée fut remarquée par l'assemblée. Bien évidemment des regards noirs fusèrent vers lui, après tout, les retardataires étaient souvent mal vu surtout lors de telle réunion. Il alla s’asseoir là où le symbole de son pays figurait sans un mot ni même un regard pour ses homologues.
-Je suis tout de même arrivé à cette réunion. Vos délais étaient courts, Maître Hokage mais je suis tout de même arrivé avant la fin. J'espérais beaucoup revoir votre air supérieur que vous aimez tant arborer. Mais le passé est le passé n'est-ce pas . Alors alors... Lequel d'entre vous va me résumer ce qui a été dit ? Peut-être vous maître Tenshirama ? Après tout vous êtes à initiative de cette réunion... Oh mais où sont mes bonnes manières ? Tous ici ne me connaissent pas, tous n'ont pas mené un raid meurtrier contre mon pays après tout. Donc je me présente, Je me nomme Shin'en Hanzô et je viens en tant que Yondaime Mizukage. Tout le plaisir est pour moi et bla bla bla. Continuez donc je vous pris mes chères, très chères homologues.
Son ton insolent allait sûrement ne pas plaire à tout le monde. Il s'en moquait éperdument seul ce qui allait se dire l'importait. Ne pas savoir sur quoi portait la réunion le mettait légèrement en colère. La réponse de ses semblables risquait de ne rien arranger. Il souhaitait en finir au plus vite pour partir. En revanche, il espérait beaucoup pouvoir en apprendre plus sur les personnes présentes ici.
*Voyons comment va se dérouler la suite des événements maintenant. Quitte à m'énerver autant que j'en apprenne plus sur ces gens. Qui sait ce que l'avenir nous réserve à nous tous. Hmm il faudra que j'explique la situation au morveux et que je lui prépare son discours. Bref restons attentif.*
Senju Tenshirama Administrateur
Messages : 90 Date d'inscription : 12/12/2012
Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Yondaime Hokage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Lun 4 Mar - 14:45
Tenshirama avait bien vu juste. Ce Tsuchikage n'avait nullement l'âme de ses prédécesseurs, tant il s'en convenait en soulignant qu'il n'avait rien à faire de ces ancêtres. L'Hokage resta impassible face à cette remarque, car s'il répliquait, l'ardeur de ses mots auraient largement suffi à attiser la violence du parler du Maitre d'Iwa. Il n'était pas là pour créer des conflits et encore moins pour donner des leçons de morale, mais il s'agissait là d'un trait de caractère de l'Hokage, lui qui a toujours admiré ses anciens pour le travail fournit au sein du village, mais aussi comme source d'inspiration, voir ce prétentieux bafouer ainsi la mémoire de ses géniteurs avait un gout quelque peu amer. Tenshirama hésita à lui répondre que s'il était ce qu'il était aujourd'hui, il le devait bien à ses prédécesseurs. Il avait la parole facile, ne mâchait pas ses mots et faisait preuve d'un orgueil démesuré auquel le chef des Senju acquiesça d'un sourire presque imperceptible, mais assez pour être aperçu. Il lui faudrait s'adapter au caractère de ses homologues et se montrer sous un jour meilleur. Si le Tsuchikage mettait en place tout un stratagème pour attirer le Senju dans un débat houleux et mouvementé, celui-ci faisait l'inverse en essayant de ne plus y porter son attention, pas au point que cela puisse être perçu comme un affront. Cependant, au moment même où il détourna son regard, l'ombre de la pierre poursuivit en précisant qu'il serait prêt à brûler les tables de lois qui furent constituées jadis si elle ne lui plaisait pas. Sa parole était en constante contradictoire avec l'ombre du feu, celui-ci, perplexe, ne décida toujours pas de prendre la parole envers ce chef belliqueux. Il n'était pas sa mère et ne lui dicterait pas sa conduite sous peine d'entrer dans son jeu, ce qui bien évidemment il semblait attendre. Il fallait concilier sang-froid et impassibilité, un exercice qu'il avait tant de fois pratiquer depuis son accession au trône de Konoha. À côté de lui, le Tsuchikage était un jeune coq bien né dont l'intelligence n'avait rien à envier à personne. Par ailleurs, il prit soin de respecter le document qui venait de lui être remis en main. Il ne l'avait pas encore signé lorsqu'il avait fait apparaître ses invocations. Qu'espérait-il en agissant ainsi ? Que l'Hokage lui soit reconnaissant d'avoir -en un sens- respecter le protocole ? Il s'agissait tout de même de créatures invoquées et en un sens, une fois le parchemin signé, c'est comme-ci il venait de bafouer les termes de cette réunion. Mais devant cet être impulsif, il ne fallait pas tenter le diable ou user de mots trop durs, sous peine qu'ils ne soient pas totalement compris
