Tsuya SanadaMembre
Messages : 11 Date d'inscription : 15/01/2013 Localisation : SUNA NO SATO
Dossier Shinobi Niveau de puissance: B Grade: Juunin | Sujet: Keep Calm And Cry | Tsuya Mar 15 Jan - 22:44 | |
| ❝ WHO YOU ARE
❝ IDENTITÉ
NOM & PRÉNOM : SANADA TSUYA. AGE : VINGT NEUF ANS. VILLAGE : SUNA NO SATO. RANG : A DÉCIDER. NIVEAU DE PUISSANCE : A DÉCIDER. SPÉCIALITÉS : KENJUTSU | FUINJUTSU | NINJUTSU. ÉQUIPEMENT : KATANA.
CARACTÈRE DU PERSONNAGE
« Tomber est permis ; Se relever est ordonné »
La vie tout comme l'expérience de celle-ci permet aux gens de se former un caractère bien particulier, façonné par l'éducation parentale, puis par les personnes que l'on côtoie au fil du temps. Un enfant ne née pas fondamentalement en étant prédisposé à être gentil ou méchant, les gènes ne peuvent pas transférer ce genre de traits, mais, souvent, ce sont ceux qui éduquent les plus jeunes qui les font basculer d'un côté ou de l'autre, si tant est que le principe du bien et du mal existe dans un monde tel que celui des Shinobi. Certains pensent que leurs actions sont légitimes et que la mort de ceux qui ne sont pas de son village sont : Normales. C'est pour ainsi dire ce que pense la demoiselle ici présente. Tsuya de son prénom est le genre de Kunoichi que tout Kage révérait d'avoir. Grâce à l'éducation de son père, de sa mère, mais également de tout son clan, elle est une marionnette remarquablement bien articulée qui parle peu et qui surtout, obéis aux ordres donnés sans se soucier des conséquences de ses actes. Dévouée à sa nation, à son village, à son KazeKage, elle a pour ainsi dire un but, un seul but et c'est de servir son maître. Certains – surtout ceux des autres villages – n'hésitent pas à l'appeler « La Chienne du KazeKage » du fait qu'elle la suivrait partout et qu'elle exécuterait les ordres de cette dernière sans attendre, aboyant si cela est nécessaire... Montrant ses crocs le moins souvent possible. Préférant que l'on garde d'elle l'image d'une belle fleur fragile, une simple servante de la femme la plus puissante du monde... A ses yeux et sûrement à ceux de tous les Shinobi de Suna.
Affichant un calme à tout épreuve, Tsuya est une personne qui ne perd pratiquement jamais son sang froid si tant est que l'on ne touche pas à sa maîtresse, mais également à sa cible. Si quelqu'un ose s'en prendre à la personne qu'elle vise, alors tout le monde devient un ennemi potentiel et elle ne fait plus dans la finesse. Pour elle, tous les moyens sont bons pour remplir sa mission et si elle doit assassiner une seule personne à la base, elle n'hésiterait pas à en tuer une centaine de plus pour atteindre son objectif. Certes, elle ne laissera pas ses compagnons dans une situation difficile, mais ces derniers devront la suivre s'ils ne veulent pas la... déranger. Elle a beaucoup de respect pour ses compagnons d'armes, qu'elle pourrait même catégorisée comme des frères et des sœurs, mais pour elle, la mission est prioritaire. Elle tentera tout le temps de trouver une solution pour limiter la casse, mais si elle doit sacrifier un pion pour en sauver des dizaines d'autres, elle n'hésitera pas une seule seconde. Même si le dit pion est un membre de son clan et encore pire, son père ou sa mère. Vous l'aurez compris, elle est totalement dévouée à son village et sa calme ainsi que son sang froid et sa grande droiture vis à vis des ordres et des missions font d'elle une arme bien aiguisée aux services de la KazeKage. Elle l'avoue volontiers à quiconque la questionnera, elle n'a aucune limite quant à la protection de son village. Elle mettra son propre corps s'il le faut entre un Jutsu et sa supérieur, mais elle préfère la prévention au lieu du sacrifice inutile à ses yeux. Comme son père lui a apprit, s'il y a un doute quant à une attaque ennemie, il faut avant tout attraper un rat et le questionner sans le ménager.