« Vous faites ce que vous voulez, Tsuchikage Kun, je m'en tape. Je ne suis pas celui qui doit vous dire ce que vous devez faire, parce que si c'était le cas, j'vous aurai déjà mis une trempe et vous aurais demandé de déguerpir. Histoire que vous vous remettiez un peu en question. Jusque-là, vous êtes en train de salir ce conseil »
Il avait l'air tellement sérieux et pourtant cela ne lui ressemblait pas de s'exprimer ainsi. Quelle mouche avait bien pu le piquer ? Cependant, une chose était bien sûr c'était qu'il y avait un semblant d'ironie. Cela amènerait le Tsuchikage à se rependre et se demander pourquoi il lui avait répondu de cette façon. Soit, il s'énerverait et serait touché par la vulgarité des propos mis en jeux à son égard, soit il laisserait couler et ne s'en soucierait d'aucune façon. À la suite de ces propos, comme pour marquer la fin d'une pièce de théâtre joué pitoyablement, Tenshirama se mit à rire de sa performance, ses yeux se plissant sous l'hilarité soudaine qui ne dura que pendant quelques secondes avant qu'il ne reprenne son calme. Adressant son regard à la Raikage, comme pour signaler la fin de sa besogne avec le Tsuchikage, il constata qu'elle était toujours aussi silencieuse que depuis son arrivée et qu'elle ne portait qu'une maigre attention aux dires de l'Ombre de la Pierre bien qu'il finissait par acquiescer ses propos en se confortant dans la même position. Ce n'était pas elle qui avait établi les lois et elle ferait fi de l'éloquence du discours de l'Hokage et de la mémoire de ses anciens. Ce conseil serait rude. Tenshirama était probablement le plus ancien au poste de Kage à cet table. La bataille serait extrêmement difficile. Il pourrait facilement les faire taire en leur rappelant que s'ils n'avaient pas pu se débarrasser de Konoha par le passé, aux jours d'aujourd'hui, il ne le pourrait pas tout autant et que ce pourrait être bien l'inverse qui pourrait se produire. Forte heureusement l'Hokage n'était pas de ce genre-là, se vanter de sa puissance militaire. Elle était endormie en ce moment même, mais il ne faudrait qu'une étincelle pour raviver la flamme de la combativité et mettre à sac les autres pays. Konoha restait la première puissance du continent. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'un petit rictus amusé se dessina sur le visage de l'ombre du feu, sa place dans un musé. Voilà qu'il trouvait un propos tout à fait approprié pour le décrire. C'était peut-être le cas, mais en poursuivant la volonté du feu des précédents Kage, le village n'avait pas été en meilleure santé depuis pas mal d'années. Prenant un ton clairement différent de celle que la Raikage venait de prendre, il poursuivit, les yeux plissés et le visage souriant
« Je suis totalement d'accord avec vous Maitre Raikage, d'autant plus que nous connaissons tous la carrure imposante des shinobis de Kumo. Deux shinobis de votre escorte auraient largement suffi à se trouver à l'étroit dans ce lieu, j'en conviens totalement. Je pense qu'en effet, si vous avez envie de réformer les thèses de vos ancêtres, il serait plus avisé de modifier celle-ci. Un garde du corps suffirait amplement je pense »"conclut-il en lui adressant un clin d'œil amusé.
Obervant le papier qui venait d'être mis sous ses yeux, son sourire s'éclipsa. Il attrapa alors un morceau de papier et saisissait la plume que lui tendait, intrigué, le Maître de Cérémonie. Quelques secondes après, il porta le papier aux yeux de l'Ombre de la foudre. Papier officiel portant la signature du Senju et attestant qu'il était l'époux de lui même. Autrement dit, célibataire. Par cette action, il marqua délibérément son ironie et sa moquerie. À une assemblé de Kage, les Daimyo n'avaient pas l'autorité pour y intervenir.
« Vous savez bien mieux que moi la peine qui est encourue Ichimite Yachiru "dit-il comme pour oublier son statut de Kage, s'adressant à la femme plutôt qu'à la politicienne. D'ailleurs, il connaissait son nom. Quel mesquin ce Senju" La Guerre à suffisamment laissé de traces dans le cœur de nos familles. Vous seriez bien idiote à essayer de la réhabiliter, d'autant plus qu'il n'y a nulle raison à ce qu'une nouvelle éclate. Les premiers temps de l'histoire sont abolis. Ils ont marqué la terre assez profondément pour ne pas qu'ils reviennent à la surface. Mais je serais idiot de croire que vous n'avez pas connaissance de cela. Le Sandaime Raikage, pour qui j'avais une certaine affection, malgré les différends entre nos villages par le passé, se montrait très respectueux des mémoires anciennes. Mais encore une fois, comme vous me le direz, vous n'êtes pas lui. Mai j'ose espérer qu'en temps que Sempai il a pu vous inculquer sa droiture inflexible. »
A peine venait-il de terminer sa phrase qu'un autre individu s'immisça dans la conversation, tout en faisant une entré très remarqué. Pas de doutes, il s'agissait bien de Shin, le Yondaime Mizukage. Avec le temps, il n'avait pas changé. Toujours ce regard méprisant à vous faire ravaler votre fierté, transperçant votre cœur d'effroi. Il avait quelque chose de terrifiant et le porter en lui. Mais ce n'était pas suffisant pour impressionner l'ombre du Feu, qui se sentait déjà concerné par ses futures remarques.
« Le plaisir est partagé Maître Mizukage. Je me languissais à l'envie de revoir votre craquante cicatrice. Par ailleurs, être supérieur aux autres n'a jamais représenté un grand effort si l'on y joint pas le beau désir d'être supérieur à soi-même. Et je finirais donc, avant d'entrer dans le vif du sujet, par une célèbre citation de Monsieur Ionesko "L'homme supérieur est celui qui remplit son devoir" "dit-il en tout objectivité, sans pour autant se désigner. Mais il avait tout de même répondu de cet façon, à ce que ce soit compris ainsi, il poursuivit d'un ton calme" Et d'une façon, vous êtes assez culotté de dire qu'il s'agit de "votre" pays. À moins que, comme la Raikage ici présente, soyez marié avec le Daimyo "juste après avoir fini sa phrase, il lui adresse un regard noir suivit d'un sourire narquois. Laissant sous-entendre quelque chose à son égard" ce que je doute.. non ? Bref, et nous ne sommes là pour ressasser le passé ou pour s'accuser de mille et une choses. Cessons un peu de déblatérer pour rien "conclut-il, adressant un clin d'œil à tout kage, comme pour s'accuser d'être le principal fautif depuis quelques minutes avant que le Mizukage ne fasse son apparition" Maître Mizukage, il vous faut signer ce parchemin. Et comme je préfère prendre les devants envers une personne aussi.. Prompt que vous, il serait plus sage de le signer et de ne pas vraiment poser de question. Il me serait tout à fait désagréable de me faire l'idée que vous ayez mis autant de temps à venir pour ne rester qu'à peine quelques minutes auprès de nous. Cette règle ne vient pas de moi, sachez-le, mais de la juridiction de ce conseil et du Maître de Cérémonie. Et c'est d'ailleurs un conseil que je vous fait là, non une attaque "sanglante". J'ai dépassé ce cap »
« Poursuivons si tout le monde est prêt »
L'Hokage avait été surprenant ces dernières minutes. Il s'affirmait dans un tout autre comportement qui ne le représentait pas. Une stratégie ? Il en avait une en tête.. il était l'auteur de cette pièce, à lui de faire la distribution des rôles
Hoshizora Sakyuu Administratrice
Messages : 61 Date d'inscription : 20/12/2012
Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Rokudaime Kazekage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Mar 5 Mar - 16:04
Oh...beam me up.