La torture. Voilà bien un talent particulier que l'on a enseigné à la belle demoiselle qui sait user de bien des façons les différents ustensiles à sa disposition. Sa créativité n'a aucune limite quant à savoir comment faire souffrir une personne pour lui tirer les verres du nez. L'apprentissage fut long, terriblement long et surtout éprouvant du fait qu'on testa sur elle bien des... techniques de tortures, mais aujourd'hui, elle est ce qu'on pourrait appeler une experte en la matière. En tant que Kunoichi, elle n'est certainement pas la plus puissante, ni même la plus forte ou rapide, mais elle doit être l'une des plus grandes dans ce domaine. Certes, elle a encore besoin d’entraînement pour surpasser ses paires, mais elle travail dur pour le réaliser, Le corps humain est une machine bien huilée, mais aussi extrêmement complexe et il n'est pas aisé de comprendre tous ses rouages, même durant toute une vie. Ce qui est étrange, c'est qu'elle est une personne tout à fait différente lorsqu'elle se trouve en train de faire parler certaines personnes. Certes, elle est toujours calme d'extérieur, bien que l'on peu voir le sadisme dans ses yeux, mais à l'intérieur... C'est une toute autre histoire. Elle prend un malsain plaisir à torturer les ordres, ça en devient presque jubilatoire et lorsque le rat parle, c'est une vague de bonheur et de fierté qui l'envahit. Elle ne laisse rien paraître hormis un sourire, mais l'on peut aisément comprendre son... Contentement. Hormis tout cela, Tsuya est une personne qui ne s'attache pas aux gens. Son clan ainsi que la Kazekage sont pour elle des biens extrêmement précieux qu'elle se doit de protéger, mais les autres n'ont pas autant d'importance. Un Shinobi de Suna pourra mourir qu'elle n'en sera pas peinée. Elle déplorera cette perte, mais quelques minutes plus tard, son existence disparaîtra de son esprit, balayée telle une tempête de sable.
Futile entreprise que de vouloir tisser des liens avec elle et elle n'hésite pas à couper court à toutes les personnes qui entreprendraient de vouloir la connaître. Hormis une invitation au meilleur restaurant du village, elle déclinera toutes les propositions par un petit non de la tête ou tout simplement en ignorant la personne. Il est difficile pour les gens de s'approcher d'elle, malgré sa beauté indéniable et les regards qu'elle peut lancer, elle ne se laisse pas pour autant faire. Crachez lui dessus, elle vous émasculera. Insultez la, elle vous coupera la langue. Critiquez la KazeKage et vous finirez par la supplier de mourir après qu'elle vous ait torturée durant plusieurs jours, Droite, toujours sérieuse, la belle n'est pas du genre à se laisser déstabiliser et pour une Kunoichi, il n'y a rien de mieux. N'étant qu'un simple outil utile à la construction d'un avenir meilleur pour Suna, Tsuya continue sa route sans se retourner, sans remords, ce qu'elle fait est juste et légitime. La guerre, qu'elle a déjà vécue et expérimentée et un mal pour un bien. Afin de purger le monde de ceux qui ne sont pas assez fort, mais aussi pour montrer combien est puissante sa patrie. Elle ne déclenchera pas d'elle même quelque chose qu'elle ne pourrait elle même pas contenir ou contrôler, mais elle n'hésiterait pas une seule seconde à y prendre part. Usant de tous les moyens et subterfuges possibles pour mener les Shinobi et Kunoichi du pays du Vent jusqu'à la victoire totale... et écrasante. Certes, elle n'est pas un pion central d'après elle, mais elle pourrait être une sorte de petit Joker à utiliser parcimonie durant des temps aussi trouble, car elle sait ou frapper pour faire mal. Il faut faire attention aux belles plantes, car bien quelles semblent douces, elles n'en perdent pas pour autant de leur piquant... Surtout lorsqu'elles ont une lame et une tête bien remplie. Sa force de caractère ainsi que son désir de tout réussir en fait d'elle quelqu'un sur qui l'on peut compter en tout temps et tout moment.