Malade ! Malade ! Complètement folle et dépourvue de raison ! Elle dansait. Tournoyait sur elle même, ses longs cheveux noirs fouettant l'air, ses pieds nus frôlant le sol brûlant dans lequel elle s'enfonçait. Sa raison n'était plus. La lionne en elle se perdait. Mais son cœur se laissait guider par les sentiments contradictoires qui l'animaient. Aucune aversion. Aucune colère. Seulement le plus étrange des sentiments. La folie douce et pure. Un millier de chevaux furieux couraient sous sa peau, elle se sentait revivre. La chaleur du désert la faisait brûler de l'intérieur. Elle n'était ni apaisée ni consciente de ce qu'elle faisait. Elle se laissait aller, tout simplement. Son corps n'était plus que vent et sable. Vent et sable dansants. Elle sentait cette essence en elle, cette essence sauvage et dépourvue de toute âme. Une essence bouillonnante, en fusion. Quelque part retentissait un appel à son adresse. Un appel lointain. Quelqu'un avait besoin d'elle. Mais l'appel se perdait. Au lointain. L'appel se perdait. La lionne se réveilla. Et rugit. Les rideaux de sa chambre tamisaient la lumière. Il faisait jour et elle ouvrit les yeux, sentant la chaleur du désert glisser sur son épiderme. Sa sensibilité était à fleur de peau. Le moindre contact, le moindre frôlement la ferait frissonner. Elle sourit. Elle n'était pas heureuse, non, mais fascinée. Elle se leva et laissa les draps caresser sa peau. Douceur. Chaleur. Ses pieds trouvèrent le sol carrelé et parfumé. Une odeur d'encens imprégnait la pièce, comme toujours. Quand elle fut debout, ses pensées se tournèrent vers la créature fauve qui la fixait depuis le bout de son lit, étendue confortablement sur les draps précieux. Ses yeux d'ambre et de jade la fixaient. Il restait immobile et silencieux. Terriblement fascinant. Terriblement tranquille. Le cœur rassuré, la Kazekage écarta doucement les rideaux de la porte fenêtre grande ouverte, le vent les faisant voltiger joyeusement. Le petit matin. Hoshizora s'engagea sur son immense balcon, simplement vêtue d'une toge de tissu fin et de bijoux clinquants. Belle. Elle était belle. Personne n'aurait pu dire le contraire. C'était même la créature la plus belle et la plus noble de Suna. Princesse. Reine. Impératrice. Tous ces titres auraient pu lui convenir. Maîtresse des sables, du vent, du destin de tout être qui s'aventurait sur ses terres. Ses yeux verts teintés d'or scrutèrent le village en contrebas. Elle dominait tout du haut de son édifice de pierre. Son cœur changeait peu à peu. Elle le sentait tout au fond d'elle même. Ce matin là, tout semblait plus clair. Tout semblait paisible. Mais l'horizon...Oh, l'horizon...Elle voulait voir le soleil se lever. Hoshizora se précipita hors de ses appartements et courut dans l'aile opposé du palais, comme une enfant curieuse et pleine d'espoir. Elle entra dans une chambre vide, et ouvrit la porte fenêtre. Le vent chanta à ce moment. Le vent chanta. Et le soleil, à l'horizon, se levait. Hoshizora plissa les yeux...et s'accouda au balcon. Elle sourit et sentit toute la chaleur ardente de l'astre de jour sur son corps. Elle avait si chaud. Mais elle se sentait si bien. Et le vent lui susurrait tant de mots à l'oreille, tant de paroles sibyllines...
« Maîtresse. Il est temps.»
Mais l'horizon à tout moment pouvait s'obscurcir. Hoshizora regarda l'or du soleil imprégner les cieux. Tant de beauté rendait son cœur presque heureux. Jamais elle n'avait ressenti cela. Elle ne voulait pas quitter ce balcon. Elle voulait que ce moment, cet instant si doux dure une éternité. Une éternité. Elle aurait donné toutes ses possessions, son corps, son âme, tout ce qu'elle avait pour être le soleil, le vent, les nuages, le sable. Jamais cet instant si intense ne finirait dans son cœur. Elle voulait rester là à tout jamais, devenir une statue, ne plus respirer, ne plus vivre, ne faire plus qu'un avec ce lever de soleil si merveilleux, si enchanteur. A tout jamais. Elle voulait aimer ce soleil. Cette divinité qui parvenait à la réchauffer. A réchauffer son âme de glace. Non, jamais elle ne quitterais ce balcon. A moins qu'un événement très important vienne l'en tirer. Un événement si important, que ses subalternes étaient venus lui rappeler le départ prévu ce matin. Le Pays de l'Ours les attendait. Le Conseil des Kage l'attendait. Las bas, loin, dans des contrées reculées, elle rencontrerait les Kage des autres nations. Ils parleraient sans doute, de tout et de rien, se disputeraient comme d'habitude, et puis...et puis... « Maîtresse. Venez. »
Deux hommes la saisirent doucement par les bras et l'emmenèrent jusqu'à sa chambre. Elle se laissa docilement faire, souriante mais le cœur malheureux. L'horizon...le soleil...Deux jeunes kunoichis l'aidèrent à se préparer. Elle se baigna, parfuma ses cheveux, souligna son regard de noir et ses lèvres de rouge et se vêtit de son armure. Une armure magnifique qu'elle mettait rarement. Qu'elle n'avait mis qu'une seule fois. La tête de lion du heaume luisait. L'armure était légère. Hoshizora s'empara de son katana qu'elle accrocha à sa ceinture et chargea ses subalternes d'emballer quelques présents pour les autres Kage. Quand elle partit, les portes du palais se refermèrent solennellement derrière elle. Les habitants de Suna la virent partir dans un silence respectueux, marchant en tête de sa considérable escorte. Domestiques, assistants, ninjas et kunoichis la suivaient à pied ou à dos de d'invocation pour certains. Deux hommes étaient constamment aux côtés d'elle pour la soutenir en cas de fatigue. Tout le monde connaissait la fragilité de la Kazekage. Le voyage dura deux jours, car Hoshizora préférait ne pas se presser. Pendant deux jours, ils empruntèrent des chemins inconnus du commun des habitants du pays, évitant les grandes routes. Ils arriveraient sans doute en retard au Conseil. Peu importait. Hoshizora marchait à son rythme et profitait du paysage. Quand ils arrivèrent au Pays de l'Ours, elle n'eu aucun mal à trouver le village ou se déroulait le Conseil. « Je ne veux personne avec moi la dedans. Personne. Si quelque chose venait à arriver...Appliquez le protocole Lion de Sable. Je compte sur vous.»
Elle avait décidé de ne pas retiré son armure. Elle ne portait pas la tenue traditionnelle des Kage, pour la simple et bonne raison qu'elle était laide comme tout. Elle ne pénétra pas tout de suite dans le bâtiment et sortit un parchemin avant de se couper le bout du doigt avec la lame de son katana. Faire une entrée remarquée ne lui coûterait rien, après tout. La créature invoquée apparu immédiatement après que le sang eu giclé sur le délicat papier...Saigai.
La Kazekage colla son oreille contre la grande porte ou se déroulait le conseil. Une dispute commençait, apparemment et oui, elle arrivait bien en retard. Mais elle ne s'en excuserai pas. Elle faisait comme bon lui semblait. Personne n'oserait s'opposer à sa volonté à elle, la Kazekage, bien plus ancienne à son poste que tous les petits jeunes assis dans cette pièce. Dix ans de service au moins. Personne n'avait de leçon à lui donner. Et surtout pas des petits merdeux comme ceux des autres nations. Elle espérait retrouver Tenshirama et s'asseoir à ses côtés durant cette réunion. Alors qu'un début de dispute éclatait, la Kazekage ouvrit d'elle même les deux battants de la porte double qui claquèrent contre le mur. Silence. Saigai se tenait sur ses talons, immense créature au sourire carnassier, proche du tigre, du cerf et du dragon. La chimère de la famille Sakyuu.
« Je vois que l'on ose commencer la fête sans moi.»
Elle se dirigea d'un pas décidé vers la dernière chaise vide aux côtés de Hokage. La porte se ferma d'elle même dans un claquement sonore. Saigai s'assit sagement devant et sortit les crocs dans un fabuleux grognement. Quiconque osait sortir se verrait mordu ou brûlé sur place. Le spectacle des flammes et de la chair consumée ne ravirait personne, alors mieux valait pour cette bande de bras cassés qu'ils se tiennent tranquilles et soient coopératifs. Quand la Kazekage fut bien installée, elle retira son heaume, qui cachait son visage et dévoila ses traits. Sa peau pâle. Ses yeux de vipère couleur jade. Ses lèvres fines. Ses longs cheveux bruns. Belle. Elle était belle mais empoisonnée. Belle mais dangereuse. Son armure en témoignait. Le Katana qu'elle posa sur la table devant elle également. Elle jeta un regard à Tenshirama et esquissa ce qui semblait être un demi sourire. Puis, elle attrapa la première bouteille de saké sur la table qu'elle avait a portée de main et se servit dans un verre en terre cuite.