❝ PHYSIQUE DU PERSONNAGE
« La beauté est quelque chose d'animal ; le beau est quelque chose de céleste. »
La belle plante diriez vous certainement et vous n'auriez pas tord. Il y a de nombreuses femmes dans ce monde, mais toutes peuvent se vanter d'avoir des traits particuliers, une couleur de cheveux plus clairs que toutes les autres, un grain de beauté magnifiquement placé au coin des lèvres ou encore un regard à faire fondre le cœur le plus gelé de monde. Ce qui reste spéciale chez notre petite Tsuya est que sa particularité n'est autre qu'un tatouage ou pour être plus précis, plusieurs tatouages disséminés sur son corps tout entier, partant de ses pieds, remontant le long de ses jambes tout en passant par sa poitrine, son dos, ne laissant que ses mains ainsi que son cou et son visage pure. C'est un détail extrêmement visible du fait est qu'elle ne porte pas souvent grand chose sur elle et lorsqu'elle ne porte pas sa cape pour se protéger du vent qui ne cesse de l’agresser sans pour autant l’irriter. Mais que dire quant à autant d'encres de différentes couleurs tout le long de son corps ? C'est en fait une histoire, son histoire, sa propre jeunesse dessinée tout le long de son corps, dissimulant assez souvent des cicatrices qui la marqueront durant toute sa vie. Ce fut sa père qui en eu l'idée et ce fut sa mère qui la porta jusqu'à sa création, faisant de son propre corps le roman de toute sa vie. Il serait complexe de tout y détailler, mais les dessins reprennent ses grands moments, ses plus joyeux comme ses plus tristes. De bas en haut, le regard se porte et l'on tente de deviner ce qu'a été la vie de cette demoiselle au regard sombre, mais au visage tellement lumineux.
Il ne faut pas non plus rester scotché sur son corps parsemé, recouvert de tatouages... Vous pourrez certainement remarquer qu'elle n'est pas bien grande ! A peine un mètre soixante et encore, elle marche souvent avec des talons pour pouvoir être plus haute. Il est vrai que lorsqu'elle était plus jeune, elle faisait une fixation sur sa taille, mais aujourd'hui, elle a apprit à vivre avec et s'en fiche littéralement. Les remarques des autres ne l’atteignent même plus bien que lorsque les plus jeunes... encore insouciants pensent qu'ils peuvent se moquer sans avoir peur, ils s'en mordent les doigts. Elle leur joue quelques petits tours afin de les discipliner un peu. Quoi qu'il en soit aujourd'hui, elle ne se laisse plus faire et de toute manière, elle se fiche complètement de sa taille, jouant même de cela pour se faire passer pour une pauvre petite demoiselle sans défense afin de mieux poignarder dans le dos. Quoi de plus adorable qu'une chétive et plantureuse Kunoichi ? Petite et mignonne, un cocktail explosif !
La belle possède une belle et longue chevelure châtain qui tombe en cascade dans son dos, mais également le long de son visage pour choir sur sa poitrine. Ses yeux gris souvent inexpressif sont tout aussi agréable à regarder qu'à dévorer. De fins sourcils, une bouche qui ne demande qu'à être déguster et une taille fine souvent mise en valeur par des tenues excentriques et souvent justes au corps. Sa mère ayant bien éduquée sa fille, elle lui a apprit à plaire dans n'importe quelles situations afin de détourner l'attention des autres en pleine action. Un homme a la langue moins attaché lorsqu'il est en présence d'une belle femme que lui avait dit sa mère ! Dans son esprit, c'était comme ça qu'elle avait réussit à faire de son père... sa chose aussi facilement. Bien qu'il soit un homme dure et puissant, face à sa femme, il n'était qu'un petit chaton doux et docile. Grâce à ces quelques enseignements et aux conseils de certaines personnes, la petite Kunoichi ne s'en sort pas trop mal avec ce corps qui est le sien, en prenant soin le plus souvent possible.
HISTOIRE DU PERSONNAGE
« A la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître. »
Naître dans un clan n'est et ne sera jamais simple pour les nouveaux arrivants. Pourquoi ? Tout simplement car ils tombent dans un monde ou la plupart du temps ils vivent en autarcie entre eux, apprenants les secrets de leurs ancêtres afin de devenir de fiers et puissants combattants. Les Sanada ne firent pas exception à la règle bien que dans les faits, ils se soient plus liés aux autres Shinobi que l'eurent fait les Sakyuu. La petite Tsuya fut donc le pur produit d'un métissage entre son père, Aki, membre du clan Sanada et sa mère Ai, Kunoichi provenant d'autres horizons. La belle petite demoiselle se vu donc affublée du prénom « Tsuya » et fit ses premiers pas sur du sable, comme son père et son grand père avant lui. Ce furent de bons moments... sa petite enfance ! Avant qu'elle ne rentre à l'académie, elle était bercée dans une sorte de bulle protectrice imperméable aux problèmes du monde extérieur bien que ses parents ne soient jamais la. Ce ne fut que lorsqu'elle fut en âge de porter une arme qu'elle fut enrôlé en tant que Kunoichi comme toutes les femmes de clan et du village... Ou tout du moins, tous ceux qui le désiraient et elle aussi en avait envie. Ressembler à ses parents, quel enfant n'aimerait pas ? Malheureusement, ce ne fut pas vraiment ce à quoi elle pouvait s'attendre du fait que le monde dans lequel elle vivait n'était pas en paix à cette époque. Autant dire qu'elle plongeait les deux pieds devant dans un monde sombre et plus que sombre.
La rentrée des classe à l'académie fut pour elle une véritable torture. Séparée de sa tendre maman, elle comprit rapidement malgré son jeune âge qu'elle ne retrouverait plus jamais les belles années de sa jeunesse. Rapidement on la mit au parfum de la situation et la guerre était déjà bien entamée et ils allaient recevoir un entraînement très stricte, intensif et elle devrait donner le meilleur d'elle même comme tous les autres jeunes présents. Elle avait certes reçue quelques cours avec ses parents comme par exemple comment lancer des armes ou encore améliorer sa condition physique en la faisant courir, mais cela fut bien plus dure que ce qu'elle aurait imaginée. Certes, ce qu'elle avait apprit et endurée l'aida dans sa besogne, mais ce n'était qu'à un petit pourcentage, trop infime. On lui enseigna donc les bases du Ninjutsu, comment se transformer en une autre personne en utilisant la bonne dose de chakra et en ayant l'imagination nécessaire. Vint ensuite la création d'un clone identique au propriétaire, mais totalement intangible, une sorte d'illusion parfaite mais qui ne fait que traverser les objets et donc, ne sert que de diversion. Dans le même temps, on lui donna également d'autres choses à faire, comme apprendre la stratégie militaire à petite dose, chose qu'elle n'appréciait guère. Il y eu aussi les enseignements physiques. Petite et frêle, elle partait avec un désavantage, mais elle se remémora les paroles de ses parents et ses faiblesses devinrent un avantage. Délaissant la puissance aux autres, elle préféra l'agilité et la vitesse. Les bases du Taijutsu maîtrisées, elle passant au Kenjutsu avec un Boken et on décela en elle un certain talent au maniement de la lame en bois. Plusieurs jours passèrent, puis ils se transformèrent en semaine et en mois. Au fil du temps, elle s'endurcit et devint une petite demoiselle pleine de ressource jusqu'à ce qu'on lui octroie le rang de Genin. En passant cette ligne, elle savait qu'elle allait franchir une ligne qu'elle ne pourrait plus passer dans l'autre sens.