« Maintenant mes amours, dites moi ce qui ne vas pas pour que vous aboyiez comme une bande de vieux braillards. »
Ishimite Yachiru Membre
Messages : 7 Date d'inscription : 27/01/2013
Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Godaime Raikage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Sam 16 Mar - 11:28
Le maître hokage avait montré une facette différente de sa personnalité et cela n'avait nullement échappé à la geisha. Visiblement le comportement du tsuchikage avait fini par briser ce calme apparent chez le Senju. Yachiru eut envie de rire mais elle réprima rapidement cela, elle ne désirait en aucun cas être la cause d'un fâcheux incident diplomatique. La remarque à propos des ninjas de Kumo la fit sourire, il était vrai que ceux-ci étaient généralement de vraies armoires à glace. Avec cette pensée, la brune se sentit minuscule pendant l'espace d'un instant. Son apparence frêle et fragile dénotait amplement avec celles de la plupart des shinobis musclés du pays de la foudre. Toutefois la kunoichi savait que parmi ceux-là elle était supposément la plus forte, car c'était là ce que représentait les ombres pour leurs villages. Finalement elle se laissa aller à un dernier sourire avant de fixer l'ombre du feu.
Tenshirama Senju, car c'était bien là son nom d'après le document, venait de lui dire qu'il était célibataire. Aussitôt elle pensa à l'inviter au pays de la foudre, organisant par la même occasion une cérémonie durant laquelle la geisha aurait pu lui présenter certaines de ses camarades. De cette façon elle lui montrerait aussi l'hospitalité de Kaminari no kuni, mais cela pouvait attendre. Même si il s'agissait là d'une moquerie de la part du hokage, Yachiru ne sembla pas s'en formaliser et peu importait que cette réunion ne se trouve pas sous la juridiction des daimyos. Elle stipulait simplement que certaines lois étaient d'une absurdité sans nom et qu'elle voulait changer les choses. Finalement il répondit à la question de la belle, il parlait d'idiotie quand il était question de guerre et elle était d'accord. Ce n'était pas ce qu'elle voulait pour Kumo ni même pour le monde. La geisha afficha un air pleinement satisfait lorsque le Senju parla de l’abolition des premiers temps de l'histoire. Il était donc question de changement et il s'agissait exactement de ce qu'elle voulait entendre.
Avant même qu'elle ne puisse s'exprimer, le mizukage fit irruption dans la pièce, faisant un commentaire à propos du hokage. Yachiru quant à elle observait l'ombre du feu, cherchant à voir sa réaction, sans accorder un regard au dirigeant de Kiri. Celui-là semblait d'ailleurs éprouver une certaine rancune à l'égard du dirigeant de Konoha. Visiblement l'ombre de l'eau était encore tourné vers le passé, à ses yeux il apparaissait comme une entrave à la paix. Finalement la jeune femme toisa le mizukage pendant quelques instants, il avait cette expression dure que ceux qui avaient vraiment connu la guerre affichaient. Finalement en le regardant bien, il n'avait l'air de représenter un quelconque problème, il était peut être tout simplement obstiné. Quoi qu'il en soit, la brune essayerait de faire en sorte de l'apaiser un peu à l'avenir. Malgré son attitude insolente il n'avait pas l'air si antipathique qu'on pourrait le croire.
Finalement la dernière ombre fit son apparition, attirant ainsi l'attention de Yachiru. La kazekage décidait alors de pointer le bout de son nez ici, de plus son arrivée semblait quelque peu théâtrale. Lorsqu'elle y réfléchissait le Tsuchikage s'était fait remarquer par son attitude avant même qu'elle n'arrive, le mizukage était arrivé peu de temps après elle-même s'était montré lui aussi plus ou moins intriguant et enfin la kazekage apparaissait comme le clou du spectacle. L'invocation qu'elle apportait avec elle semblait bien étrange et semblait garder la porte. La geisha arqua brièvement un sourcil se demandant à quoi bon pouvait bien servir cet animal dans un cas pareil, si l'un des kage décidait de sortir il ne prendrait probablement pas la peine d'utiliser la porte. Du moins c'est ce qu'elle pensait après avoir constaté l'attitude de certains de ses congénères. Sans paraitre gênée l'ombre de la foudre observait celle du vent trouvant en celle-ci quelque chose d’intrigant. De plus cette femme là avait l'air parfaitement à son aise alors qu'elle venait à peine d'arriver, pour preuve elle se servait déjà un verre de saké.