La sélection des équipes... En tant de guerre, il fallait créer des équipes et même de tout temps, afin que les plus jeunes Shinobi et Kunoichi puissent acquérir de l'expérience, ils étaient unit dans un groupe de quatre. Trois Genin fraîchement promus ainsi qu'un instructeur Juunin. Tsuya fut placée avec Daitaro, un grand gamin, très fort physiquement avec un visage rude ainsi qu'Eihiko, un autre enfant, beaucoup plus frêle qui utilisait plutôt sa tête avant ses muscles. Le Senseï quant à lui n'était autre que le père de Tsuya ! Quel ne fut pas le choc de la petite demoiselle lorsqu'elle le vit se présenter. Il fit comme si elle n'était qu'une gamine de son clan et elle joua le jeu... pour ne pas être favorisée. Elle comprit bien plus tard que ce ne serait jamais le cas et bien au contraire. Elle découvrit un tout autre homme, elle découvrit le Shinobi qu'était son père, une personne autoritaire, un interrogateur et surtout... un tortionnaire émérite. Dans un premier temps, ils ne firent pas l'expérience de la guerre. Il les entraîna à sa propre manière. Une façon très personnelle de les préparer à la vie qu'ils allaient mener. Apparemment il avait eu tous les droits pour faire ce qu'il voulait des trois enfants, car ils disparurent pendant plusieurs jours... semaines... mois. Ou ça ? Tout simplement dans des geôles ou ils étaient tous les trois séparés, puis réunis. Tout dépendait des tests de la journée et cela consistait à « souffrir » et garder des secrets. Aki ne les épargna pas, il était un expert dans ce qu'il faisait. Faire souffrir, sortir les verres du nez de ses prisonniers. Au début, ils crurent que c'était une blague, mais lorsque la première lame commença à taillader leur chaire à nue, ils comprirent. Lui et ses acolytes Shinobi allaient les préparer à ne jamais parler sous la torture et ce, de manière brutale et barbare. Le seuil de tolérance à la douleur fut rapidement atteinte par les enfants, mais au fil du temps qui filait lentement, ils apprirent à repousser les limites, à faire taire cette douleur, à s'inventer un nouveau monde ou s’échapper. La petite demoiselle eu étrangement plus de facilitées à ce niveau la, mais tous les trois ressortirent... Plus matures de cette épreuves. Des liens nés dans la souffrance devenant de plus en plus fort au fil des épreuves.
Après la toute dernière séance qui fut extrêmement éprouvante mentalement, lui faisant perdre même connaissance, on la ramena chez elle ou elle se réveilla, pleurant de joie comme de douleur en revoyant sa mère qui semblait... être apaisée. Elle lui expliqua que tout irait bien à présent et elle ne tarda pas à attraper une aiguille et de l'encre pour la tatouer au niveau des pieds, lui expliquant que c'était une... tradition de sa famille. Une sorte de rite ou l'enfant grave à même son corps les expériences de son apprentissage pour se souvenir de ses exploits comme de ses erreurs. Après la torture endurée, la petite aiguille était presque un doux plaisir pour la petite fille qui ne broncha pas. Après deux petites journées de repos, l'équipe se reforma et l'on pouvait remarquer dans la démarche et le regard de certains qu'ils n'étaient plus les mêmes. Tsuya elle ne souriait plus autant... Elle se refermait sur elle même tout en aidant de son mieux. Fille du Senseï, ce dernier lui enseignait son art lorsqu'ils n'étaient que tous les deux et même après les avoirs endurés, elle devait avouer qu'il y avait un certain art dans ce genre de pratique, Après un bref entraînement physique pour se remettre tous en état et afin de savoir s'ils étaient prêt, le groupe fut envoyé avec tant d'autre en dehors du village. Effectuant certaines missions comme par exemple ravitailler des troupes à la frontière ou encore porter des messages importants. Ils étaient plutôt efficace du moment qu'ils ne rencontraient aucuns ennemis et ce fut le cas pendant des mois. La chance tourna et ce fut durant un jour venteux qu'ils durent prouver qu'ils n'étaient plus des enfants, mais bien des Shinobi et Kunoichi digne de ce nom. Ils avaient apprit à contrôler la douleur et cela les aider à vaincre les troupes ennemis. Laissant de côté la peur d'êtres blessés, ils se contentèrent bien plus sur les erreurs et tactiques adverses pour les prendre par surprise et les tuer sans aucuns procès. Après ce qu'ils avaient vécus tous les trois, ils avaient comprit qu'il valait mieux tuer en premier... Que d'être tué. C'est ainsi qu'ils commencèrent à prendre goût à la vie de Shinobi, mais fort heureusement, la guerre ne dura qu'une année de plus et aucuns membres de l'équipe ne furent tués.
Elle apprit beaucoup durant cette courte période, surtout grâce à son père, elle devait bien l'avouer. Malgré tous les sévices qu'on lui avait fait dans les geôles, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour autant. Cela l'avait rendue plus forte, lui avait ouvert les yeux dès le début sur le monde qui l'entourait et ainsi, elle pouvait se focaliser sur le monde qui l'entourait. La guerre terminée, on continua tout de même à la tatouer, vanter certaines de ses missions accomplis. Elle pouvait être fière d'elle, car le travail d'équipe ainsi que ses capacités faisait d'elle une grande Kunoichi en devenir. Même ! Elle semblait totalement hermétique à la souffrance et à la douleur. On lui donnait un ordre ? Elle exécutait sans poser le moindre problème. La paix étant instaurée, elle pouvait donc peaufiner les moindres détails de ses techniques tout en en créant d'autres, choses plutôt complexe mais qui au final payait. Travailler l'art du Kenjutsu, elle faisait de nombreux, très nombreux mouvements répétitifs, allant lentement puis rapidement afin que ses muscles puissent se souvenirs de ce genre de mouvements aux bons moments. Lorsqu'elle avait un moment, elle s’entraînait. Sa vie devint en quelque sorte un entraînement quotidiens et quand elle ne pouvait pas, elle appliquait ses principes durant ses missions avec son équipe. Ils ne firent pas beaucoup parler d'eux. Hormis le fait qu'ils réussissaient le plus souvent leurs missions, ils n'accomplissaient pas non plus des exploits, ce qui faisaient d'eux une équipe sur qui l'on pouvait compter et ils étaient souvent envoyés en mission de reconnaissances... et d’interrogatoire. A chacun sa méthode... Celle de Daitaro était la violence et suivant la victime, des sévices corporels dérivant sur des tortures sexuels. Eihiko quant à lui était plus subtile et tentait d'embrouiller son prisonnier avec des Genjutsu et autres poisons. Quant à Tsuya, elle jouait dans toutes les catégories, une véritable touche à tout, comme son paternel qui lui avait légué toute son œuvre.
La montée en grade ne fut pas un problème pour le trio et rapidement on voulu mettre à l'épreuve Tsuya. Les dérapement quotidiens de son ami Daitaro firent peur aux dirigeants, voyant le jeune homme de plus en plus violent au sein même du village et envers les villageois. On donna la toute première mission en solo à la petite demoiselle et elle comprit rapidement l'importance qu'on lui portait. On lui demanda ni plus ni moins de mettre un terme aux agissements de son compagnon et seule. D'après les médecins spécialisés, il était devenu esclave de ses pulsions et était devenu une menace, autant pour lui que pour les autres. Sans sourciller, elle accepta et se mit tout de suite au travail. Demandant à son ami d'enfance de la retrouver dans une des geôles pour qu'elle puisse le mettre sous silence. Lui même comprit rapidement de quoi il s'agissait lorsqu'il vit la lame au clair de la belle demoiselle. Sans suivis un affrontement... Opposant deux styles. L'un la puissance à l'état brute. L'autre la vitesse et la finesse. La Kunoichi pensait rapidement avoir le dessus, mais fut rapidement remise dans la réalité lorsqu'il l'attrapa au cou, la plaqua au mur tout en lui arrachant sa tunique. Elle comprit que son ami avait dépassé une limite et qu'il ne pouvait plus être... sauvé. Petite, elle était à la bonne hauteur et elle n'eu qu'à donner un coup de genoux pour refroidir ses ardeurs et surtout lui faire desserrer sa prise sur elle, lui permettant de s'échapper. Le problème étant que les deux se connaissaient très bien, ils pouvaient anticiper tous les coups et le combat se termina des heures plus tard par la victoire de la Kunoichi qui avait été la plus intelligente en esquivant le maximum possible tout en attaquant le moins souvent pour conserver ses forces. Ce fut dans un dernier mouvement verticale qu'elle coupa net l'homme en deux, sa tête roulant à ses pieds. Tsuya tomba à genoux, ne pleura même pas la perte de son compagnon qu'elle connaissait depuis de nombreuses années. Elle connaissait ses faiblesses, sa maladie et aujourd'hui elle venait de le libérer... sous les ordres de ses supérieurs. Après avoir reprit son souffle, elle mit la tête de l'homme dans un sac, lava sa lame et alla faire son rapport. A vingt neuf ans, elle venait de prouver à son village qu'elle était bien digne de confiance et qu'elle exécuterait n'importe quel ordre.
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