Un sourire vint finalement faire voler en éclats le masque de froideur de l'Ishimite, la présence d'une autre femme avait tendance à l'apaiser. Les doigts de la brune effleurèrent la table de pierre durant quelques secondes se demandant si elle devait expliquer la situation ou si elle devait laisser l'instigateur de tout cela s'exprimer. Peu à peu elle se rendit compte que chacun avait joué son rôle à la perfection mais qu'il était temps pour elle d'entrer en scène à la façon de ses prédécesseurs. Sans prendre la peine de s'éclaircir la gorge elle répondit, subitement, après avoir laissé quelques secondes de silence."Il semblerait que chacun ici soit venu aujourd'hui afin de défendre les intérêts de son propre village..." D'un geste brutal et inattendue la raikage abattit violemment son poing sur la table."Je ne cacherais pas que moi aussi je pensais tirer partie de la situation afin d'assurer un meilleur avenir pour le mien."
D'un mouvement tout aussi vif elle se mit debout, les deux mains appuyées sur la table."J'ajouterais aussi que parmi les cinq grandes nations, aucune n'est totalement innocente. Chacun de nos villages est marqué par le passé."Elle aurait voulu ajouter que la plupart d'entre eux avaient eu les mains tâchées par le sang de "l'ennemi". Tous avaient combattu et tous avaient comploté dans l'ombre afin d'assurer la survie d'un territoire et de ses habitants. Qui aurait pensé qu'il y a quelques mois encore le village caché des nuages était prêt à déclarer une nouvelle guerre avec pour seul but, la vengeance. Le conseil des sages avait tout préparé dans l'ombre jusqu'à ce qu'elle en informe le daimyo. Les anciens répétaient sans cesse les erreurs du passé sans tirer aucune leçon et un bon nombre d'entre eux représentaient un frein au progrès. Pourtant il fallait avancer, faire table rase et savoir pardonner. La beauté n'était pas venue dans le but de trouver un prétexte pour débuter une nouvelle bataille. Pour dire vrai elle était là afin de voir si les ombres étaient capables de voir au delà des intérêts d'une seule nation ou si au contraire l'égoïsme guidait leur règne.
Finalement elle saisit enfin la bouteille de saké, se servant à sous tour un verre qu'elle vida d'une traite avant de s'en resservir un. D'une certaine façon la brune cherchait à se détendre afin d'instaurer un climat serein au sein de cette réunion. Dès lors sa présence se fit ressentir, Yachiru ne masquait plus son chakra, signe qu'elle ne cacherait rien durant ce sommet. Il était à présent temps de voir concrètement ce que chacun voulait mais il était question de l'avenir du monde shinobi.
Shin'en Hanzô Membre
Messages : 19 Date d'inscription : 08/02/2013
Dossier Shinobi Niveau de puissance: S Grade: Yondaime Mizukage
Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde Dim 17 Mar - 20:05
Hanzô s'attendait à une réponse cinglante de la part de l'ombre du feu. Il avait vu juste, Tenshirama avait essayé d'être clair et précis quant à la situation. Soit vous restez calmement, soit vous dégagez. Si seulement tout était aussi simple pour le Mizukage. Après une longue litanie, enfin il se la ferma, c'était la seule chose qu'Hanzô attendait depuis que Yondaime Hokage avait ouvert la bouche. Durant la tirade de son homologue étranger, l'ombre de l'eau s'impatientait sur son fauteuil. Non pas à cause d'un quelconque sentiment de malaise dans ce que disait Tenshirama, non c'était surtout parce que le siège en bois, dure comme de la pierre, lui faisait quelque peu mal à l'arrière-train. Mettez en plus de cette douleur une ambiance merdique, et vous comprendrez le sentiment d'Hanzo. Il en avait déjà marre de cette réunion. Alors lorsque le Hokage lui donna un papier à signer, soi-disant d'après les ordres du maître des lieux, un sourire sarcastique naquit sur les lèvres du représentant du pays de l'eau. Il reprit la parole, essayant de calmer sa colère naissante.
- Bla bla bla encore une fois vous vous sublimez dans votre ton supérieur. Enfin passons, à la base j'étais juste venue pour prendre la température de la réunion. Mais je pense rester, ça s'annonce des plus intéressants. Donc estimez -tout en signant le parchemin- que je suis officiellement présent dans votre petite sauterie, maître Hokage. Par contre, à l'avenir, par rapport à MON pays et mon Daimyo, gardez vos piques, vos petites pointes d'humour ne font rire que vous. Et je finirais par dire, que ressasser le passé est inutile c'est vrai, mais l'oublier est peu judicieux, n'est-ce pas..
Cette dernière question était plus de la rhétorique qu'autre chose. Il ne s'attendait donc à aucune réponse, bien qu'au fond il sût que l'ombre du feu répondrait, toujours à vouloir le dernier mot. Quelque seconde pesante de silence s’installa avant qu'un nouvel invité n'arrive. La dernière personne à être attendue en fait, l'ombre du vent. Faisant une entrée remarquée, Hanzô se dit que son entrée à lui était bien silencieuse comparée à celle-ci. Accompagnée d'une créature immonde, la Kazekage déblatéra une phrase afin de briser la glace certainement. Elle se dirigea de suite vers sa place, au côté de l'ombre du feu. L'attitude belliqueuse de la femme n'impressionna nullement le Mizukage. En fait parmi tous les pays étrangers, seule Suna s'en sortait mieux que les autres dans l'estime d'Hanzo, mais vu le comportement de l'ombre du vent, Yondaime Mizukage décida de mettre tous les villages au même rang. Il en était sûr à présent, au moment où la dernière arrivée déposa son katana sur la table, sa créature gardant la porte de sortie. Pour qui se prenait elle ? Son ton irrita Hanzô considérablement, décidément personne ici ne relevait le niveau.
-Kazekage, rangez donc votre sabre, entre personne d'éducation votre arme est inutile. Et n'imaginez pas que votre monstre à la porte m'empêchera de partir si le besoin se faisait. Enfin peu importe, tenez -dit-il tout en faisant passer le parchemin qu'il venait lui-même de signer- il paraît que votre signature est obligatoire. Oui c'est une vraie dictature dans ce conseil.
Son regard resta quelques instants sur la femme, avait de retourner toiser l'ombre du feu assis à ses côtés. Puis il toisa la femme assise à proximité de lui, l'ombre de la foudre. Elle fut la première à prendre la parole, enfin la première à parler sérieusement de cette réunion. Elle semblait ne pas avoir sa langue dans sa poche, c'est dommage, Hanzô appréciait cela. Mais le statut de Raikage de la femme ne lui inspirait que de la haine. Ses paroles semblaient partir d'un bon sentiment d’honnêteté, bien qu'Hanzô n'y vu qu'une façon subtile de faire réagir négativement les autres. Bien sûr, Hanzô sauta sur l'occasion pour envoyer quelque pique, cette réunion allait beaucoup l'amuser s'il parvenait à faire abstraction à sa fureur grandissante.
- Chaque nation à son lot de responsabilité c'est vrai. Mais certain plus que d'autres n'est-ce pas maître Raikage. Mais au final, vous ne parlez que pour dire des évidences. Bien sûr, nous sommes ici pour profiter de la situation, quoi d'autre ? Je dois avouer personnellement que je ne sais pas de quoi nous allons parler dans ce conseil. Maître Hokage ? Vous en êtes le responsable après tout. Alors dites nous, allons nous parler de vos alliés ? Les yakuzas ? Je ne pense pas.
Pour le moment il ne s'agissait que de parole en l'air, la réunion ne commencerait qu'au moment où Tenshirama se déciderait à expliquer la raison de ce conseil des Kage. En attendant, Hanzô s'impatientait sur son siège. Il observait le Tsuchikage qui était resté silencieux depuis son arrivée. Un trait peu commun chez les représentants du pays de la roche.
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Sujet: Re: Le Conseil des 5 Kages, ou l'avenir d'un monde